Remarques fur l ’Obfervation des Hollaridôis dans la
nouvelle Zemble en i 597.
Je détermine la Réfraélion horizontale, tant en hiver
qu’en été ; puis je déduis de mes Obfervations répétées,
les Réfraélions à différens degrés de hauteur, ou du
moins quelques-unes de ces Réfraélions ; au moyen
defquelles, & avec une hypothèfe telle que celle de
M. Caffini, fur la hauteur de la couche réfraétive de
l’air, on calcule toutes les autres Réfraélions. A la fuite
de ce Chapitre, on trouve une Table de Réfraélions,
calculée félon cette hypothèfe , pour chaque degré de
hauteur. J ’ai déterminé la longueur du pendule qui bat
les fécondés à Pondichéry , ainfi que l’obliquité de
l ’écliptique; & en comparant cette obliquité à celle qui
a été obfervée cent ans auparavant par M. Ri cher à la
Cayenne , il en réfiilte une diminution de 3 1 fécondes. -
La Comète qui parut en 1769, m’a donné lieu de'
faire plufxeurs Obièrvations, dont quelques-unes avoierit
pour objet de connoître la parallaxe de cette Comète.
J ’ai obfervé avec beaucoup de foin les intempéries
du climat de Pondichéry, & je donne des Obfervations
météorologiques fuivies pendant vingt-deux mois, &
qui font fiiffifrntes dans ces contrées où les ■ faiions
yarient peu d’une année à l’autre; enfin j’ajoute des
détails fur différentes produétions du pays, fur le fo l,
les eaux, &e.
J’ai levé géométriquement le plan topographique des
environs de Pondichéry , & j’ai déterminé la pofition ■
du haut d’un coteau, qui eft à l’ouell de cette ville ; cet
endroit pouvant fervir aux Vaiffeaux pour reconnoître
cette côte très-baffe, & où Pondichéry n’efl vifible
que lorfqu’on efl prêt d’y arriver.
J ’ai mefùré les dimenfions d’une pyramide ou tour
d’un Temple des Gentils qui efl à Vilnour, petite ville
Indienne à deux lieues de Pondichéry, & j ’en ai frit
graver la figùre.
Dans le Supplément, je rapporte une Lettre que
j’écrivis de Pondichéry à Don Eflevan RoxasyMelo,
à Manille, fur ma traverfee de cette ville à Pondichéry
par le détroit de Malacca. On trouvera dans cette Lettre
des Remarques concernant la navigation par ce détroit,
& quelques correétions faites aux Cartes. L ’efpèce de
détail dans lequel je fuis entré fur ce fujet & fur la ville
de Malacca, m’a paru d’autant plus néceffrire que nos
.Vaiffeaux d’Europe qui vont en Chine, paffent très-
rarement par le détroit de Malacca, & que par confisquent
cette navigation ne nous étoit pas affez connue,
ni l ’importance dont peut être le pofte de Malacca
pour le commerce de Chine. Après cette Lettre vient
un Mémoire fur les Mouflons des mers de l’Inde , &
fur les différentes routes que l’on fuit ou que l’on peut
fuivre pour aller à la côte de Coromandel, foit du cap
de Bonne - efpérance, foit des îles de France & de
Bourbon. Je fixe dans ce Mémoire, d’une manière plus
précife qu’elles ne l’aVoient encoré été, les limites ou
termes des mouflons au nord de la Ligne dans les