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NOUVEAUX VOYAGES AUX ISLES
i7or. legrédetouslesautresReligieuximaisil laquelle il m'inftituoit Commiflaire &
avoir compris dans ce Bail les terres de la Vificeur de k MiZn ™ 1
ParoifleaveclamaifonCuriale &toutes voi T e î n uVamÎ Î ' V "" '
( r o u v r e ' ? " ' ^ for. que nous le LaSSuTS^^^^^^^^^^^
de, r ^ r reconnoitre en cette qualitf & tuf f i - '
Nous trouvâmes cette maifon t^és- SomSllon Jl é S
mauvaife, & d'une mal propreté à faire BedaH^ H',
peur, ilyavoit unReliglu^- ?e la ^ o - geneÏÏcufsSSïrÂ'
ne grande maladie, qui l'avoit réduit à Après'les cérpmnni.. •
l'extrêmité.LePereNavieresarrivalorf- do2a cinqiou7sarPe^T5^^™
que nous étions prêts de nous mettre à preWr
table. LePereBedaridesl'avoitenvoyé LEnTtaTdesZreV.?-^
avertir de nôtre arrivée, & il avoit ap- de " m X ^ la^I? ^
D é s q u e i u s e û m e s d î n é , l e P e r e S u - Sc^ S S e f
peneurgcneral, fit lire la Patente, par
C H A P I T R E VIL
Vefmp^wn du G^iarmr de l'Eftern. Manage d^un Gentilhomme Gafcon.
— ' E f t e r r e eft un Bourg à trois taillez par les cotez & par le deiTus
l eucs de la petue Rivicix. comme on tailleJe bouis,VulacharS'
S. avois ete mecontent de le; ce qui les rend fi forts & S s
bloiteSredansle.grLdcsroutcsTu p"" S a u o tL^ £ nfaifcnT'""
dpVerAillpi rp^o^^» t, • j ^ les mailons qui terminent ces
cke. ' des chemins de fix avçnuës, n'aïent nen de grand ni de fù
mlnae ^ ^ ^ toifcsde large, tirez au cordeau, perbe pour la m.r.Vr. I ' p S
lEfl^rr. dont les coftez foSt bordez de plufieur t^Ïre e 1 s n h '
rangs de citronniers plantez e î hayes, b e aSp plrce ûiUcs 'o"t du'
qui font une épaiiTeur de trois à quaere goût & nnclm^J rh ï - r
pieds, fur fix ifept pieds de hau'teur, fe N ^ r d ^ F r a n c t ""
Le
Beauté
des ohe-
FRANCOISES DE L'AMERIC^UE. ZJJL
e tetrain eft tout plat , &uni , la de large^parÉagé en deux chambres bafles
terre eft gralle, bonne, & profonde j Sc & deux hautes, avec un efcalier.fous lecomme
nous étions alors dans la plus quel y avoit une petite dépenfe. Letout
belle faifon de l'année, on ne pouvoit étoit de charpente, bien paliiïadé de
fouhaiter un plus beau tems, ni de plus planches, couvert d'eiTentes, bien probeaux
chemins, pour voir avec plaifir pre & bien meublé. Là cuifine étoit au
ce beau.païs. fond delacouravecl e magafin, unco-
LeBourgdel'Efterre étoit bien plus lombier en pied, une Ecurie & une matconfiderable
que celui de la petite Ri- fon pour lafamille des Negres qui fervipi
p T.tinlAnîn-t-Hpcmnirnns érnipnfHp Voient le Curé.Elle étoit compoféc d'uii
1701.;
viere. La plûpart des maifons étoient de
charpente à deux étages, bien prifes,
• paliiTadées de planches,couvertes d'eflentes,
occupées parde riches Marchands,
bon nombre d'Ouvriers, de Cabarets,
deMagafinspourlesHabitaris, qui compofoient
plufieurs rues droites, larges,
& bien percées} en un m o t , tout fe ref-
Negred'environ quarante-cinq ans, de
•fa femme à peu près de même âge, Se
dedeuxenfans mâies de quinze à feize
ans. L e derriere de la maifoin étoit occupé
par un aflez grand jardin fort bien
entretenu : le tout auffi-bien que le Ci -
metiere, étoit renfermé dans une granfentoitde
la polltclTe du Qiiartier, qui de Savanne clofe de hayes de Cin oneft
celui du beau monde, la demeure du niers, qui dépendoit de la Maifon Cu-
Gouverneur, le lieu où fe tient le Con- riale.
fcil,& où lesHabitans font les plus riches. Le lendemain après la Mefie nous al-
E^lifide L'EglifeParoiffialen'étoitpasmagni- làmes faluer M. de Galifet, qui com-
4'Èjîiw fique, mais on pouvoit s'en contenter, 1 • ,, ,
C'étoit un Bâtiment de charpente de
quatre-vingt pieds de long fur trente de
large, dont le comble en enrayeure étoit
propre.çElle étoit planchée tout au tour
avec des baluftres & des contrevents.
La Sacriftie étoit propre & bien rangée,
l'Autel bien orné, lesbancsàpeu
près demêmefimetrie, & l'efpace qui
regnoit entre les bancs, couvert d'un bon
plancher. Il y avoit même une Chaire
pour le Prédicateur. En un mot nous
trouvâmes toutes chofes en bon état, &
le Supérieur General eut lieu d'être bien
content de l'Eglife 5c du Curé, dont
tout le monde loiioit extrêmement le zèle
, la pieté, l'exaélitude & le bon exempie.
mandoit toute la Colonie en l'abfence de
M. du Caflè Gouverneur, qui étoit allé
en France. Il demeuroitavec M. dePaty
un des L ieutenans de R o i , dans la Mai -
fon de M. du Cafie. Cette Maifon étoit
fur une Habitation confiderable, que
M. de Paty faifoit valoir en focieté avec
M. du CaiTe.
M.duCaiTequcfesfervicesScfonmerite
ont élevé à la Chargé de Lieutenant Ge- càfe
neraldesArméesNavalesduRoi, n'étoit G"«'^«'"-
encore alors que Capitaine de Vailfeau, "¡"^f'
Sc Gouverneur de la Tor tue Se Côte de ming»e.
S.Domingue.Car ccsGouverneurs n'ont
pas la qualité de Gouverneurs de S. Domingue,
peut-être à caufe que la partie
principale de cette Ifle appartient aux
C'ctoit le P. Bedandes qui deiTer- Efpagnols. Ce Seigneur après avoir acvoit
cette ParoiiTe depuis trois ans Sc quis de très-grands biens dans fe Gouplus.
Cette Eglife étoit un peu hors du; vernement, àlaprifedeCartagene, Se'
* La Maifon Curiale qui y étoit dans les deux pillages de la Jamaïque,,
OiTO/f. jomte, confiftoit en un corps de Logis étoit allé en Cour. On difoit même,
de trente-fix pieds de long fur dix huit qu'il ne retourneroit plus à S, Domingue,,
¡•ii|l.= .M, ' . : '