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F R A N C O I S E S DE L'AMERIQ^UE,
11703, Sfpuis les fervir de nôtre mieux, & les compagnie, pour faire figure Scgardef ' '703^
reconduire plus loin quand ils voudroient le bagage de leurs camarades j de forte
fe retirer, en mettant dans les pieces des que ces obfervateurs s'en retournèrent
boulets de moindre calibre enveloppez bien perfuadez que toute la Côteétoic
de filaiTe avecunebonnechargedepou- garnie, quoique nos Troupes cuifent
dre. Sur le midi la Flotte fe partageai changé de place en fuivant les mouveles
vaiiTeaux de guerre avec une barque mens des ennemis,
mirent en panne devant le Baillif, aiant Nous n'avons jamais pû fçavoir quel
chacun quatre ou cinq chaloupes ou ca- avoit été leur deiTein dans ce mouvemenE
nots à leur arriéré, pendant que tous les s'ils l'avoient fait Amplement pour reautres
bâtimens firent route, comme s'ils connoître nos forces, ou fi véritablement
ils avoient refolu de faire une
defcente au Baillif pendant que leurs
petits bâtimens nous attiroientdu côté
des habitans ; car il eit certain que leurs
Troupes réglées étoient toutes dans leurs
vaiiTeaux de guerre} mais aïant remarqué
que nous étions par tout fur nos
avoient voulu faire leur defcente au quartier
des habitans qui efl- à deux lieiies
fous le Vent du Baillif.
Le Gouverneur fuivit avec fa Cavalerie
le détachement de la Flotte, pendant
que le Lieutenant de Roi fe tint
fur la hauteur a ^ uprès d^e la riviere des -I ».Liw.ja lDUL lur no
Peres, pour être a portée de s oppofer a gardes, ils prirent le large, & les bâti
ce que les ennemis pourroient entre- mens qui étoient allez du côté des ha-
, - , , bitans les aïant rejoints, ils fe mirent
Les VaiiTeaux de Guerre s'aproche- prefque hors de vuë} ils ne tirerent iamais
rcnt de terre fur les deux heures j quand un feul coup pendant toute la canonadc
je les vis à portée, je fis tirer un coup que nous leur fîmes, quidura plusd'unc
de canon de laTour, qui n'arriva pas à heure Se demie. Nous fçûmes dans la
beaucoup près jufqu'à eux, ce qui les fuite qu'ils y avoient perdu du monde
fit approcher davantage,jugcant que nous & qu'ils avoient reçû beaucouo de nnl
n'avions que de petits canons, & qu'ils bou ets.
pouvoient venir impunément reconnoî- J'avois ordonné à nos gens de mrt
trenos retranchemens Les autres bat- tre un affût neuf au canon qui était
teries firent lamemechofe} mais quand fur la Tour , par oubli ou nar neal
nous les vîmes à demie nnrfpp &• mêmp , "^gu-
. . . ........ _ « . ecnauirelauta nors dei'aftut, brifa l'éfdcs
autres. Ils reçurent plufieurs coups fieu en retombant, & fit deux piroüe -
fans nous repondre ; & pendant ce tems- tes, dont la derniers penfa me brifer les
la eur barquerangealacotelepluspres jambes. Je ne fçai fi les Angloiss'aperqu
elleput, en remontant versleFort, çurent de ce comrc-temsi mais un de
apparamem pour découvrir fi nos re- leurs vaiiTeaux s'approcha de la Tou?
tranchemens etoient garnis jufques par plus prés qu'il n'avoit encore fait ie
delà le Fort. On ne l'inquiéta point du crus qu'il nous alloit canonner, & 'e¿!
tout comme on auroit pu faire, parce voïai dire aux autres batterie de re
qu on avoit eu la precaution de laifler doubler leur feu, je fis une telle dÎli
lesDrapeaux arboi^z fur les Tranchées gence à remonte'r a piece fu in affût
avec cmq ou fix hommes de chaque neuf, qu'elle fut en état de tireïencoîc
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