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596 NOUVEAUX VOYAGES AUX ISLES
C H A P I T R E III.
Les Anglois s^approchent de la Bafe-Tem de la Guadeloupe.:Ce mi Ce pafTe
entre eux & nous jufqu'au jour de leur defcente. '
de batterie en batterie aux endroits "o' ùî pour fe rendre au
il y a du canon } ou bien avec des boettes
de picrrier dans les lieux où il n'y a
point d'anillerie.
L'on fit borda- auffi-tôt tous les retranchemens.
Les vaiiTeaux Anglois fe
trouvèrent fur les huit heures par le
travers de la pointe du vieux Fort i &
comme ils étoient très-proches des Saintes,
ils envoïerent deux chaloupes ar-
An- TOées pour faire defcente dans la Terre
i e Z i T ' - t c'^ft-à-'l're dans celle des deux
aux eft fous le Vent. Les habitans
Sawus. qui y étoient reftez, lesreçûrentfi bien
qu'ils les obligèrent de regagner leurs
vaiiTeau-x fans avoir piî mettre à terre.
Ils paiîerent hors de la portée de nos
canons du Fort & du Bourg, & s'éloignerent
de la terre en fe faifant remorquer
par leurs chaloupes, de crainte
que les courans & le calme qu'il faifoit
alors ne les portafTent fur la pointe
iie la riviere des Peres d'où ils auroient
•eu peine à fe retn er.
Armée voifinage nous donna moïen de
/reconnoitre la vérité du rapport que le
Lieutenant Raby en avok fait. Leur
Flotte étoit compofée de 4y. voiles,
Bailhf, & cotoyer les ennemis, afin
d'être en état de s'oppofer en cas qu'ils
voulufient' tenter que que defcente.
Il m'avoit envolé devant lui pour montrer
à nos Officiers d'Infanterielespoiles
que leurs compagnies devoient occuper
le long du bord de la mer depuis la fortic
du Bourg Saint François jufqu'à la riviere
du Pleilîs, & m'avoit chargé de
faire tirer fur les ennemis fi leurs vaiffeaux
venoient à portée de aos batteries.
J'avois fait monter un canon de
douze livres de balle fur la tour que
nos Peres avoient commencé d'élever au
bas de nôtre habitation, maisdontnous
avions été obligez de difcontinuer la fabrique,
parce qu'on avoit eu befoin de
tous les maçons pour travailler dans le
F o r t , de forte qu'elle n^avoit encore que
neuf à dix pieds de hauteur} je l'avois
fait rempHr de pierres & de fable pour
foûtenir la plate-forme du canon.
J'envoïai dire aux Canoniers des batteries
de Saine Dominique & de la Madeleine
de ne tirer qu'à demie charge
quand ils verroient que le canon de la
tour auroit commencé à faire feu, afin
d'attirer les ennemis plus près-de nous,
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