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1704:
n o u v e a u x VOYAGES AUX ISLPq
Ï704. dcdd-efpoirquandilsfoiitChréticm,,u< pérknce aa'ik L K . .
Nttrts weu qu'ils y font fort portez avant cc fait Ip» n • »panaonnc tôut*a-
.¿M. tems-là j ils font aufll Souvent obfcdez diik ^MnTf
parlediablcquile.rapparoitfomdiver- fons&leurs
feformes.lcsexciteàfependre, ou à d r e q S ^
fcnoyer, les maltraite, Sclesépo^ventc fontSet L ¿ S S
tellement par fes apparitions fréquentes, l ' ' l , ® des
qu'illesfairtomber'lansdesconvllfionl « t e X put^^^^^^^
comme s'ils étoient épileptiques, & les' ZTa .LTnZl f ' ' ^^^qu'deft trê^
fait devenir maigres & décharnez com- En par lant^ M.» -, • ' ' ur . V '
me des étiques. ai oubliédeu* , . ,,
Sans entrer ici dans la difcuffion, fi qL ceuf^uF^^^^^^^ la premiere, f C Î ,
' « r^^l ce font de fimples effets de leur imaaina- ?" c ^ , ^â- ^
tion bieflee, L une o b t ^ Ä a la veîtu 3 ^^
veritableicarIemo«deeftàpréfentrem- îente&contiS^^^^
plid'efpritsforts, quifc piquent de ne ététouchXZc »
croire que ce qu'ils'ont vû? nous nou! p é i ^ a u c ^ S^^^^^^
fervons d'un remede qui les euérit ou ^fi t» " f*^ «^«"tr- ce
les délivre i n f a i l l i b j e i t î c ^ e remède
cil le Baptême : fi ce font des jeunes Lïemen^!? r oudesTrefenfans,
oSles baptife auffi-tôt S f p ^
ce font des adultes qui doivent être in- C i n i em"m ^^^^^
ftruits, avant dè recevoir le BaDtêmf- on con" e ces maux, & qui
f a i t f u ; eux les exorcifo s o^^^^^^ ricnSéfo^f
&onleurattacheauco]unepetiteCro^ Îon T i
deboisou de métal bénite felon le R k Soi e c inÄ
del'Eglife;&nousfommesconvlfu ' S foctde q^iS^^^^
par une infinitéd'experiences que l'ob- tiem onr nn^Tv
feffioncciTedanslemoment. LcLedeur r^^l f T t r h ^ ^ T' "
pourra voir ce quej'ai écrit for cette l" ube„ e iT p S r n ^ ï ' ^ " " ^ ^ ^
matiere, à la fin de la premiere partie. beni Z T u ^ T f' "
LesNegres, commeje l'ai dit dans un ttroZ.m^^l'
nôtre Religion & de noi Milleres, SueSûeSSéaû-S/nf ^ f n^
Usaäul. que les Indiens 6c lesCaraïbesj leurna- ¿ h e S a S d f ^
turel eft tout different. Ce qu'ilfaut bien en rouve r e î o S 7'
obferver avant de baptifer les adultes c™wcuncgoute quand lefervice eft
c'eftdedccouvrirceux^uioirfaät^^^^^^ ^ffL^ÎcTb™
tierdeforcierenIeurpa\: car quelques ' en fo iWant £
promefl-es qu'ils faiTent, ils le quittent par ce S dfto^us «
rarement, commejel'ai faitvoiï d-de- pouiroSerfor^^^^
vanr. Il faut différer leurBaptéme fans ?e que 4 " S
fe rendre à leurs importunitez & les te- dtnnvr.V ^^ ^ ' P^
nirau rang desCaSiécumenes, j i foÎ ? t ^ o T cT^^^^^
tequ'on^foitalforéparunelc^iu^xm
en
F R A N C O I S E S DE
tîo4. m'en ont pû dire autre chofe, fi non
qu'ils ta tenoient de leurs Peres, la tranfmettoient
les uns autres, & s'en trouvoient
bien.
