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D ’après ces obfèrvations, '
J ’ai trouvé qu’à ... . ............. .............................. }h I}' 20* 45";
ma pendule, retardoit d e o. 1 6 . 34. 40
Et à................................................................ - 4- 4Q> o. 1 j
elle retardoit de.............. • o. 16, y y. 0
Donc , e n .........................1 . 26. 39. 30
elle a dû retarder de. . .. ; o. o. r. 40
D ’après cette fuppofition, j’ai réduit les obfervations de la
Lune ;
L’heure moyenne entre les huit hauteurs, cil... y * 54' 8" 58“.
y ajoutant............... ,..............., o. 16. 51. 35
On aura de Temps vrai o. 11 •, 0.13
La différence des Méridiens, déduite des Satellites,
a été trouvée de....................................... y. 10. 6. 0
Donc, heure des obfervations réduite à Paris . . . . . 1. o. y4. 13
Le milieu entre les hauteurs de Ia#Lune, ell 2od 1 y’ o*
D ’après ces données , M. Dagelet a trouvé ïa diflerence
des Méridiens, de 56 10' 4".
M. Dagelet a fiippofé, dans ces calculs, la demi-épaifleur
du fil de ia lunette de mon quart-de-cercle, de 6" 30'";
la réfraélion, d’après mes propres oblèrvatîons; i’obiiquite' de '
l’éciiptique, telle que je î’ai obfervée, & l’erreur du quart-
de-cercle, telle que l’ai trouvée (Voyez les articles fuivans).
A r t i c l e s e c o n d .
Latitude de Pondichêry, déterminée par l’Etoile polaire,
J’ai eu ia làtisfaélion d’oblèrver de jour, le matin & w
foir, l’Etoile polaire, tant dans fà plus grande que dans fa
plus petite hauteur; obfervation qu’on ne peut faire à Paris,
Sc qui doit être bien plus précife que fi j enfle été obligé
d eclairer les fils de ma lunette, comme on efi forcé de le
faire ici, quand on veut avoir, dans les mêmes vingt-quatre
heures, les deux hauteurs de l’Étoile polaire.
Je me fuis .fervi du même quart-de-cerflle de trois pieds
de rayon, avec lequel j’ai obfervé dans tous les lieux par
iefquels j’ai paflè ; j’ai toujours eu grand loin de bien vérifier
cet inftrument, foit avant que de m’en fervir, foit après
m!en être fervi : j’ai fait ufàge des méthodes fiiivantes à
Pondichêry. .
Première Vérification du Quart-de-cercle par un oljet à rhoriipn,
Le quart-de-cercle dont je me fuis fervi , avoit 3 pieds de
rayon, il avoit ci-devant appartenu à feu M. l’abbé de la Caille :
il luia fervi dans; tous lès voyages : il l’avoit fait faire ibus lès
yeux, par feu Langlois, il me le céda en échange d’un autre
de pareil rayon, que j’avois de feu M. Bouguer. Je rends ici
juftice, avec grand plaifir, au fieur Langlois ; cet infiniment eft
très-bien fait & très-bon ; plus de trois cents Qbfervations,
faites à des degrés tout-à-fait différens, qui m’ont fervi à
déterminer les réfraétions & la diftance des tropiques entr’eux,
par des hauteurs priiès du côté du Nord & du côté du Sud;
toutes ces différentes obièrvations, dis-je, s’accordent à. un
degré de précilion fi grand, que la latitude de Pondichêry,,
déduite des obfervations de l’Étoile polaire, s’accorde à trois
à quatre fécondés près., avec la latitude de la même Ville,
déduite de l’obfervation de la diflance des tropiques entr’eux ,
comme on le, verra ci-après. ...........
Avant .que de vérifier .mon quart-de-cercLe à l’horizon,
Ç c c ij