440 V o y a g e
R É S U L T A T .
Des Ob s e r v a t io n s à i o d 2! y " de hauteur apparente.
J O U R S
du
M o i s .
H A U T E U R S
apparentes. ;
O b s e r v é e s
H A U T E U R S
C a l c u l é e s . RÉFRACTIONS.
d . \M. S. D. M. s. A4 j,
Janvier 7 . 10.. 2. 7 9- 5 <5- 4 2 5- a 5
9 10 . 2. 7 9. 5 6. 52 . , 5- . m
1 0 ' 10* 2 , 7 9 - 5<i- 59 p i m
8
1 1 . ÍO. 2 . 7 9- 57- l 7 '■ 4 . 50
*3 . 10 . ;2. 7 9- 57- 9 4- 58
■ 14.. 10 . 2 . 7 9- 57- É P I 5- 0
U 1 0 . 2 . 7 9. y d . 38 5 - 2 9
16 10 . 2. 7 . 9. 5 7 . 0 5- .7
1 9 ' r o . 2. | | n 9- 57- 2 5- 5
J u in ... 16 10 . 2. 7 . 9- '57- 1 1 4 - s-5d
Juillet 24. I 0- 2 . 7 ■ 9- J<>- 5¿ 11
2 7 10 . 2 . 7 9- 5 7 - 18 ü 49
R cira cl. moy. ............. — ------- 5- 6
R é s u l t a t des Observations à s I d " t/e haut. appar.
D. M. j. D. M. s. M S.
Janvier y I 4 * 2 . 6 1 3 . 58 . 18 3- 48
9 T4 - 2 • 6 1 3- 58. 1 3 3- 53
10 1 4 . 2 . 6 1 3 . 5 8 . 2 6 3- 4 0
1 1 ■14. • 2 . 6
CO
i-'s
re,
4 6 3- 2 0
*5 1 4 . 2. 6 13. 58. 2 7 39
19 * 4 * 2. 6
Si/l
<30
1 9 3- 47
3 . 4 1
Toutes ces obfèryations m’ont paru affez exailes, & font
en affez grand nombre pour efîâyer d’y appliquer une des
hypothèfe
hypothèfes reçues des Aftronomes, afin de voir fon accord
avec l’obfervation.
La première hypothèfo qui s’eil préfontée à mon idée, &
la plus fimpîe de toutes, eil celle de M. Caflini; l’on peut
voir íes Éle'mens dAftronomie, page / y .
Ce célèbre Aitronome Juppolè la hauteur de la puiflànce
réfraélive de l’a ir, d’un certain nombre de toiles ( de deux mille
par exemple ) , & lüivant la règle des réfraftions que fouffrent
les rayons de lumière, en paiîant dans différens milieux,
il trouve, la réfraéiion horizontale étant donnée, celle qui
convient à tous les degrés de hauteur apparente d’un Ailre.
Cette hypothèfe fuppofe, il eil vrai, que les rayons, après
avoir rencontré la furface réfraélive qui les détourne de leur
première direélion, viennent droit à notre oeil, fans iôuf&ir
d’autre réfraéiion : au lieu qu’il y a bien de l’apparence ,
dit M. Caffini, qu’en traverfant l’atmofphère, ils paffent
continuellement d’un milieu plus rare dans un plus denfe, &
forment une ligne courbe, &c.
Mais, comme cette courbe dépend des différentes dilatations
de la matière' réfraclive à différentes hauteurs au-deffus
de la furfàce de la Terre, ce qui n’efl pas encore bieii parfaitement
connu, ajoute M. Caffini, cet Aílronome fe contente
de fa méthode, par le moyen de laquelle on peut, dit-il,
trouver avec facilité les réfraélions à peu-près de la même
quantité que par les obfèrvations immédiates.
En effet, M. Caffini ay.oit obfervé la réfraéiion à 1 o degrés
de hauteur apparente, de 5 ' 28 " ; par fon hypothèfe, il la
trouva de 5' 28" pareille à i’obfervation. Voyons fi cette
hypothèfe s’accorde également avec les obfèrvations faites
dans la Zone torride.
Tome I. K k k