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1703 4^6 NOUVEAUX VOYAGES AUX I S L E <î
jufqu'à la demie-Lune, que les Mer- W 1
Ions du Cavalier n'ér'oielt rafez q jufqu'à fix poûces au deiTus de la Guee- fceomurw^/e î i £ ' mu.rmur« dans l'af- ,703.-
«oùilliere. & que les Decombre , qui ^ hV
étoient tombées dans le FoiTé, ne S M.l^ r ^ 1«
voient pas rçmpli à la hauïeur'de t^o s & Î ^ ù Î
pieds, de maniéré qu'il v avoit encore °r f que fi on preprèsdeneuf
pieds L profondeu ^^^/efolution d'abandonner le ForÎ, il
à-visdelaBreche, quetoutlerefteé oit
net, que les paràpL oient nuUc. quiétoientavec
xnent^ndomm'agei, u o ^ Z " ^ o ' T oe ^ Î e rOffi
tranchement de la cuerncdécouverte , S f ensdan™^^
aue vmgt hommes pouvoicnt vuider en L? Jl j! A , ' '
fix heures de tems les Decombres de la f f v attendu qu'il n'y
Breche, rien n'étant fiaSTcomme e tu' ' f des An-
Major, & les Officiers de miÎicrcm I" l^Fortetrouvez
le matinavec moi L s l a vifite que j W eî l'h Z^T "
<3ue nous en avions fait, pouvoient le Te ni rJ •
témoignerj qu'ilreftoitenLctrorsVa! Ja fubftancc de
nons dans le Cavalier, q S poTvS tTl ^^^«•^'"«tiledelemetbraquerdanslaBreche
Sfa^ftene T
•les^paniers, 8c les futaiUes éÏnt foute; rl^T^mS''^"
preces, &Ic Fort étant fourni d'un bon M. r me retirai,
nombre déballés de cotton nour fa.Ve "l pI^'fi- àM.deGabaret,
<^ans unmomentdesépaT^eLT &d Îll'^'T Z f r
tranchées où il en fcroit befoin Te L « après quelques coups de
voir fort fenfiblement la faci :té dedé fc?"
fendre laFortereil-ej & que q ^ ^ ^«cepenîne
le Cavalier ferait emporté' n^l t Z ne point nommer,
avions le Retranchemen?de la citîrne l â . ^ ^ ^^ Anpour
nous retirer, & pour nou^vS f > H...
fendre, fi on le ju^eoft a pZos^ où que je nel'aurois ^
pour paiTer de l'aitfe côtL'e iT^-Jie^e ^ ^
des Galbons,fanscrainted'étrecoupez II dir hÎk T -
ni inquiétez dans nBtre retraite. ^ ' Î oi e qSî falloir ' ^^
On peut croire que je ne manquai oas T^nn u' ' ^es
d'être interrompu bien desfoTs TauCn d'un oumefitbiendes^
objeftion S ^iel'^q^ef- n'cfei" W '
•tions, leplus fouv4nt inutiles, & hors p " cu'ffc^^oi'^r
depropos, & toûjaurspleines d'aigreu SnJ,s a u f e & S^^les
& d'envie de mcLrbicn-tôt finir Z ^ ^Çavoient auiîi, s'éparfeigno.
de ne m'en pas a^pa cevoi/ fu' î s l L f ? ' "^-^^"-me^u,
n^ais M. Augcr, auprèsdualclTéZ" dor le fcn P^^" '
^..ant dit tout bas^e ne] , , ^ u ^ Îouv^ ^ r ^ à J ^ i ^ ^^
que
F R A N C O ' I S E S DE L'AMERIQ^UE. 417
m . que les premiers porteroient des faci- qui ne pouvoicnt pas s'ctnpêchcr de
nés, ^ceux qui les furvro.ent des plan- l'cntendÎc} que fçivcz-vous S t il
" â t ^ e S ^ t f Iqùelques'-uSs, c T w ^ ; u^e"^^^^^
conSt eLoe du fn^^^^^^ ^ ^ d e guerre, il l'a communiqué a peudc"
ï r i foiTe i qu après eux gens. Si j'ofois parler, vous convien-
- e^S driezavec^moiqSela pro^StTon que
eche les , & enCuite les gens armez , fait M. le Lieutenant Gene^ral cft pleine
que les premijs arnvant au Foffé le de bon fens, & marque faarandeeW
combleroientdefafcines. lesfecondsy riencé, &fôn p r o f o n d f ç a v S nXr
mettroient leurs planches, les autres miKtaire. 8c qïe fi on peid cett^^^^^^^^
oe ^ ^ Î ^ ^ Î - Î ^ ^ S - , - s - cela . s de . .
fe retire, à couvert de la R.^re'des oîteSÎ de quVlqLun £
Gallions , ou les ennemis n'oferoient ' ^^ rutaesen
jamais fepréfenter; il ajouta qu'il connoiflbit
le génie de la nation Angloife,
8c en particulier celui de leur Général,
j „„ ^"v-i^Ln-o-uu» ruLues en
rapporter avec le Gouverneur à la prudence
du Lieutenant Général. 11 eiLcertain
que Mt. Auger fit une très-grande
qui ne cherchoit qu'à fabe-";oi;-7 & à voXt^nXSveTlL
dire dans le monde qu'il avoit empor- qui fa foiënt iTrTus
téuneplace, oufonPere avoitécho'ué, o\ n ' a u ^ ^ s Ï l l s ItrScl'ti
quil fallow contenter fa vanité lans qui mk l'Ifle à deuxdTgts Sfa ^e "
.expofer a y etre force d'une maniere mais il- étoit nommé G?uvernem de-
Saint Domingue, & fembloit ne plus^
leloucier de la confervation de la Guadeloupe,
m des mauvaifes manoeuvres
du Lieutenant Général; de forte qu'il'
fut determiné qu'on abandonneroit la
xpofer à y etre torce d'une maniere
qui lui feroit plus honorable , ôc cnmême
tems fatale à quantité d'honnêtes
gens qui periroient, fi on s'obftinoit de
défendre la Forterefle.
Un certain perfonage qui étoit venu
avec lui de la Martinique , le feconda
merveilleufement bien dans ce defiein Fort. Les Anglois en furent avertis dès,
TT , , , la nuit même par deux Soldar« rlf. u
Heroique quoiqu'il ne harangua pas ; Compagnie de^du Charel qui I f o t e
on dit qu'il fit plus que s'il avoit ha- rent • mais foir nn'il. ^^ ûelerte-
ciers de> pill ume 8jc,r 4d'uépcéàe toquuis leécsoOicfnfic- chofé
prélens : les louanges du Lieutenant
Général, fon habileté dans la conduite
des plus grandes affaires, 8c la confiance
qu'on devoit avoir dans un homme
conlbnimé dans le métier delà Guerre,
8c zélé jufqu'à l'excez pour le bien
du public, étoient toûjours à la tête des
_ -j- 1. MU lie a iujiig.
naipnt qu'il y eutde l'àrtificedansie
peu de fecret qu'on avoit gardé dans,
cette deliberation , ils fe tinrent dans,
eurs portes, Se fe contenterent d'ufer
leur poudre 8i leurs balles fur le Donjon,
8c fur le Cavalier, auquel, ils ne
pouvoient plus iairc de mal.
Le Vendredi r j . Avril on envpia.le.-
difcoun, do„tU a,ig„o,c ceux M.Jor B„„erau L Z a ^ U ^ ^ ^
ïfi.-