pius grandes que ce Mathématicien ne les repréfènte dans fa
Table pour la Zone torride au niveau de la mer.
J’ai renferme mes obfervations entre l’horizon & 14
degrés de hauteur, de demi-degré en demi-degré : je n’ai
jamais entrepris, non plus que M. Bouguer, de déterminer
par obfervation immédiate, les réfraétions pour les
endroits voifins du Zénith, par les raifons que favent tous
les Altronomes. J’ai cependant oblervé à 2.2. degrés, 32
degrés & 45 degrés, où la réifaélion elt encore de près
d’une minute.
Au re lie , il n’y a que le temps qui influe d’une manière
bien fenftble fur ces fortes d'obfervations ; mais dans la Zone
torride, aux environs de l’Équateur, où le Soleil monte fi
rapidement fur l’horizon pendant les trois quarts de l’année,
l’erreur provenant du temps, elt moins à craindre qu’à Paris.
De plus, rien n’eil fi aifé dans ces climats que de conferver
fon quart-de-cercle bien calé pendant un très-grand nombre
de hauteurs, comme je l’ai déjà fait remarquer dans le
premier article : je luis donc fondé à penfer que l’on
peut, proche de l’Equateur , être alluré, à moins d’une deroi-
feconde de temps, de l’attouchement du bord du Soleil au
fil horizontal d’un quart-de-cercle de 3 pieds de rayon,
quand o'n obferve cet Aftre déjà élevé de quelques degrés
au-delfus de l’horizon.; ce que j’ai reconnu par la marche
qu’obfervent les différences des obfervations, que je rapporte
depuis 2. à 3 degrés jufqu’à 10 degrés & au-delfus. Cette
précifion, à laquelle je crois avoir atteint, & le grand nombre
d’obfervations répétées que j’ai faites pour le même degre,
m’alfurent dans les réfultats un degré de précifion fuffifant
pour être en état de conltruire pour la Zone torride, une
d a n s l e s M e r s d e l ’I n d e . 4 2 9
Table de réfraétions que je crois pouvoir préfenter aux
Altronomes.
Douze réfultats à la hauteur apparente d e ............................ l o d z ' y "
Me donnent la réfraétion d e .................................................. o. 4. 4 5 .
Six réfultats à la hauteur apparente d e 14 . 2 . 6.
Redonnent......................................................... 0. 3. 19 .
Je palfe aux obfervations qui m’ont fourni cès réfultats.
Le 7 Janvier 1769.
Hauteur du bord fupe'rieur du Soleil.
V. M. s. T. B. M. H. M. s. r. B. M.
6. 18. r4* 43 2. 30. 6. 4 3 . l i s 3° 8. 3<5.
6. 20. 36. 3° 3- O. 6. 48. 8. 3° 9- 0.
.6. 22. 5 6. 3° 3- 30. 6 30. 2 5 . 15 9* 30.
6. 25. '/ • 3° 4* O. 6 . 52- 4 t . 43 10. O.
6. V - 34- 10 4- 3°-' 6. 55- 0. 15 10. 30.
6. 29. 5 1 - 30 5- 0. 6. 57- i 7 - 43 1 1 . O.
6. 32. 9- 43 5» 30. 6. 59- 34. 43 1 1 . 3° .
6t 34- "-y 45 6. 0. 7- 1, 52. | B 12 . 0.
6. 3<S. 42. | B 6. 30. / • 4. 8. 12. 3° .
6. 39- 0, 10 7- 0. 7 - d. 27. ' 3- 0.
6, 4 1 . 1 8 . 5° 7’ 3 °. 7 - 8. 44- 45 * 3- 30.
6. 43- 34- 0 8. 0. 7 - 1 1 . 2. 45 14. 0 .
Le 8 Janvier.
Hauteurs du bord fupérieur du Soleil.
m .. ■ ■ rt. m . î . t . B . M.
9• 43- 37- 0 44. 30.
<>. 48. 43. O it . 43; O.
9. J i. 31. 30 45. 30.