égard à l’air extérieur ; pendant que le thermomètre , expofé
en plein air, marquoit 3 4 , 35 & quelquefois 36 degrés
de chaleur; d’autres thermomètres comparables, placés à
côté de ma pendule dans cet appartement, ne marquoient
que 25 ou 26 degrés, en forte qu’il n’y avoit jamais, même
dans les plus fortes chaleurs, de plus grande différence que
d’un ou un degré & demi du matin à i’après-dînée. Je faifois
auifi mes expériences pendant la matinée entre 8 & I0
heures: les voici.telles quelles font fur mon regiftre. J’en
rapporterai une fouie dans le plus grand détail, par où l’on
verra la méthode que j’ai mis en uiàge.
Préparatifs pour les Obfervations.
Le 15 Juillet, j’ai fait placer à côté de celle de mes
pendules à fécondés, deftinée aux expériences, un foliveau
de frx pieds de longueur & de trois pouces d’épaiifour fur un
fens, & de fix fur l’autre pour les expériences fur la longueur
du pendule qui bat les fecondes ; ce foliveau étoit
folidement attaché, & de façon que je pouvois, d’un feul
coup d’oe il, voir les arcs du pendule d’expérience & de la
pendule à fecondes.
Le fil que j’ai employé eil: de la même elpèce que
celui que j’ai employé à Manille, & que j’ai apporté avec
moi; un thermomètre étoit placé à côté, du ni.
J’ai meforé aujourd’hui la longueur de ce f il,- auquel étoit
attaché, depuisrfept à huit jours, le poids de cuivre dont
je me fors dans mes expériences. Le thermomètre marquoit
% 5 degrés ; j’ai mis le fil à fa longueur exactement,
Le 1 7 , à 9 heures, j’ai mefuré la longueur du fil, b
thermomètre marquant 2 4 degrés j ; je l’ai trouvée exaffe;
en forte que le fil ne s’eft point alongé depuis le 1 5 que
je l’avois mis de longueur.
D étail des Obfervations.
Le 19 , à 8h 2 7 ' o " , j’ai mis le pendule en expérience,
& avec la pendule à fecondes, en lui failànt parcourir des
arcs de 5 pouces 5 à 6 lignes : donc,
8 h 2 7 ' o " . . . I . " concours. A r c s . . . 5P 5 1 f .
8. 5 7 . 2 3 . . . . 2 .' concours. A r c s . . . i . 3.
p . 33. 3 0 . . . . 3.® concours. A r c s . . . o. 3 £•
Nota. Avant ces expériences, j’ai meforé la longueur du
fil ; il étoit exactement de la longueur de l’étalon, de façon
que l’étalon ne mordoit ou ne touchoit (aux termes de
M. Bouguer) que de la quantité fuffifante, pour qu’il ne
pafsât pas trop librement par-deiîùs cette tête ; car en pouffant
légèrement, il paifoit par-deffus ; ainfi le fil étoit de
la longueur qu’il failoit. Le thermomètre marquoit h - 2 6
degrés.
Le 20, après avoir bien vérifié la longueur du fil
d’expérience ( le thermomètre 2 6 degrés ) , & l’avoir
trouvée comme hier, j’ai mis le pendule en expérience &
iavec la pendule à fecondes,, à 8h 3 1 ' 30" ; donc ,
8h 3 1 ' 30*. . . i-«cr concours. Arcs. . . 4 P 9 1
9. 2 . o . . . . 2.* concours. Arc s. . . • 1 . o.
p. 39. 3 8 . . . , 3.®,. concours. A r c s . , “ o. 4 § .
10 . 1 6 . 3 0 .. . . 4«e concours, Arc s. . . o. i,|*
Le 2.1 , j’ai vérifié, avant tou t, la longueur du fil
a expérience, le thermomètre marquant .24/ degrés j , l’étalon
paiïoit fans peine par-deifus la tête du cône, de manière
cependant qu’il ne iaiiîoit aucun jour , il touchoit au contraire