^^ Le Lundi 11. Février, le Supérieur
/¡¡tlut Général de nosMiflîonsfit afl'embierau
Us A f f i - Fond Saint Jaques tous les Religieux
I m i m s qui étoient depuis fix ans d^ns les Mift
o r d r c fions, afin de leur propofcrdes'y engadn
¥rt- ger pour le refte de leursjours, en ref.
iP/-»'- nonçant aux affiliations des Couvens
fhmn, avoient en Europe.
Pour entendre ceci, il faut fçavoir que
les Religieux de l'Ordre des Prcres Prêcheurs
font attachez par leur Profeflion
à un Couvent particulier, & non pas à
une Province comme dans la plûpart
L » AM E R I Q . U E . ^ 4 f 9
eft Fils, ôc celui dans lequel il eft mort j
Sccette moitié ell attribuée à ce dernier
Couvent comme une rccompcnfè des
frais & des dépenfes qu'il a fait dans la
maladie du défunt.Cette dépouille pourtant
ne s'entend que des effets qui fe trouvent
aduellement dans le Couvent ou il
eft mort j car tout cc qui fe trouve autre
part, appartient de droit à fon Couvent
originaire.
Cette connoiffance fuppofée. Les maifons
ou Couvens que nous avions aux
Mes, n'a voient aucuns enfans, tout le
monde y étoit étranger, & peu d'entre
eux par conièquent fongeoient ferieufement
au bien de ces maifons. Ilyavoic
encore un autre abus, qui étoit une fuite
des autres Religions. Ils ontdroit de de- neceffaire de ce premier > c'étoic que les
mander à refter dans leur Couvent j & Religieux qui avoient paffé dans les Mifle
Couvent réciproquement a droit de fions toute leur jeuneffe, qui cftletems
les repeter, & de les obliger d'y venir où ils auroient pû travail er pour leur
réfider, puifque l'engagement eft reci- Couvent » étoient pour l'ordinaire obliproque
: De forte que fi un Religieux gez d'y retourner, caffez de fatigues, hitombe
dans une maladie habituelle, ou dropiques, ouparalitiques, en un mot,
dans quelque autre accident, c'eft au hors d'état d'y rendre aucunfervice j il
Couvent qui l'a adopté, & dont il eft fcmbloit qu'ils venoient manger le miel.
Fils ( pour me fervir des termes ufitez après avoir toûjours été abfens delarur
dans l'ordre ) à faire toutes les dépenfes che, ôc n'y avoir jamais travaillé. Quand
neceffairespourfonfoulagement, & à l e même la charité qui doit être entre les
garder, nourrir & entretenir jufqu'à Religieux, auroit étouffé les murmures
la fin de fes jours. Sien échange le Re- ^Je ceux qui étoient demeuiez au çouligieux
acquiert quelque bien, ilappar- vent, & qui avoient paflé toute leur vie
tient inconteftablement à fon Couvent, dans l'obfervance, & dans le travail,cette
fans que le Provincial , ou quelque au- même charité nepouvoit pas empêcher
trcSuperieurquefepuiffeêtre,cnpuiffÈ ceux qui y revcnoient de penfer qu'ils
difpofer en faveur d'un autre Couvent, alloient être à charge à leur couvent,
Il n'y a qu'un feul cas où fa dépouille & qu'au lieu de foulager leurs Freres J
peut être partagée} c'eft quand il meurt en leur aidant à porter le fardeau de la
dans un autre Couvent que le fien, dans Religion, ils alloient leur en augmenlequel
il demeuroit en vertu d'une obéii- ter la pefanteur par le foin, les peines
fance de fes Supérieurs, & dans lequel £c les dépenfes qui feroient neceflaires ,
il joiiiffoit de tous les droits de fuffrage, pour les foulager, ou les guérir Ils
autres dont joiiiffent les enfans du avoienthontcd'yparoîcre les mains vui-
Couvent.EncecasfadépoiiilIeeftparta- desi ôc ce qu'ils emportoient avec eux,
géc par m.oitié entre le Couvent dont il ne pouvoir pas manquer de porter un
pré-
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