fécondes pour un an; j’ajouterai ici qu’il eft plus que vrai,
ièmblable que les 43 2 mille ans de Bérofe ne font également
qu’une eipèce de période aftronomique, qui renferme le même
nombre de révolutions de l’équinoxe, en foppolant la pré-
teflion annuelle de 5 4 fécondes de degré, comme lefuppofent
des Brames de nos jours.
Il réfulte de mes autres calculs, que les 43 2 mille ans de
Bérofe & des Brames font une période aftronomique, arrangée
avec beaucoup d’art & de finefîé pour lui faire renfermer en
máme-temps un certain nombre fixe de révolutions de
l ’équinoxe de 2 4 mille ans chacune; ce que les auteurs de
cette période n’ont pu faire qu’en fuppoiant l’année divifée
en mille parties égaies. II y a donc tout lieu de préfumer
que le nombre 43 20 0 0 , quoique divifible par 24000, &
indiquant par cette raifon que la révolution des fixes ell
de 24 mille ans; que ce nombre, dis-je., eonfidéré fous ce
rapport, n’eft pas feulement un nombre entier, mais qu’il
doit en même temps être regardé comme un nombre fractionnaire,
indiquant auifi des millièmes d’années; ainfi au
lieu de 43 2 mille ans, ce fera d’années.
io-oo.
En conféquence, je prends la durée entière du monde
eitimée par les Brames de 4320000 ans, & la durée du
quatrième âge, felón eux , de 432000 ans ; je retranche
de l’un & de l’autre nombre les trpis zéros de la droite, alors
il me refie 4320 ans & 432 ans; or, ces deux nombres
forment deux belles périodes anomaliftiques , qui ont
entr elles le même rapport qye la période de 60 ans dont
ja i parle plus haut, a avec la période de 600 ans; en
3-Pphqnant, en effet, à ces deux dernières périodes les calculs
qu’on
qu’on a vus ci-devant pour les périodes de 60 ans & de
600 ans, je retrouve exaélement les mêmes réfultats.
11 ne refte plus actuellement aucune difficulté, & Bérofe
s’explique mervéîileufement bien ; car à la place de 43 2 mille
a n s , il ne refie que la période 43 2 ans pour les dix Rois qui
o n t régné, félon lu i , à Babylone avant le Déluge.
Etant évident, par ce qué je viens de dire, que les
4 millions 320 mille ans pendant lefquels doit durer le
monde, félon les Brames, font une période aftronomique
ée4320 ans, combinée avec la révolution entière des Fixes,
fuppofée par eux de 2 4 mille ans, il n’eft pas moins évident
que l’époque qu’ils affignent en conféquence à la création
néft qu’une époque aftronomique qui remonte 3Bp 6 ans
[avant J. C . au refie, il fe peut que cette grande période de
4320 ans n’ait pas été reconnue par des obfervations
aitronomiques. II fuffit en effet que les périodes de 60 ans,
de 432 ans & de 600 ans aient été une fois bien établies,
alors on aura vu que la période de 43 2 ans comportoit
[exaélement les mêmes élémens que celle de 60 ans, .& par
un calcul fortfimple, on aura pu trouver la période de 4320
|ans , en multipliant par dix la période de 43 2 ans : enfuite
■quelque Oblervation aftronomique aura fervi de point de
[départ.
11 ne me refte plus qü a dire un mot du Saros ; il ne fera
plus la période de 26.00 ans, c’en fera une de 2 ans — •
J IOOO.
j®11 — , c’eft-à-dire, 125)6 jours. Or , il eft bon de faire
oblèrver que ces 12p 6 jours ramènent exaélement la Lune
[à fon apogée félon nos Tables & félon celle des Brames
que j’ai publiée dans mon Mémoire ; pendant que la période
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