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J^il'
'ityos
1703^
408 NOUVEAUX VOYAGES AUX ISLES
le fécond ne pouvant pas être par tout,on pouifées à h deicente. Pendant que L Z
ferienie.vi T P"" Jrlandois, ils conf i rmer^ tout ce qu«
feneufe avec les ennemis j au heu qu'on je viens de dire, ,& ajoutèrent qucfi on
« ^ faire f ç a l i
feroitcouvm par eFort, &lesretran- qu'on donnèrent paOàgc auxdeferJu^rs
chemens de la nviere des Gallions & pour fe retirer en E u . f p e ? i r t £ Ï Ï 3
de B.fdan prefque inacceffibles, & par Troupes deferteroii.
c ^ Î T . ? ' % J'entrai enfuite avec k Lieuteaanir
j u on attendroit amfi e fecours de la de Roi che^ le Gouverneur où S fit
Martinique avec lequel .1 feroit facile la d.llnbution des portes queTcs W
de chaiTer les Angloxs d'autant plus . i - pe. devoient occuper ,1e K g du w i
fement que les tnalad.es qui regnoiem de la mer Scde la iiviej-e des Galion?
parm. eux en auroientd.m.nué le nom- On en fit des copies p.our le ^
dre.ians compter ce qu'ils perdroient le^ Aides-Majors,.& lÎ>rîachevaSoï
dans les aa,ons qui ne manqueroient pas ter au Fort 4 in'uniti.o;,s Î gumÇ &
defe pafler tous es joursquiferviroient débouche qm «oient encfre da.Ts
encore a aguenr nôtre ^onde, . ¡es n iagaf ins.\e Sieur B i n S Z a S n
i me dit cnfuitc qu'il avoit mter- le Fort, & & travailler à un f o n „
roge les trojs pnfonniers, & qu'ils lui fou3 la petite face du CavXr^STe"
avo.entconftamentdeclaréqu'iln'ya- garde le Donjon, ^Bnd'ô^Zxmnt
s'/n revoient «ne
i , commodé lè ¿ranchc«2nt quf cianuez,
non feulement pour avoir erelong- vroit le Donjon ^
tems en mer devant & après cette aûion^ Les Peres Jefuîtes' firent porter dans
mais encore par la maladie de Siam ¿c Je Fort les gr'os meubles de C E gHr ^
kdiiTentcneqms'etoientmifesdansces & ent r e .™deux grandes
J r r ^e n « «oient à la bois doré de Saint in
Barbadej que dans la revue qu'on avoit Ignace. Dans h guerre precedents on^^""'
fait a Marie-galante ces cinq Regimens les a voit laiflees dtns l'Eglife • m'is les """"
ne faifoient qu'environ dix-huit-cent Anglois les enleverent, & fe c W e
hommes ; qu on avoit tire fix cent hom- rent fur une barque pour les porref à
mes de tous les equipages des vaiiTeaux. Antiguesj heureufen^ent la i>amue fut
^ e regimentdeBregeisqui etoit de450. prife par un de nos Corfaires & 1«
Hommes, & environ douze-cent hom- figures rendues aux [cfuites & renU
njcs de Flibuitiers ou des milices du ce^es en leurs niches. La même chôfe
Gouvernement d'Antigues & de fes dé- n'arriva pas en cette gurne Te Don!
