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N O U V E A U X ' VOYAGE S AUX ISLES
I 7 0 4 . Fcjudice confiderableauxMiffions,qui difFercr la conMnfi^. ^
ccoic de fixer pour toil ours, Scd'atra- In.' 1» '^"'i-crcccrct, oc dc mmrnEmm
ëippisfàiis ceux qui le fouhaueroienc, & qui au- dès-à-nrefenr r^ ^i.. «"SES
W ' T " "" «bligé de lesVai> e a S d r è uÎ
i t x a m Î n ' î ' r ; '' qu'àcequ'i í euíTcnt donné des m a i
reufe. & auro.en: ecendu, & iait fleurir Parquet.SeigneurPropriéÎaire d" kM. r
Z t i ' fidesperfonnesquejcne dnique,'faifoîi parie de nÔrrc
dois pas nommer, m rapporter lesmo- Fondation, ainfi que le Fond SaiS^S
In^di ag,r n-eufîent remué ques, dans'ies hau^teurs duqueld£cs "
f i n í h T ? ' " " ' s'étoientniche2.Nousaviomcomi?"enc1
Le ¿ îvrirM' l r^' Í^T'"' - • quelques années une habitat'nl
onV.. R / auxPitonsduCarbeCi de forte
Î f l u e ? / ' pourreha- & des loix du païs, on ne pouvait S
b. uerfonpretendumanage: il lui écri- en retrancher aucune partie, quand mé?
vitea memctems, qu'il s'attendoit que me ces terres n'auroient pas'été d ^ r l
nousnetrouvions plusderaifons, pour ferves que le Propriétaire s'étoit c o l
fer.
'm
F R A N C O I S E S DE L'AMERIQ^UE. 461
• MnV Roi- Ceux qui s'étoient établis furnôtre ter- 1704:
Nous nous étions oppofez à la prife rain du Fond de Saint J a q u e s , n ' eXe n t
paschaiTez fi aifémeiti ils'foit nreSt
me Is fe fentoient foutenus, ils avoient qu'ils n'étoient point fur nos terres dÎ
paiTeoutre, & avoient commencé à de- forte que le Juge ordonna n ^ S Ê
fncher notreterrain. JepriaiM. leGé- roient irDent;if.c t« r
n é i . l d ' e m p é c h e r l e s f 4 e ^ s d e c e t t iX T n T e u T h r ^ l ^&^ r j S
pation en retraftant les conceffions qu'il Roïal de toute l'Ifle\ m'avoï n r i é l f l -
avoit données, puifqu il contoit Iqu'il que temsauparavant d'exam n i ï f r u r
Z L '' l^fJ^ScSP^Î^ ^ P'-®- ^^^efûr qu'il étoitcapable dé la c h S c
pos de défaire ce qu'il avoit fait, mais d'Arpenteur qu'il deiiandok Te fiS
Il me dit de me pourvoir pas les voies appeller nos ?arties nos voifin, nn
orjnaires.&mepromitdenes'enpoint reconnut les ancienne hnrn« ^
mêler. Se de laiiTer le cours libre de la Partiess'étantïo^fr..r - ' ^
Juftice. Comme je n'en attendois pas Furent L^dlnSf^^^^^^^
tant,jem'en revins fort content. & j e& nous a c c om^ â t ^ e s i
affigner tous lesHabitansj ceux qui s'é- avoit t r S r^roo S H
toient placez fur nôtre terrain des Pi- mer n ^ f t i t L ^ / r r n ; ^ H'
tousfurentbientôtcondamnezàdéguer- modique dont
p i r ,& à tous nos dépens „dommagfs,& & lu? cel rent
mteréts. Après que la Sentence ifur eut Pour les a u ^ / q é o em Î l S r i c h t
cte fignifiee, nos Peres jugerent à pro- de nous no.,. W o. proches
pos de leur laiiTercesmêmts terres à ti- fance d e l ^ r ^
îre de rente foncière rach^taWe'^dl ^ c^^dt r n ^ i i i s t o ^ u f S
merde l'ordonnance, c'eft-à-dire, à cinq après cr f^mc là reviendroient
p o u r c e n t , p o u r f a i r ê v o i r à t o u t i ; m r U o u ^ ^ ^^ ^^
de, que cen'étoitpaspar un motif d'à- minai fept ou L^pt c e z
vance que nous avions pourfuivi leur n'euffions^as eu^fi nos Peres^"'
condamnation, mais par la neceffité où été un peu moLs n egSn s
nous étions de conferver nos droits. ncgiigens.
C H A P I T R E XI
MaMe extraorànaire dont les Beftiau. furent attaquez, qui tombe
enfuite fur les Negres.
[ L y avoit déjà fept ou huit mois
I qu'il couroit dans toute rifle
une maladie fur les beftiaux,
qui fit mourir une quantité
prodigieufe de chevaux, de boeufs,
de moutons & decabrittes. Comme notre
habitation efl: fîtuée d'une maniere,
que nous avons plus befoin que beaucoup
d'autres de boeu fs de cabroiict,j 'obfervai
avec attention les fimpcomes de
Tom, IL
cette maladie, pour tâcher d'en ffarentir
les nôtres ; je vis donc chez plufîeurs de
nos yoifins qui firent ouvrir les boeufs
qui etoient morts chez eux, quelefoic
f les poumons de ces animaux étoienc
£cs & retirez, & les inteftins retreiïïs
fecs prefque comme du parchemin '
quoique le rcfte des parties nobles fuf!
lent dans leur état naturel. Ce qu'il v
jj'oit de furprenant, c'eft qu'on trouvoii
^^ " " les
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