peine de le vérifier. Enfin, fur les retards fuppofés à ma
pendule, d’après les hauteurs correfpondantes, j’ai réduit les
longueurs ci-deflus du pendule à celles qu’il doit avoir, On
les voit dans la Table fui vante.
centièmes. centièmes.
Juillet. 1 9 ................., ......................... 3 é p 7 1 25 •+•
................................. •••'•• 36- 7 - 2 6 2 3'
......................... ................... 3 6. 7 , 2 6 4- 20.
2 3 ............. 3 6 4 7 , 28 -t- 20.
2 6 . ................ ' 3 6 . 7 . 25. •+- 32-
2 7 ............................................ 3 6 . 7 . 2 6 .
28 — .— • • • • 3 6 . 7 . 24 -t- 33.
Par un milieu............................................ 3^r 7- 2 5
Nota. Je rapporterai, dans le Volume fuivant, la vérification de ma toife
avec celle de i’Àcadémie, que garde M. Tillet, & dont l’étalon eft chez
le fieur Lennel. Je donnerai, à la fuite de cette vérification, la formule dont
il convient de fe- fervir poûr déterminer le centre d’ofcillation Sdans les
expériences fur le pendule, qui fe font avec un globe fuipendu à l’extrémité
d’un fil, &c.
A r t i c l e s i x i è m e .
Obfervations fur l’Obliquité de l ’Ecliptique.
J ’a i donné à i’Académie, en 1 7 5 7 , un Mémoire fur
l'Obliquité de i’Ecliptique, que j’avois déterminée en 1 7 5 1
& 17 5 6 , avec le quart-de-cercle de fix pieds de rayon, qui
eft à l’Obfervatoire royal. J’ai conclu de mes Obfervations,
l’Obliquité de l’Éciiptique pour la fin de 1 7 5 3 , de 2 f
2.9 ' 16" 3f " , 20.
En comparant à cette Obliquité celle qu’on déduiioit des
oblervations du fiècle précédent, principalement de celles
¿ e Watterus, en 148 7 , j’ai trouvé que cette Obliquité avoit
p a n s les M e r s d e l’ I n d e 459
diminué de 34" f " , 2 j en cent ans, depuis 148 7 jufques
en 1753.
M. l’abbé de la Caille, après avoir diicuté avec la plus
prande fagacité les Obfervations de Watterus, ne fait pas Me'm- AaA,
0 D £ année 1 7 4 p ,
difficulté de conclure que quoiqu’il ne prétende pas décider rage s a.
la queflion de la diminution de l ’Obliquité de l'Écliptique, il
croit qu’on efl bien fondé à admettre cette diminution, quoique
petite à la vérité, mais quelle lui a paru afe^ fenfble polir
mériter qu'on y ait égard dans les réduélions que l ’on fa it aux
obfervations anciennes.
Ce fut dans les mêmes vues de M. l’abbé de la Caille,
que je traitai cette matière en 1 7 5 7 ; je travaillois pour
lors à rédiger les oblervations de Bouillaud. Je finis mes
recherches en concluant que ceux qui ne voudroient pas
admettre la diminution de l ’Obliquité de l’Ecliptique, telle que
je trouvais cette diminution de y f 4 par fiècle, pouvaient en
app lier aux obfervations futures, que j ’y confentais; mais que ',
comme il n'étoit pas en mon pouvoir de difpofer des obfervations
à venir, je croyois que je pouvais m’en tenir à ce réfultat, ¿é
que je réduirois par-là les obfervations de Bouillaud avec toute
l'exaélitude que l ’on peut en attendre, que c'étoit la feule chofe'
que je m’étois véritablement propofée.
Je traite aujourd’hui cette matière d’une manière plus
préciie, & ¿*elt dans cette vue que je rapporte les obfer-
vations que j’ai faites à Pondichéry des hauteurs foifticiaïes
du Soleil en Décembre 1768 & Juin 17(39.
Ce h’efl guère que dans la Zone torride ( dit M. Bouguer ) Flguer ¿t Ta
éf proche de l ’Équateur, quon peut ôbfèrver l’Obliquité de
1 Ecliptique avec une ajfe£ grande précifion ; les hauteurs:
M m m ij