
A n . s 9 7 *
Ibid. n. 15.
F. «ot. "Baron,
in Mart. R. z j .
Valef-
not.inc. ult.
Theodor*
vi.Rpft- 37*
t.
Loi couchant
les foldiats moines
«
vx.ind i.Ep.iï»
Sup. n. jx.
1 1 4 H i s t o i r e E c c l e s i a s t i q u e *
d’A n t io ch e , fe fit enfin transférer à C. P. en $66.
Il femble donc que faint Grégoire ne fût pas fort
verfé dans l’hiftoire ecclefiaftique : d’autant plus ,
que l’éloge de Théodore de Mopfufte , qu’ il attribue
à Sozomene , ne fe trouve que dans The©*
doret j 8c l ’hiftoire Tripar t i te ne laifTe pas lieu de
c ro i r e , que l’hiftoire de Sozomene fût alors- plus;
ent ic re , qu’aujourd’hui. Mais il y a apparence ».
que faint Grégoire n’avoit vû-cet é log e , que dans,
l ’hiftoire Tripart ite.
Quelque tems après , faint Grégoire répondant
à une lettre de faint Euloge d’Alexandrie, lui écriv
i t ces paroles remarquables : Quoiqu’il y ait plu-,
fieurs apôtres , le fiege du prince des-apôtres a prévalu
feul pour l’autorité , à caufe de fa primauté ;
8c c’eft le fiege du même apôtre en trois lieux. Car
il a élevé le fiege où il repofe, 8c où il a fini la vie
prefente : c’eft Rome. Il a orné le f ie g e , où il a env
o y é l’Evangelifte fon difciple : c ’eft Alexandrie. Il
a affermi le f ie g e ,q u ’il a occupé fept a n s , quoique
pour en fortir ; c’eft Ant ioche. Ainf i ce n’eft qu’un
fiege du même apôtre, dans lequel.trois évêques pré**
fident maintenant par l ’autorité divine. Saint Grégoire
vouloit fans doute , par ces paroles, montrer
l ’avantage de ces trois grands fieges, au-deffus de celui
de C. P.
Au mois de Décembre de la même année 597;
indi&ion première, il écrivit à dix métropolitains,
8c à tous les évêques de Sicile : pour leur envoyer la
loi.de l’empereur : portant défenfe à ceux quj étoient
engagez dans la milice , ou fujets à rendre des
L i v r e T r e n t e - C i n q u i e ’me 7 115
Comptes, d’embraffer la vie cléricale , ou monafti-
que. Le pape lfes exhorte à ne pas recevoir prématurément
dans le clergé , ceux qui font engagez
dans des affaires temporelles:de peur qu’ils ne v iv en t
encore en feculiers, fous l’habit ecclefiaftique. Que
s’ils vont dans les monafteres, il ne les y faut rec
e v o i r , qu’après qu’ils auront rendu leurs comptes.
Et fi des gens de guerre veulent embraffer l ’état
monaftique , il faut bien examiner leur vie , avant
que de les recevoir ; 8c les éprouver , fuivanc la- réglé
, pendant trois ans dans leur habit feculier.
L ’empereur eft content , qu’ils foient reçus à; ces
conditions. Saint Grégoire a voi tdéja envoyé cette
lo i , quatre ans auparavant , comme i l témoigne lui-
même : mais ayant obtenu depuis cette modération,
i l crut devoir l ’envoyer, dè nouveau aux évêques
qui dépendoient dè l'empereur en Occident : c ’eft-
à-dirc en Italie, en Illyrie 8c en Sicile. Les dix métropolitains,
aufquels iiTadr-effa , font Eufebe de
Thef falonique ,.Urbicus-dè Dytrachium,, Conftan-
tius de Milan,, André de Nico p o l is , Jean de Co -
rinthe,,Jean de Juf t iniene, Jean d eC r e te , Jean de
La r i f fe , Ma r iniendeRa v enne * Janvier de Caillari
en Sàrdaigne. .
Les trois ans de probation , que faint Grégoire
demande en cette lettre,, étoient portez par les no-
velles de Juftinien : mais faint Grégoire y obligeoit
feulement les gens de guerre ; pour les autres , il fe
contentoit de deux ans. C ’eft ainfi qu’il en écrit à
Fortunat évêque de Naples : Défendez étroitement
à tous les fuperieurs de monaf tere,de tonfurer ceux
A n . 5 9 7 .
Sttf, n, 30. l ï-f
ind. n.Epi/lo-éi»-
Nov» 5. a 2.
N0v.Tz3._r. -3 J*-