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4 « NOUVEAUX VOYAGES AUX ISLES
OU prétendu d'âge, croit recompenfé car „ T ?" » ^^
ùnvrai m é r i t é , p a r d e 7 q S e z q S L S j'.fr '
h rendoient digne d'une Charge b e ^ cWa ^ l ^ !
eoup plus importante. Il étoitbonTheo- fort en defordre^*' "^treHabitation
r c . p 3 i r . u x L t r e s . Ilm.éc'ri^itVuffiïô^ lÎZlZf qu',1 eut pris polTeffion de fon emploi, toSlner
ocmemarqua qu'il avoit befoin de moi m. . ' ^ arracha mon confenteà
laMartbiqïe, poS acìrer no^re S T e " ' " « ^ ' • ^ H a b i -
nouvewbâtimen , V r eme S l a c o i - i SamtJaques à la Cabefverture
de plomb,' quek v Ï Ï nc deli au FoV'ro " ¡VcompagnaiTc
chaleurduSoleilavoitouverteSc crevée ' aHoit voir M. de
detous côte^i ce qui avoTt o S i S ^os Général des Iflc5.
Religieux de fe retirer dans i K " ^ ^^
Couvent. f' » ^ O ' « vu en 1701. ala Martinique,
- Jepartisdela Guadeloupe leMercre- '
di 3 Oótobre. Labarqueo^ù j ' é S a Î - comréta
deux jours au C a ^ t di M dami i^re OrH ' P R^l^gi^ufes de
Ouvtrnard, à qui il ftllut promette S ' a v i o n s lieu
que le Pere B e a L o n t , mo^rt dep" ! Ì Ì Ì S " ? ^ Protegeroit nos Miffionplus
detrenteans, r c v i endroi rhS L'r! ! î ^ f j " « " » - o i e n t
i l s f e ' l e di;:» le^^nraux ^e tems à l 'o. i fon mentale, quiTiol'
d'ici à deux ou trois cens ans, ce f m f S r ï t
toûjour. la même chofe Nous bûm« " ^ en parler, & de l'expliquer g —
tous jcn-eufemcnt à fa f a n t f S T f o n " " fl ^ S e S r e S ^ ^ ^ ^ ^
j e co^agnie, Je ne SS i S ^ d ^ t ^ n ^ - f ^ Î
J'arrivai à la Martinique le Samedi au P^fl^ejamais des impreffions qu'ils
foir 6 O a o b r e ; j'appris^en metta^ 1 S P"^« ' R«=l'gieux qui font
à terre, que n i P^,« ^ ^ «ablis aux Ifles, fans en excepter aucun
P r „ c „ , J s ^ â " d e î r M X r è e t S^ffpT'
utiit uuc occaiion, «ou pour lui faire entendre raifon fur
une
F r a n c o i s e s DE L'AMERiQ^UE. ^f ^
1703. uneaffaircde confequence, où il prenoit prétendu marié) qui ctoit de la Paroiflc i7oji
beaucoup plus d'intérêt qu'il ne devoit, des trois Rivieres, deiTervie par les Peres
& dans laquelle il auroit ioûtenu la R e - Carmes, amena chez lui la Damoifelle
ligion & les Miffionnaires, fi on ne l'eut Poyen fa femme prétendue qui étoit de
pas prévenu contre eux auffi fortement nôtreParoifle de la Cabcfterre. Les deux
qu'on l'avoit fait. Cur e z furent extrêmement furpris de
VaM . «vo« P"S » fervice, après l'af- cette union illegitime, dont ils ne fça-
¡¡¡mr faire de la Guadeloupe, un certain Ab- voient rien, & qu'ils regardèrent com-
HiTJû b^S.|nier,Provençal,quiétoitpairédc rte«nconcubinagepubhc&fcandaleux;
ç M Ordre^s^Carmes DechaulTez dans Js en firent leqrs plaintes auGouverneur,
Je grand Ordre de S. Benoi t , en vertu ôcenfuiteà M.Mi thon CommiffaireOrd'un
bref de la Penitencerie d'Avignon, donnateur, qui faifoit les fondions d'Inj
— — -j-.
' ' r • ' ' ' • cependantl'ADDeaicte
enfuite Aumônier des Rel igieux de gmer étant devenu Aumônier de M de
la Charité à la Guadeloupe, & il avoit Machault, il lui fut facile de perfuader
amalTé dans ces deux emp ois une fomme fon maître qu'il a voit pû faire ce mariage
confiderable, qu'il trouva moien d'aug- fans bleiTer les loix, ni fa confcience &
menter tout d'un coup, pendant que les que les Religieux ne s'y oppofoientaue
AngloisattaquoientleFortdelaGuade- par un intérêt fordide, pour n'avoir pas
loupe. Comme fa vie & fon argent lui été fatisfaits de leurs droits curiaux Cetétoient
en finguliererecommandation, il te affaire reveilla les préventions où il én'eut^
Ecclefiaftiques ardede fe dans tenir les avec lieux les où autres il au- nififl toit contre là les R qu'il nil'il ¿écrivit r-fitreiflt^ig^une i^e^u^lettre x^.^ CCe fort - fu.^t Jfu r ce
dure au
roit rifqué de perdre quelque chofe, en
affiftant les malades & les bleffez} ilfe
retira à la Cabcfterre, Scs'avifa de mapiedlà
Pere CabaiTon, qui étoit encore alors
Prefet Apoftolique de nos Miffions.
, - — L„ e Pera Bx^etduarrtuiduecs» aaiiaannct fluucccceeddeé aauu
ner deux perfonnes qui etoient de la R e - Pere Caballbn, M. de Machault ne manligion
prétendue reformée, Scquimal- qua pas de lui parier de cette affaire com
gréleursabjurationsréitcrées,n'avoient me d'une bagatelle où nous montrions
jamais fait aucun exercice de la Religion une avidité fcandaleufe, pour la perceo-
, Catholique, & qui outre cela étoient tion de nos droits. Celui-ci qui n'étoit
alliez au fécond degré d'affinité > il re- pas encore informé allez amplement de
çut foixante & fept Louis d'or pour la ce mariage clandeftin, lui repondit que
celebration de ce mariage, dont il don- ce ne pouvoit pas être à caufe de L s
na un certificat en bonne forme, après droits, puifqu'ilétoitdenotoriété publil'avoir
fait fans pouvoir, Scfansautho- q'^e que no.us n'exigions rienpourl'ad
rité, à l'infçu du C u r é , fans proclama- miniilration des Sacremens, & que ce
tions de bans, fans difpenfc, ni permif- qui était taxé pour les fepultures publifion,
dans une maifon fcculiercicn un mot, cations de bans, & autres fonftions Ecclandeftinement.
Cette affaire demeu- clefiaftiques,étoit trop peu de chofe pour
rafecrettejufqu'au départ des Angloisj avoirportélesCurezàs'oppoferàcemaalors
le Sieur Greffier (c'ell le nom du riage. On pourra voir la taxe des droits
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