
 
        
         
		Lifte  des  Obfervations faites  en  Europe,  qui  ont fervi de  
 comparaifon  à  celles que fa i faites à  Pondichéry. 
 Immergions. 
 ■Le.29  Mars,  par  M.  Wargentin.  . . . . . . . . . .   1 3h  36'  34' 
 Le   3  A v r il,  par  le  même    13 .  32.  30. 
 L e   21  ,  par  le  même      1 3 .  5 2.  4 t . 
 Le même  jour,  par M.  Maraldi        1 2 .  4 9 . 39. 
 ï  Le  28  ,  par  le  même............................................    14 .  4 4 . 29. 
 L e  même  jour, par M.  Meifier..................................   14 .  4 5 . 13. 
 Le   28  A v r il,  à  Greenwich.....................................  14 .  35.  7 . 
 L e   30 ,  par  M.  Wargentin.........................................  10.  1 6 .   38. 
 L e   même  jour,  par M.  Maraldi.    .................   9.  1 3 .  3 7 . 
 L e  même  jour,  par  M.  Meifier...............................  9.  1 3 .  4 2 . 
 Le   8  Ju in,  Émerfion  par  M.  Wargentin..............   10 .  33. 13 . 
 L e   même  jour,  par  M.  Maraldi...............................  9.  50. 20. 
 Le   même  jour,  à  Greenwich.....................................  9.  40. s  6. 
 Longitude  de  Pondichéry,  déterminée par  l’angle  horaire  
 de  la  Lune. 
 La  détermination  des  Longitudes  terreilres  par  i’angle  
 horaire  de  la  Lune  a  été  jufqu a  préfent  très-peu mife  en  
 uiage,  quoiqu’elle me  paroiiîë  mériter de  l’être  à   beaucoup  
 d’égards. 
 C e   fut  principalement  pour  faciliter  l’ulâge  de  cette  
 méthode  que  M. Pingré entreprit  le  calcul  de l ’État du Ciel,  
 dans lequel on trouve,  année  1 7 5 7 ,   cette méthode  très-bien  
 détaillée  &   très-nettement  expliquée  :  on  y   voit  que  lleeft  
 de  la  plus  grande  brièveté,  &   quelle  fè  peut  facilement  
 pratiquer  par  un  fèul Obiërvateur ;  avantage  que n’ont point 
 les  autres  méthodes  connues  des  diftances  de  la  Lune  au  
 Soleil  &   aux  Étoiles. 
 M.  l’abbé de la Caille, parmi les Mémoires  de l'Académie.  
 année  1 7 j  p ,  en  a  donné uirfrès-détaillé fur  lés  obier varions  
 des  Longitudes  en  mer  par  le  moyen  de  la  Lune;,  on  
 remarque  qu’il  combat  la  méthode  des  angles  horaires.  
 M.  de  la  Caille  propofe,  à  la  place  des  angles  horaires,  
 une  autre méthode  dont  il  détaille  tous  les  avantages. 
 J’honore  à  tous  égards  la mémoire  de  ce  célèbre  Aftro-  
 nome ;  mais  je  ne  dois  pas  diffimuier  ici  que  l’ufage  &   
 l’expérience m’ont  appris,  pendant  onze  années  de  voyages,,  
 qu’il  s’eft  trompé,  en  croyant  combattre  avec  un  avantage  
 décidé  la méthode  des  angles  horaires ;  &   que  la  méthode  
 qu’il  nous  a  laiiîee  à  la  place  n’efl:  pas  auiiï  iimple,  auiîi  
 courte  &   aulfi ailée  à  pratiquer  qu’il  l’avoit penfé  &   qu’il  le  
 dit  dans  lès  Mémoires. 
 On  trouvera  les  preuves  de  ce  que  j’avance*  répandues  
 dans  la  fuite  de  cet  Ouvrage,  à  meiùre  que  l’occafioij  me  
 les  fournira.  Je  me  contenterai  de  faire  voir  ici  que  quand  
 même  cette  méthode  ne  procureroit  pas  lur  mer  tous  les  
 avantages  que  l’État  du  Ciel  de  M.  Pingré  lembloit  faire  
 eipérer,  on peut  au moins  l’employer  à  terre  avec beaucoup  
 de précifion, en  le  fervant  d’un bon  quart-de-cercle  de  deux  
 a trois  pieds  de  rayon,  comme  j’ai  fait ,  &   d’une  excellente  
 pendule  à  fécondes ;  inflrumens  dont  doit  être  muni  un  
 Aftronome  ioriqu’il  voyage. 
 M. du Séjour a  déjà  préiènté  à l’Académie  plufieurs  déterminations  
 fort  exaéles  des  Longitudes  terreilres,  que  j’avois.  
 obfervées  à Madagafcar  par  la méthode  des  angles  horaires ,,  
 & qu il a pris la peine de calculer par fes  formules analytiques ::