changent de réfultat feulement de 9 fécondés; on peut, pour
ne pas rejeter i’oblèrvation, augmenter le premier réfultat
dans le rapport de 9 à. 7 , félon la méthode des probabilité
de- Simpfon ; l’on peut donc fuppofer que la différence des
méridiens entre Paris & Pondichéry, eft à peu de chôfe
prè> s dJ e j Tni 1 o ! 1 1 Il o .
Je crois devoir avertir ici que j’ai fuppofé, avec M. Hatley,
la différence des méridiens entre Londres & Paris * de 9' 2.0",
au lieu de 9 ' 1 6" , qu'il femble que les Anglois aient adopté
aujourd’hui.
J’ai de plus fait ulàge des obfervations de M. 'Wargentin,
faites à Holme ; ces obfervations font rapportées dans les
Éphémérides du Père Hell pour l’année 1 7 7 1 ; & je trouve
que M. W argentin a obfervé l’immerfion du 3.0 Av ril, que
l’on a vue à Paris & à Pondichéry.
O r cette obfervation comparée à celle cTe M. Maraldi,
donné la différence des. méridiens entre Paris &
Holme x d e . . . . . . . . . . . . . . ......................... I ^ 2,f
'BO
NO
Et comparée à celle de M. Meftier..................... . 1 3- I . 0.
J ’ai fuppofé par un milieu. ................................. 1 . 2. 38. 30.
D ’où il s’enfuît que la différence des méridiens
entre Paris & .Pondichéry , ferait de. . . .... ...: * 5- ?• 52-30*,
Réfultat tiré des autres obfèrvatïons.
Par les Obfervations des z i & 2 9 Mars*'. . ¿nÈy 5. 9. 43. 0.
Par celles des 29 & 3 1 . . . . . . . . . . ............ .. . y . 10. 9. 0.
Pai; celles des 31 Mars &. j.. A v r i l . . . . . . . y. 10. 7 . 0.
Par celles des 5. & 7 Avril . . . . . . . . . . . . . 5. 9.. 5 6 . - 0.
Par celles des i 6 & 2 1 . . . . . . . . . . . . .. . «>. . • j . 9. .59- °'
Par celles des 2 1 &. 2 3 . . * . . * ♦ . .............. r. d . y . 1.0. 14 . 0..
Par celle du 3 0 obfervation torrefpondante. *. . y. 9. 5 2. o.
Par celles des 3 & 8 J u in .. . *. A io> 29. : o.,
De ces huit réfultats, le dernier, celui qui provient de
l’obfervation du 8 Juin, s’écarte un peu des fept autres ;
niais il ne change que de 4 fécondés leur réfultat moyen,
& comme l’obfervation de M. Wargentin eft marquée bonne,
je l'ai fait entrer dans le réfultat moyen, aux mêmes conditions
que l’obfervation du 28 Av ril, de M. Maraldi.
En prenant donc'un milieu entre les fept premiers
réfultats, - je trouve la différence d e ► . . i h i o ; o n g "
Et en employant la huitième, 10. 4. o-
La différence des deux réfultats eft de. . . . . o. o . 4 . o.
J’augmente.donc le.premier d’une demi-feconde,
dans ie rapport de 8 à 7 , ce qui me donne. . ,5 . 10 . o.. 30.
J’ai trouvé par les obfervations faites à Paris,, .
comme on a v u . . . . . . . . . .................- • • $• I o . . 1 i . o»
La différence des deux réfultats eft d e .......... . — o. 10. 30.-
Et comme il y a de part & d’autre le même noifcbre
d’obfervations pour chaque réfultat, la probabilité
eft îa même pour i’un comme pour i’autre , & je
n’ai pas cru pouvoir adopter l’un de préférence
à l’autre; je prends lé milieu entre les deux, &
je fixe îa Longitude de Pondichéry, de. . . . . 5* IO* ° •
On pourra remarquer que je n’ai pas fait ufage de toutes
les obfervations que j’ai faites, & que je rapporte; c’eft que
je n’ai pas trouvé d’obfer valions faites à Paris ou à Londres
allez près des miennes ; & que je n’ai pas voulu employer
¿’obfervation faite ailleurs ; c’eff-à-dire, dans des lieux dont
la longitude eft mal connue,. & par des Oblèrvateur's que
j’ai foupçonnés trop peu exercés alors. Au relie , je crois que
les dix-fept réfultats que je viens de donner font bien iuffifans,
&que d’après eux on peut établir la longitude de Pondichéry,,
telle que je la viens de conclure, de t o ’ é"..