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Donc angle réduit au côté feptentrional de la
pyramide, de...........'...... ... . . . . . . . . . y y A 6' i 5* o'".
ôtant l’angle entre le centre de la grande pyramide
. & Je côté feptentrronai en apparence de la petite
pyramide , & que j’ai* trouvé de............... o. l y . 10. 9.
On aura l’angle réduit au- centre de ia pyramide
, de ................ y 6. 49. o. o.
Par une méthode différente, j’avois déjà trouvé le
même angle à 6 fécondés feulement de différence
: mars quoique j’aie pouffé dans les calculs,
le fcrupule jufqu’aux fécondés,, je lés ai négligées
comme affez inutiles dans le réfultat ; & j’ai
iuppôfé l’angle à la Méridienne, entre Je centre
de la grande pyramide de Vilnour , de. . . . . . y 6. 49, q. o.
Regardant cette pyramide comme uii point de Îa côte
plus fixe que les ruines ou étoit mon Obfervatoire, je'
me fuis particulièrement appliqué à en bien déterminer b
pofition.
La diftance de cette pyramide à mon; Obfervatoire, que
l’on trouve ci-deffus, eft un milieu entre trois réfeltats,
tirés des trois plus grands triangles de ma Carte, furiefquefs
je ne loupçonne pas plus de 3 0. toifes d’erreur , encore les
angles à Vilnour ont-ils été conclus.
Nous y étions ailés dans le deifein d y faire une ftation;
il avoit été un temps, lôrfqu’Eder Alîlian en étoit le maître,
que nous n’euifions pas effiiyé de difficultés,, mais nous ne
nous étions pas preifës alors, dans l’idée & la perluafion que
nous trouverions encore, la pagode déferter, ou que nous
ferions toujours les maîtres de' monter dans fa pyramide,
comme nous l’avions été à Chincacol. Nous fumes fort
trompés, les. Brames étoient revenus, &. malgré les fer-vices
que nous avions rendus aux gens de Vilnour pendant la
guerre, en les recevant dans nos limites & nos murs, il
n’y eut pas moyen d’obtenir des Brames de monter dans la
tour; ils nous dirent, à M. de Willems & à moi, qu’ils
ne le permèttroient qu’en leur apportant un ordre de Nabab.
Je jugeai que la chofe ne méritoit pas ia peine de foliiciter
un tel ordre : j’avois encore préfente à i’eiprit l ’hiftoire qui
étoit arrivée lorfque je mefurai la hauteur de cette tour. Les
Anglois de Madras, jaloux Sc inquiets, auraient peut-être
encore cru voir ici quelque myftère. On fera fans doute
curieux d’être au fait de cette hiftoire, je la rapporterai dans
i’article luivant.
La diftance de cette pyramide à la méridienne & à la
perpendiculaire a été conclue , non-feulement par la diftance
de cette pyramide à l’Obfervatoire, mais encore par la distance
au clocher de Circé & à Virapatnam. II .s’enfeit que
la grande pyramide de la pagode de Vilnour eft plus iùd
que fendrait où j’ai obfervé, de 10 4 1 ',9 9 , 8c plus occidentale
de 4448 ',07.
La pagode de Vilnour ne fe voit pas de fort lo in , non
plus que la ville de Pondichéry ; toute cette côte eft fi baflè
qu’on ne i’aperçoit, pour ainfi dire, qu’au moment où l’on
y arrive : le feui endroit un peu élevé de cette côte, que
ion ne voit pas encore de fort loin , eft le coteau fur lequel
eft la taupe dont j’ai parlé dans l’article fécond ; cette taupe,
formée d’arbres de pagodes, exifte depuis bien des années,
& ia façon finguiière dont ces arbres fe reproduifent, fait
que, félon toute apparence, ils exifteront encore long temps.
Cet endroit, le feui remarquable de la côte, méritoit
luffi d’être exaélement déterminé ; ce que j’ai fait encore
C c c c ij