î6o V oy a ge
Suite des vingt-fept Conjlellations.
je conjecture , de la queue du
Scorpion, & une autre au-deflousj
elles font fort près toutes les quatre
& dans la même ligne droite,fig. îy.
XIX.
'Aloulam, quatre Etoiles.
Cette • conilellation elt défignée
par quatre Etoiles; ce font les quatre
de l’extrémité de la queue du Scorpion,
>fig'
X X.
Poujfadam, deux Étoiles. -
XXI .
Outradam, deux Étoiles.
Ces deux conltellations font dé-
Îignées par quatre Etoiles qui forment
un quarré long, dont deux
appartiennent à la vingtième conf-
tellation, & les deux autres à la
vingt-unième ; je crois que ce font
X d’Antinoiis & a du Capricorne ,
cfune^partj Ç/t du Sagittaire, de
l’autre part, fig. ip.
X X I I .
Tironvanam, trois Étoiles.
La vingt-deuxième confteilation
eil défignée par trois Etoile* que je
n'aurois pas foupçonnées ; ce font
les trois étoiles de I-Aigle ?fg. 2 o.
X X I I I .
Avouttam, piufteurs Étoiles.
Cette conilellation eil défignce
par plufieurs Étoiles 5 ce font celles
qui compofent le Dauphin,^.zi%
X X I V.
Chatayam, une Étoile.
Cette conilellation eil un paquet
de plufieurs Étoiles qui forment à
la vue iîmple une nébuleufe que l’on
trouve en menant une ligne de la
dernière de la tête du Dauphin M
à l'étoile a de Pégafe, un peu au
nord de cette ligne, à côté de deux
autres Étoiles, & un peu plus près
des Étoiles du Dauphin que de celles
de Pégafe, 'Sgk 22»
X X V .
Pourattady, deux Étoiles.
X X V I .
Outrettady, deux Étoiles.
Ces deux conileîlations font dé*
lignées par quatre Étoiles qui forment
un grand quarré -, a & /S de
Pégafe, pour la vingt-cinquième; *
d’Andromède & y de Pégafe Jpiï
celle-ci, fig- 2 j .
Suite des vingt-fep1 Conjlellations.
nommons le lien des Pûijfûits; de
façon cependant que la principale,
marquée a, les deux precedentes ij,
, & », ne font point comprifes dans
cette vingt-feptieme conilellation,
figure 2+.
X X V I I .
1Rehady, pluiieurs Étoiles.
Cette conilellation eft défignée
par une efpèce d’arc qu’ils imaginent
dans le ciel ; c’eïl ce que nous
Je 11e fâche pas que nous connoiihons rien de plus ancien
que ces vingt-fept confteiiations ; je le répète , ia divifion du
Zodiaque, en douze lignes, n’eft vraifemblabiement venue
qu’après celle-là. Ii eil certain que la Lune faifant treize fois
8c;fdemie environ le tour du Zodiaque, contre le Soleil
une fois, ii aura été bien plus facile aux premiers Aftronomes
de reconnoître fon mouvement, que celui du Soleil; pour
cela ils fe feront fervis d’alignemens pour fe reconnoître ; &
comme parmi les Étoiles du Zodiaque, il s’en trouve de fort
petites, qui font à peine fèniibles à ia v u e , iis en ont été
' chercher d’autres aux environs qui fuifent plus apparentes,
De plus, ces premières obforvations fo faiiant, comme je viens
de le dire, par des alignemens ; il eil encore certain qu en
fe fervant d’Étoiies un peu plus éloignées, iis mefurôient le
mouvement de la Lune avec plus de précifton.
C ’eilfans doute la raifon pour laquelle je ne trouve aucune
S des Étoiles du Verfeau & des Poiifons (je pourvois peut-etre
1 ajouter du Cancer) parmi les vingt-fept confteiiations des
Brames; ils n’ont employé que les plus apparentes du lien
S des Poiflons; iefquelles forment une eipèce de pied de Boeuf,
& font allés chercher plus loin des Étoiles plus apparentes
pour y comparer ia Lune ; & ces Étoiles font celles de 1 A igle ,
du Dauphin, de Pégafe & d’Andromède; de forte que leur