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F R A N C O I S E S DE L'AMERIQ^UE. >85
ryoj, dre à kfenne. a^oiquenousen aïons fubftance: à moins qu'il ne veuille o
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'l«« de laBonite.comme plulfec & plus
lapeche ordinaire s'en fait avec le har- maigre, fera lepôiiTon, &Ie vent^^aS
pon, ou a la ligne, ou à la traîne. Ce eft plus gras fera la c h l i / l l d^Jî^v ^
poiffon vitdeproie ôceftfortgourmand, nouïinftrLeU^^^^^^^^^
il chaiTe continuellement aux poiiTons fions la partie que lÎin n i . l m T
volans & autres petits poiiFons, dont il jours m aWs & c e^f eZ.
faitunegrandeconfommation. Oncou- fcrv" Tn foS'tems T1 f ï ï ^^
vre l'ameçon qu'on lui jette d'un mor- le fieurSe K e ^ ^ t cnnï"''- ^^
ceau de linge blanc, ou de deux plumes exademenf n' 7 ' ^ ^
blanches, l e on lefait fautillcrfî Ï S SpreW
comme fi c'étoit un poiffon volante la doSSfou's 's' n t
Bomteyaccourtdesqu'elel'apperçoiti nous aurions le t é m o i g n a ^
&fansmarchander,l'engloutîtauffi-tôti theursgraves,quiauSSÎtdeÎ ên'
maisilfautquelahgnefoitbonne, &l 'a. nire un Monftre m S chSr
mcçon bien attaché avec des fils d'ar- poiiTon
chalj car ce poiflbn eft fort 6c vigoureux, LaCaraneue f .
il a de bonnes dents, £c bien tranchantes munil^-l. ^ unpoiiTon fortcomtendreté
adtairablejla téte Ce met en fou- ces d S a i S r on
pe ou au bleu 5 le refte du corps fe coupe CarangÏÏs^rncLs n'/Pf
en roiielles, & fe prepare en différentes S r f s au fon A ^ P®"^ ^^^iftingucr
manieres.auandonlafaitmariner,pou & S S S Î e s ^" ^pe tue s , .
k conferver, on la mange avec lÎuile conique moins bTn^ff^^^ '
& le vinaigre comme le Thon- & rViT- <-„1 I Donnes.
une très-bonne viande. ' ' ^ ves^tofeni H
MonConfrere lePere DuTertredi t , S S noX
que la Bonite a le goût du Canard, & ndredVnL.ni ^
qu'elle eft demi-clfair & demi-poiàm gueur ¿ C ^ n r ' ^^
II mefemble qu'il auroitdû nouLxnli E ' en avons prisde
quer fapenfée^, & nous dii. ce q ' f S - ' ? dit voi t ,pa rLque
•tend par ces mots demi chair & de- l a la e u e í e ^ 4 n ^ ¿ ' ^ ^ ° " ' ^P^ ^ f '
m,poil^o^icars'llneprétend d re autre tennesTen . ^ f ^ r '
chofe, finonquelachairde laBonitëeft rouis il a ^ / ' " ' ' ^
auffi nourriiTante que celle du Canard grandeempenure
dontil^imagine quellealegoût-1 ¿u- t t fnéSîef &
<ira auffi qu'il dife quele Lamen in le H? »''geoi-
Marfoii^^n, l aTor t2ë ,&l eLe t r fo « S chut ee^u^n^'^^^Î
demi-chair, Scdemi-poiifon, parceque de h mer n "Î r
leurs chairs font auiTi nourriflantèrque S U r ^''/J'
cellesdeBoeuf, de Veau & de Poul ï ï ' Îom-hÎoT' ' ^^^^^^
dont elles^ntlegoût, l'apparence aclà T ^ s f e ^^^^^^^^^^^^^^
étoienc.
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