Voyei Vtg.
i ? 2 ,
temps avant elle. Cette queue occupoît plus de 30. degr«
dans le Ciel : je comparai la Comète à quelques Étoiles dit
Taureau.
Le 3 1, le mauvais temps m’empêcha d’obferver la Comète ;
je m’étois couché à 9 heures du foir ; la lèntineile vint me
réveiller à une heure du matin, d’après l’ordre qui avoit été
donné : je connoilfois particulièrement le Commandant des
Troupes ; lorfque j’avois la nuit quelques obfervations, je
l’en avertilfois ; il avoit alors l’attention de faire donner aux
Sentinelles l’ordre de venir me réveiller à l’heure que je
demandois, ce qui m’étoit très-commode depuis que mon
réveil ne pouvoit plus me lèrvir: je trouvai, en me levant,
le temps couvert; depuis cet inftant jufqu’à cinq heures je ne
dormis point ; je me levai trois à quatre fois, & je trouvai
à chaque fois le temps extraordinairement couvert.
Le 1 .cr Septembre, à 4 h 2 3 ' 15" de la pendule, la
Comète étoit éloignée d’une petite Étoile dans le Taureau,
d’une quantité égale à ion diamètre apparent. Il paroiffoit,
à gauche, dans la lunette, une autre petite Étoile, iituée
dans le C ie l, de façon que la ligne qui palîbit par cette
Étoile & par l’autre, palfoit en même temps au-deflus du
centre de la Comète d’une quantité égale au quart de fon
diamètre. Il paroît que fi le Ciel fe fût nétoyé plus tôt,
j’aurois pu voir l’immerfion & l’émerfion de cette Étoile,
dont la Comète s’eft fenfiblement écartée en aifez peu de
temps; car à 4 heures 32 minutes la diftance de la Comète
à l’Étoile m’a paru d’un diamètre & demi de la Comète.
Le centre de la Comète paroiifoit, au-delîous de la ligne
qui palfe par les deux Étoiles,' d’une quantité égaie au
D A N S LE S% M e R S DE l ’I n DE. 4 6 7
demi-diamètre de la Comète, -en forte que la ligne en
queition rafoit exaélement le bord de la Comète.
La Comète comparée à la Néhuleufe d’Andromède, m’a
paru, dans la lunette., avoir la même denfité, même diamètre,
& être auifi mal terminée que cette Néhuleufe.
Sa queue était prodigieuièment longue; elle allait fe perdre
vers i’Étoile t de la Baleine, en paftant à j degré & demi
ou environ de fe vers le S u d ; de forte quelle occupoit
fenfiblement 34. ou 3 c degrés.
Hauteurs ionefpondantes du lo rd fupémeur Ju SoJeil.
■H. M. S. T. D . M. H . A f. S. T. *H. M. S. T.
8. y 6 . A l . 30 4 3 . 0 2. .59, 8 . , S 1 1 . 4 7 . 38. 2 3.
8. 38, m . .15 4 3 . } 0 2. 5 7 . j . 30 1 1 . 4 7 . 38. 2 3 .
8. 40. 14 . 10 4 4 . 0 2. 5 i* 3. 10 1 1 . 4 7 . 38. 40.
8. 4 2 . 1 6 . 36 4 4 . 30 2. J3- 0. 30 ,1 1 . 4 7 . 38. 40.
Midi par un milieu à . ,
La corredîioiL.
« r . .4 7 . 3«. 3 1 .
S Ü HDonc
Midi vrai à ... . . a i . 4 7 . ¿ o . 0 5 .
Le 8 , j.’obfervai la Comète,; mais les obfervations que je
iis ne font .pas allez précilés pour les rapporter : de plus , la
fièvre dont j!avois .été attaqué les jours précédens m’avoit
rendu fi faible que j e ne pus me lèrvir de ma lunette de 1 3
pieds, ,& le froid an’ayant lâifi .aux jambes, je fus obligé
de me remettre au lit: il faifoit très-beau; la queue de la
Comète palfoit à côté des trois Rois, elle .alloil fe perdre
aux environs des deux étoiles y du fleuve, vers le
Jniiieu de l’intervalle qui eft entre les deux Étoiles ; cette
queue .étoit très-apparente jufqu a la plus ièptentrionale des
N u n i j