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N O U V E A U X VOY
ijox, & fort j u f t e , une pieté qui la faifoit eftimer,
& refpcftertie tout le monde. Tel
ctoit M. de Gennes,quiavoiteuleCGmtpandement
de S. Chriftophle après la
Paix de Rifwik en l'abfence du Commandeur
de Guitaut Lieutenant auGouvernement
General des liles, & Gouverneur
en titre de cette Me. •
Le Sieur de de Valmeinier alors Lieu-.
tenant de Roi de S. Chriftophle, & à
prefentde la Martinique, eit d'une ancienne
Nobleile de Normandie, dont le
nom eil Cacquerai, qui porte pour ar-
Tamille mes d'or à trois roics de gueulle, deux
d l v ^ r ^ pointe. Cette famille
JiiLr. partagée en vingt-trois bran-
' ehes, tire fon origine de Guillaume de
Cacquerai, Efcuyer, Sieur de la Folie
en Valois,qui époufa en 1470. Antoinette
duBofc deRudepont. Sans entrer dans
le détail des defcendans de Guillaume de
Cacquerai, dont la NobleiFe & les fervices
ont été examinez avec foin, &
approuvez dans la recherche qu'on fit
des Nobles en i(5i5p. Sedans l'arbre Généalogique,
qui en a étédrefie par M..
d'Hozier le if Août de cette année
1720. je dois dire, que Loiiis de Cacquerai,
Efcuyer, Sieur de Valmeinier
pere de celui dont il eft queftion ici, vint
s'établir à la Martinique en 16f i . & y
amena un nombre de Domeftiques engagez,
avec toutce qui étoit neceffliire
pour faire un ctiibliiTement coniîderable.
M. du Parquet alors Seigneur Propriétaire
de rifle le reçût avec joïe, ravi
qu'un homme de qualité , quittât la
France, pour venir demeurer chez lui.
Il lui donna tout le terrain qu'il voulut,
& outre cela une exemption generale de
toutesfortesdedroits, corvées,gardes',
& autres devoirs aufquels les autres Habitons
étoient obligez non-fculemenc
pour lui, mais encore pour fes Domeftiques
J Engagez Sc Efclaves en quelque
A G Ë S AUX ISLES
nonibfe* qu'ils fulTent alors , ou qu'ils
puilent êcreàl'àvenir. Cette declaration
de M. du Parquet eft du zg Septembre
i6f4.
Le même M. du Parquet le nomma
Gouverneur de la Grenade dans la même
année comme je l'ai dit dans un autre
endroit. A fon retour en 165-7. il fut
fait Capitaine de la premiere Compa-;
gnie de Cavalerie, qui fut mifefur pied
dans les Ifles, èc en cette qualité il rendit
des fervices confiderables à la Compagnie
de 1664. en diffipant plufieurs
feditions qui s'étoiènt élevées contre le
nouveau gouvernement. L-ePere duTertre
rapporte fort au long ce qui fe pafla
en 1666. au combat de la Montagne Pelée,
& j'ai en main un Certificat de M.
deClodoréGouverneur de laMartinique,.
qui rendun témoignage authentique de
la fidélité, du zele, &des fervices, que
le Sieur de Valmeinier à rendus au Roi,
&: à la Compagnie dans différentes occafions
importantes. Cette piece que je me
difpenferai de rapporter i c i e f t du 8
Janvier i668.
Le Roi aïant retiré lès fil'es d'es mains
de la Compagnie, & les n'ùint réiinies à
fon Domaine en 1674. le Sieur de Baas
Lieutenant General de fes Armées, &
premier Gouverneur General des iiles,
aïant eu de nouvelles preuves de la bravoure,
& de la fidélité du Sieur de Valmeinier
en plufieurs occafions,, & entre
les autres, lorfque la Flotte Hollandoife
commandée par Ruiter, attaqua
le Fort Pvoyal de la Martinique, le nomma
pour premier Confeillerdu Confeil
Souverain qu'il établit à la Martinique,
par ordre du Roi le 1 Novembre
167J.