pendances Le François réfugié avoir jon aiant été enlevé par un fourneau
encore declare qu il y avoit beaucoup de ces ftatues furent brû ées avec tout ce
W ^ ^ r ^ l F n ^ ^TA y ^voit retiré. Le Gouverneur
t lotte & le G enml Codnngton, a qui m'avoit beaucoup preifé d'y mettre mes
ksColonels faifoientd.fficulté d'obéïr, papiers, & ce que j'avois de m e S r
K qu il y ayovt eu de grolTes gageures je ne fçai par quel préfcntiment je ny
VOHtqan
F R A N C O I S E S DES L' A M E R I Q _ U E . 40^
noj. voulus roetwe qu'une caifle de livres premier, le Gouverneur n'y voulut iaqui
fut brulee. mais confentir , fous prétexte que es
Apres que lespoftes eurent ete rc- Anglois pourroient enlever cette batte-
«lez, janfiftai fortement fur deux.cîio- rie,répéeá la main,& s'enfervir contre
fcs r La premicre, que l'on retira les nous.Nouslui fîmes voir l'impoiEbilité
canons de la batterie des Carmes, & decette, entreprifci maiseommenousle
q ^ ^ es mit dans le F m vîmes fixé à les faire feulement enm
le Fort Se la Falaife du bord de clouer, & à les laiiTer en leurs places
k ^ e r , , ou Ion pouvoir dans moinsde jeme retranchai à demander que les
f T r . ' affiits&les plate-formes fu.(rent brûlez,
d un foiTe & d une palifade. Ma raifon ce qu'il m'accorda & me chargea de ce
€t«t qae les ennemis trouvanc ces ca- foin. Avant de faire mettre Ê feu aux
Bdias Les auroicnt- bientôt defenclouez
eu forcez & s'en ferviroicnt contre
nom fans avoir Ja'peine d'en faire defcewdre
de leurs vaiiTeaux ^ & qu'aianc
plate-foi-mes , je fis encloiier les canons,
« l e s fis charger jufqu'â la bouche ^
afin de ks faire crever. Je ne fçai pas
, 1 fut leur fort, car on fe retn-a dès
une tetteri^ etabhe dans le Leu q.ue je qu'on eut mis le feu aux plate-formes
propafois, nous ferions en état de fou- & quand nous rentrâmes dans le Boura
droier le Bourg, & d'empêcher les après la retrâitedes Anglois/nourn!
vaiffeaux de s'en approcher : à quoi trouvâmes que deux canins r o Z l &
j'ajoutoiSKj^ecettebatter^eétantétablii plufieurs pièces des autres ^
avant que k s ennemis euflênt établi k Qa envoya l'ordre au Mnior Dour
fcur, Il etort évident que r^us les euf- fkir^ retirer^ les Trouas d l V e ïe
fions chagrine d'une temble maniere, fokil feroit couché, de mai i c ï eue
t ^ T J ' n ^ f ï " " R'-^^iers qui defikroien^
ta» & t de mettre le feu au bourg avant roient fur la tut eur de la fJcren?du
del'abandonner^maraifonétoitqueles Sieur Boulogne, pourfoûtenirceÎes oui
ennemis ne manqu^ro.ent pas de k faire ks fuivroiem , 'e^ ca q L X S "
en fe retirant, & qu'ainfi il étoit plus inquiétées dansleurmarc\e, & a n S
prévenu- que de kur hauteur en hauteur, jufqu'à Ven éida
iaiflcr ce loin , après qu'ils fe feroient „11 ' ^ " "
fervîs de nos maifons pour fe loger,
ou qu'ils en auroient pris ks matériaux
pour faire ks plate-formes de leursbatieries
Se ks autres chofes qui leur feroient
• ' ' •
^ourg ou elles recevroient l'ordre de
kur campement.
Cette retraite fe fiten rrès-bon ordre,
k Major & fit voir qu'il fçavoit Ton
se 1 . autr. choies qui leur k- m é t i e  Î^^SssSt t^Sust
_ neceifa^es. Le Lieutenant de Roi mouvement de nos gens v o X Sr t !
eto.tdemonfentimentpourkscanons> charger, & choifirÇnt p ^ X k
mais il n'en fut point pour brÛier le riviere l'endroit à c ô t ^ r X ^ r ^
Bourg,il efperoitauffi-bienqueleGou- r e c'étoSSLm^^^^^
verneur,quek fecours de la ^Martinique & ¿ W pot c Z ^ ^^^^^^^^^
arrivant, on pouiferoit les ennemis fi le Sieur k Févre avTc fes^SL^ner
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