4 2 G R O T I V S. lieu de craindre qu’en preffant trop l’ennemi
opprimé, celui-ci réduit au défef-
p o ir , ne fe porte à quelque extrémité violente
, qui change tout-à-coup la fituation
de fon é ta t , rien n’étant plus à craindre
qu’un excès de fureur, qu’on peut comparer
à la morfure d’une bête féroce qui
fe meurt. A u x vaincus ? garce qu’il eft
dangereux de tenter un dernier effort
& qu’il eft prefque certain qu’une longue
guerre peut enfin les réduire fous la puif-
fance de leurs ennemis.
I l leur eift donc également avantageux
d'accepter un accommodement. E t lorsque
la paixell conclue, il convient qu’il*
en gbfervent religieufemçnt l§s articles.