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•JcARifcûfe contenir, tje point aller k s de Cochenille, deVanilk, pardel^ar- 17®«
S r les w t r e s ,& entretenir toujours gent en barres ou roonnoyé, duTabaç,
e Commerce fur le raêqiepied. & autres marchandifesi & des que 1«
lÎn'eftpermisàaucune Nation, fous Negoceeftachevé,laVQie4'eauietrou-
H''^' (Me]quepretextequecepuifl;èêtre,d'al- v£é$wchée, le^^ftairure, le Bâtiment
( i r £tiaiteVcbezlesEfpagnols. Ilsconfif- prêt à mettre a la voile. Mars cela ne.
S^- quent fans igiferieordetous lesBâtiipens fuffitpas, il feut trouver un expedient,
P'' qu'ils peuvent prendre, fojt qji'ils Jes afin que ceux qui ont achete les martrouvent
ffioiiaici fur leprs Côtes, fpiE ehan.difes les puiflent vendre On expofe Ma^un
qu'ils les rencontrent à une certaine dif- pour cela au Gouverneur, & a fesOffi- ¿^/«^
u a c e p a r c e qu'ils fgppofent qu'ils n'y cjers qu'on manque d argent pour ache--
fi?ntqy^p0ur faire le Commerce, & ter les vivres dont on a befoin, & pour
poûr être eonvaipeus de l'avoir fait , il ' payer ce qu'ont pris pour accommoder
fu&qy'ils trouventdans le Bâtiment 0» le Bâ;tim,ent, & on le fappl« de .per^
df's marçb^ndifes fabriq-yees chez eu%0U' mettre qu'on puilTe vendre des marchandiË
l'argent d'Eλpagne. difes au prorata de ce qu'on doit acheter
' Ce fwnt leurs loix aufquels on ne man-- ou payer. Le Gouverneur & fon Conque
iamai? de trou ver bon nombre d'ex- feilyconfententaprislesgnraacesqu'ils
ceptions. Ènvoici.quelqucs-unes. jugent à propos de faire,. & oa vcntf
Lorfqu'on veut entrer dans quelqu'un quelqiies caiffes de marchandifes, afin
de leurs Ports pour y faire le Gommer- que le gros de la Cargaifon que ces
ce, on feint qu'on a befoin d'eau, de Meflîeurs, ou leurs Agensont achete,.
. bois,-de vivres. On envoyé un Placet puifle être vendu publiquement fans
Î Z au Gouverneur parMOffider, qui ex- qu'on s'en puifle plaindre r parce qu'on
mtr pofe les .befoins du Bâtiment. D'autres IXippofera toujours que c eit ce qu on a
fois c'efl: un maft qui a craqué, ou une permis aux Marchands Efpagnols d
& voye d'eau eonfiderable qu'on ne peut cheter des Etrangers Ainiifedebtoient
Mnils. trouver, ni étancher fans décharger le en ce tems4a les plus grofîes Cargai-
Bâtiment, &lemettreàlaBande.On fons.
détermine le Gouverneur à croire ce A l'égard de cellesqui font moindres,,
qu'on veut qu'il eroye, par un prefent & dont les Barques Angloifes, Hollanconfiderable
qu'on lui fait. On aveugle doifes, Françoifes & Danoifes font orde
la même manière les Officiers dont on dinairement chargées, on les porte dansabefoin,
& puis on obtient permiiEon les Efterres,c'eft-à-dire,aux lieux d'emd'entrer,
de décharger le Bâtiment,, barquemensouembarquaderes, quifonS
pour chercher la voye d'eau, & remet- éloignez des Villes, ouauxembouchutre
le Bâtiment en état de continueKon res des rivieres. On avertit les Habivoïage.
Les formalitez font obfervées tans des environs par un coup de Caon
enferme foigneufement les marchan- non, & ceux qui ont envie de trafiquer
difes > on met le Sceau à la- porte du' viennent dans leurs canots pour faire
Magafin par laquelle on les tait entrer,, leur emplette.- C'eilparticuherement lamais
on a foin qu'il y en ait une autre nuit qu'on fait ce commerce. Mais il'
qui n'eft point fcellée, par laquelle|off faut être fur fes gardes, toujours arme,,
les fait fortir de nuit, & l'on remplace' & ne làiiTer jamais entrer dans le Bâtice
que l'on ôte par des caiflès,d'Indigoment plus dé inonde, qu'on nefe trouve'
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