T j f O i C i la fécondé & der-
r nière Partie de l ’HiJloire
des Rejlaurateurs des Sciences.
E lle ejl précédée de la fu ite du
Difcours Préliminaire qui ejl
à la tête du troifième volume
de cet Ouvrage. Je n en avois
point annoncé la publication
f i prochaine ; mais le défir que
quelques Savans ont témoigné
de voir cette f u i t e , & mes propres
réflexions, m'ont fa i t changer
d’avis. J ’ai cru q u i l convenait
de ne pas la féparer du
Difcours dont elle fa i t partie.
Je préviens aujfi le Leéîeur
que j ’ai inféré dans l ’H if-
toire de Bernoulli deux Lettres
fu r la M ar in e , que ce grand
homme me f i t l ’honneur de m’ écrire
peu de temps avant Ja
mort ; & je déclare qu’en les
imprimant , j e n’ai d’autre deffein
que de mettre dans les mains
du Public un dépôt précieux
dont il eût été en droit de me
demander compte. I l ejl vrai que
fa n s cette occcfion, ces Lettres
n’auroient jamais vu le jo u r ,
quelque intérêt que je pujfe
avoir à les faire paroître. Il fa u t
paffer l ’éponge fu r les torts qu’on
a voulu me fa ir e , ou qu’on m’a
fa i t s , pour avoir eu raifon, & oublier
des injuflices & des aigreurs
auxquelles le coeur a eu plus de
part que l ’efprit. J’ai peut-être
contribué a u x progrès de la Marine
par quelques vues utiles * ;
mais j ’ai sûrement plus mérité
encore de la Philofophie, en fa -
crifiant tout à la P a ix .
* Une Académie de Marine établie à
Br ejl e n i j f 2,/uivant Vidée que j'en ai donnée
e n i 'j f o dans J’A r td u Sillage du V aiffeau,
imprimé chef Jombert ; un nouvel Injlru-
ment pour obferver les A (1res fur Mer ,
*qui a été envoyé dans dijférens Ports de
Mer par ordre du Roi, ( voyef la Galette
de France du 6 Janvier dont
on fait ufage, &c. Voyef le Di&ionnaire
hiftorique, théorique & pratique de Marine
, chef Jombert.
a