H. M. S. T. D . M . H. M . S . T. !g H. M . ' s. r.
7- 58. 7 . 4J 4 0 . O 2'. 5 1 - 5> 3° 1 1 . 25. 1. 38.
8. 0. 1 7 . 30 40. 3° 2. 49. 4 6 . 0 1 1 . 2 5. 1. 4 5 .
8. 2. 2/ . IO 41. 0 2. 4 7 . 36. r o 1 1 . 2 1 . 1 . 4 0 .
8 . 4. 37. 10 4 1 . 3° 2. 45 . 2 6 . r o 1 1 . 25. 1. 40.
Midi par un milieu à ................................... *• m . 25* r * 4 1*
La c o rre c tio n . . . . . . . . . . . . . — o . o. 17.
Donc midi vrai à ............................. |...................... i l . 2 5 . 1. 24.
L e 1 4 Juillet
À 5h 1 ' 2 2 " , l e Soleil pointe.
5. 2. 2 1 , ie bord du Soleil au fil fixe de la lunette.
Le Soleil a paru fubhement & précîlement à l’horizon
de la mer, c’eil-à-dire, que j’ai aperçu un petit trait ou filet
de lumière qui a doré l’horizon; & ce filet étoit le SoieiL
Cet aflre parut bien différemment l’hiver dernier, il reffem-
bloit à une portion très-fènfibie d’un fluide agité qui fefaifoit
voir fiibitement, au-deflùs même de l’horizon de la mer; de
l ’inllant où le Soleil a paru, jufqu’au moment où il a touché
le fil fixe horizontal de la lunette du quart-de-cercle placé
fur o o d 0 0 ', il s’eft écoulé 5p à 6 0 " , pendant que cet
hiver il ne s’éeouloit que 3 5 " ; & cependant le Soleil mon-
toit cet hiver un peu plus obliquement. Une autre chofe à
remarquer, eil que le Soleil a paru avec beaucoup cFéclat
même à l’horizon ; car j’ai eu beaucoup de peine à lùpporter
là lumière l’inilant d’après qu’il a paru , & j’ai eu befbin
d'emprunter le fecours du verre en fumé ; quele quart de Ion
globe à peine étoit au-deffus de l ’horizon, pendant que J’hiver
dernier, je fupportois ailément la lumière de cet aflre, tant
qu’il n’étoit pas élevé d’un degré au-delîùs de l’horizon
rationel.
Il efl donc évident que dans la Zone torride, l’air efl
beaucoup plus condenle en hiver qu’en été; quoique la
différence de température de l’été à l’hiver ne loit pas à
Pondichéry, de plus de 5 à 6i le matin, & de 13 à ijpf
dans l’après-midi. Il m’a paru naturel de conclure de ces
oblervations, que dans les pays feptentrionaux, fi on obfervoit
le lever du Soleil à l’horizon de la mer pendant l’été &
pendant l’hiver, on trouveroit une prodigieuiè différence
dans ces deux failbns ; que pendant l’hiver l ’air doit y être
condenlè à un point que le Soleil n’eft en état de fe faire voir
au travers de l’atmoïphère, que lorfqu il efl déjà élevé au-deffùs
de l’horizon de la mer ; que i ’air doit par conféquent former
dans ces pays pendant l’hiver, comme dans l’Inde, un faux
j horizon au-deffùs de celui de la mer; d’où j’ai conclu que
I loin de voir anticiper le lever du Soleil dans la nouvelle
Zemble, on devroit au contraire le voir retarder. Cette
j obfervation m’a rendu très -fuipecle celle des Hollandois
dans la nouvelle Zemble. On ne peut pas dire que la réfraction
à ce fécond horizon doit être plus grande, parce que
1 air y efl plus condenië. C e fécond horizon étant plus élevé
que le véritable horizon de la mer, la réfraétion doit auflï
y être moindre ; c’eft en effet -ce que je trouve par mes
oblervations, .comme on le verra oi-après par les réfaitats :
car pour le dire en paflànt, la différence de ces deux horizons
m ayant paru de a 5 fécondes de temps; cette quantité
répond à j ' 3 0 " , à railbn de z ' 28" pour le diamètre du