par le renverfement, je fis ,• pendant pins d’un mois, des
obfervations fur les hauteurs apparentes des objets à l’horizon,
à différentes heures du jour, afin de choifir celles où les
objets étoient les moins iujets à éprouver des variétés dans
i’elpace d’un quart-d’heure plus ou moins, qui eft néceffaire
pour faire la vé#fication par le renverfement.
Parmi tous les objets que m’offroit l’horizon du côté de
la Terre , je choifis le plus commode pour ne pas être obligé
de fortir de, mon Obièrvatoire.
Cet objet étoit la pyramide d’une pagode, que l’on nomme
Chincacol ; or, la diftance de cette pyramide à mon Obfer-
vatoire, telle qu’elle réfulte de mes mefures que je donnerai
ci-après, eft de 49 29 toifes -¡L.
Je donnerai dans un autre article, mes oblèrvations fur
les objets à l’horizon, par iefqueiles on jugera de l’effet des
réffaélions terreftres dans la Zone torride; il ne doit être
queilion ici que de la vérification du quart-de-cercle.
Le 8 Décembre 17 6 9 , à 4 h 1 5 ’ après midi, la journée
ayant été très-belle, le Ciel lâns un ièui nuage, joli petit
frais du Nord à l’E ll-n o rd -e ft , & le thermomètre ayant
monté à 1 7 degrés.
L e quart-de-cercle étant renverléd epuis un mois, le fil
à-plomb paffant exaélement par le centre de l’inftrument,
& répondant avec fa même exaélitude fiir le premier point
de la divifion ; j’ai trouvé la hauteur de la pyramide de
Chincacol, de o1* —t— 2 tours 26" f , une autre fois 27" j;
2 7 " , 30"; & enfin 28 " , par un milieu 2 tours 27" ce
qui fait 4 ' 43 " 40 '" , dont il faut ôter 6",3 o pour la demi-
épaiffeur du fil, ce qui fera 4 ' 37", 10.
L ’inftrument a été retourné dans le moment & en état;
or, j’ai trouvé la hauteur de la pyramide de o ' 6 ",30 , la
différence fera 3' 30",40, dont la moitié 2 ' 15",20 eft
l’erreur du quart-de-cercle, mais elle fe réduit à 2 ' 04",50
àcaufe du rayon de l’inftrument qui étoit vu, de la pyramide
fous un angle de 2 1 fécondés. ;
Indépendamment de cette vérification, à laquelle je me
fiiis arrêté, comme la plus .exaéle, quand elle eft pratiquée
avec foin & avec adreffe, j’en ai eftàyé une autre,: qui lëroit
fins douteauiîi exaéle que la précédente, fi elle:11e dépendoit
pas de quelques élémens qu’on eft obligé de fuppofer bien,
connus.
Seconde Vérification du Quart-de-cercle, par a. de Perfiée
& a, du Scorpion.
Cette méthode confifte donc à oblerver la hauteur méridienne
de deux Étoiles, dont l’une paffe du côté du Nord,
& l’autre du côté du Mid i, qui aient toutes les deux la même,
hauteur, & que cette hauteur foit en même temps allez
grande pour éviter les inégalités fenfibles des réffaélions.
Dans l’exemple prélènt, a. de Perfée & a. du Scorpion,
deux Étoiles fort ailées à oblerver , palîènt prefqu’à la même
diftance du zénith de Pondiçhéry, la hdlànte de Perlée du
côté du Nord; AntaresdU côté du Midi ¡ elles palîènt de plus
à une aiîez grande hauteur ( à environ 5 3 degrés ) pour ne
pas craindre d’inégalité lènfible dans la réfraélion, fur-tout
dans un climat comme celui dans lequel ellplacé Pondiçhéry. :
H eft évident que s’il n’y a point d’erreur dans le quart-,
de-cercle, la fomme des deux diftances au .Zénith, oblèryées
& corrigées par la réfraélion, doit être égale à la fomme
des déçiinaiipns de. ces deux Etoiles. S’il y, a au contraire de