Son filsLoiiis-Gafton de Cacquerai,
Efcuyer, Sieur de Valmeinier, dontil
s'agit ici, à fervi en France dans la Marine
depuis l'année 16&7. Il s'eft diftingué
F R A N C O I S E S
D E L'AMERÎQ_UE,. ?? 7
• „„4 dans routes lesoccafions quis'y font
170J & fur tout en 1690. a^ com-
E f d e l a MAnche,o i n l f u t b l e f,l e d.' tSmc
Il fut fait Major
,ieutenant de Roi à S. Chriéclatàlajambe.
Lambert 8c Gafton Capitaines deMilice not.
de riile. Ces Officiers étant arrivez au
premier Corps-de-Garde delaErontiére
Angloife, on retint les deux Officiers dé
Mi ice, & on conduifit les deux autres
ftophle a la 1 aix uc ivnwi , milrnn étoit avec un bon nombre de fes
trouvé à laGuadeloupeen Sf f ider s Iprès qu'on fe fut aiTûré de
les Anglois l'attaquerent J^ J f pan & d'auU'e, qti'on avoit les pouvoirs
diraienfonUeu, xlfit j j r om Er c e L t pU-,^-aiter. LeS.u'rdeVal- ^ L j ,
ks rencontres oouù i f S t o u à ' " ^ q u i ampepionrietér sp,qrukie fnutrae nlets r eAgrlteizc laepsrqèus' ,b1i ena vdecs^t ^ ^ ^ '
beaucoup de g l o ^ ' - ^ - ^ " c o n t e f t a t i o n s comme on le va voir, aïant
cru que le Public ne feroit pas fâche de
voir cette piece.
DeauLuup -1
détachement des Regimens de Charlemont
Se de Fifpatrix, qui avment attaque
la droite de notre Camp. Ilyfutbleife
d'un coup de moufquet , qui lui perça la
cuiffe, Se d'un autre coup, qui lui em- Jrtkks propofez de la Capitulation
portaleboutdupetit doigt, ^esieiv c.s r q Gouver-
L fa fidejité lu^ont acquis^une fijuile ent.e M^^ k U ^^^^ ^
cftime, Sc une telle reputation, ques etant
trouvé à Paris en 1717. dans le tems
Qu'on y reçût la nouvelle d'un foulevement
des Habi tans de la Mar tinique contre
leur Gouverneur General, Se l'Intendant
qu'ils embarquerent, Se renvoyerent
en France , la Cour le fit partir aufli -tot
avec le fieur de la GuarigueSavigny,Maior
de laraêmeïfie, pour aller appaifer
ce défordre v Se on voit par l'inftruètion
qu'elle lui donna, la confiance entiere
qu'elle avoit en.lui ; le Sieur de Valmeinier
à époufé en 1700. Rofe le Vailor
de la Touche , dont il aun fils qui lert
nt^i'ii 1 n J 1 r
Hamilton Major General des Ifles. de dejfous
le went., 'desTrotipes de S.M. Bri-
A R T I C L E PREMIER.
Que les Troupes du Roi fortiront j
Tambour battant, mèche allumée, & Acccrdi
Bagages.
^ II .
Qiie les Officiers defdites Troupes
fortiront avec leurs Bagages Se Valets
quetaires du Roi. . j j j
Cecifuppofé,jevais c ^ ^ ^ ^ ^ ^ ^ ^^^^ ^^^
Javoi. commence de due del affaire de avec eux tout ul
' i n c o I q Î - d u .fultat duCon- ce applrtienf à l'Eglifc.
feil deGuerre doncya^ ^^^^^^^^^ ^^^ Capitaines de Mi- jv.
' ¡ ^ ^ S ^ Z i ^ ^ ^ lici Lieutenans Sc Enfeignés fortiront
I r G e S S pnrlesSieursde armez, Scaurontj fçavoir, lesCapitai-
^Valmei e & SachelL^L de nés fix Nègres, esLreutcnans quatre,
Roi Se Major, accompagnez des Sieurs & les Enfeignes deux.
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