caché par l'horizon le 2 Novembre, il dut leur paroître <fc
même te 8 Février, ce que la relation ne dit point.
Si les deux grands hommes dont fai parlé, qui ont tant
travaillé pour expliquer l’obfervation des Hoilandois, n’ont
pas aperçu cette contradiction, c’ell qu’ils ne fe font attachés
•qu’au prodige , & qu’ils n’ont pas penfé à comparer g
relation qui le précède avec celle qui le luit.
Bareints & fes compagnons d'infortune, ayant vu qu’ils
s’étoient trompés , auront vràifemblablement laiffé lûbfifter
leur erreur, 8c d’après elle, iis auront bati un roman :
Bareints, dis-je, aura voulu donner aux Phyficiens matière
à exercer leur génie.
Mon opinion donc, efi: que le prodige que les Hoilandois
dilent avoir vu dans la nouvelle Zèmble, doit aller a cote
de celui dé la dent d’or, 6c mieux encore, avec celui du
lever & du coucher extraordinaires du Soleil obferve par te
anciens Egyptiens, 8c rapporté parHérodote.
A r t i c l e .q u a t r i è m e .
* Obfervations fu r Us . réfraélions, a différentes hauteurs
au-deffus du niveau dé la M er, toujours à 4 6 fu is
environ au-deffus de fon niveau,
A p r è s avoir déterminé la réfraétion horizontale à Pon-
dichéry, je paffe aux Oblervations que j’ ai faites pour avoir
les réfraélions à différens degrés de hauteurs au-deffus de
l’horizon pour le mcm» lieu.
* Ces’ Obfervations ont et# lues à l'Académie royale'des Sciences, , J
fon aflbnblée du l - j Novembre 1774..
Nous avons for cette matière, deux excellents Mémoires
de M. Bouguer, dans les volumes de l’Académie, quand à
la partie théorique ; mars cet iffoftre Géomètre s’eft contenté
d’un trop petit nombre d’obfèrvatrons : il a trop accordé â
ja théorie; & l’on voit par les différences qu’offrent fès
réftiltats, que les oblervations demandoient à être bien plus
multipliées qu’elles ne l’ont été ; auffi M, Bouguer a-t-il foirt
de nous avertir, dès le commencement d’un defos Mémoires,
que rien ne l ’affnre qu'il ait obtenu1' les quantités moyennes dans
les réfraélions qu’il rapporte.
M. Bouguer dit de plus qu'il a un peu diminué les réfractions
obfervées pour mettre entr'elles une certaine loi, & pour mieux
concilier les obfervations les unes avec les autres ; mais je dirai
ici, avec tout le relpeét dû à la mémoire d’unli grand homme,
que des obfervations doivent s’abandonner, bien loin de les
corriger; & que il l’on n’a pas pius de fojet de doute for
l’une que for l’autre , on doit les employer toutes telles qu’elles
ont été faites, fans aucune préférence, fans aucun changement
& fans chercher à les alfojettir à aucune théorie.
Cette diminution:, faite, par M. Bouguer à fes réfraélions
obfervées’,. fait Ikns doute que là Table les repréfente toutes
trop petites. . . ’
Pour’moi, m’étant particulièrement attaché â ce genre
Jobiervations' pendant mon le jour à Pondichéry ; je les ai*
multipliées un fi grand nombre1 de fois, & j!y ai apporté une
attention fifcrupuleofê, que je crois pouvoir me flatter d’avoir
obtenu une quantité moyehne-bien plus approchante de la
traie que celle qui arlervî debafe à M. Bifoguer pour caf-
ctdef fe- Tafafe ; auffr je trouve'conftamrrfénT fes réfraétionil
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