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Pi liturg,
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F. Mahill.
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M b H i s t o i r e E ç c t e s t a s t i qjj e:
• plutôt retranché dans nôtre égliffi , la coutume que
les Grecs y avoient introduite. Peut-être é to it-ce
de chanter Alléluia aux enterremens & en carême
Saint Grégoire continue : C ’étoit l’ancienne coutum
e , que les foûdiacres ne p o rta ien t que l’aube ‘
comme il paraît par v o s é g life s , qui n’onc pas r
cette coutume des Grecs , mais de l’églife Romaine
leur mere : & quelqu’un de nos évêques les avoic
ta it marcher revetus de tuniques. Nous ne difons
p z s Kyrie eleifon, comme les Grecs. C h e z eux , tous
le difent enfemble ; chez nous, il n’y a que les clercs,
le peuple repond feulement; & nous difons autant
de fois Chnfte eleijon , qUe lcs Grecs ne d if e n t ,
p o in t du tout. A u rcfte on accufoit à. tort faint
Grégoire , d’avoir introduit le Kyrie eleijon : puifque
lou an te & dix ans aup a ra vant, le concile de V a i-
lon témoignen t, que cette prière étoit reçue par le
laint fiege. O n la nommoit auffi la litanie. Saint
Grégoire continu e .-Nous difons îo ra ifq n dominic
a le , anlii-tot après le canon : parce que la coûtu-
me des apôtres, étoit de n’en dire point d'autre pour
la confecranon ; & il m’a paru peu convenable" d’v
dire une priere compofée par un fçavant , & n’y
pas dire celle que N . Seigneur y a compofée lui-
meme. Saint Grégoire , en d ifa n t , que pour la
c o n f e c t io n de i’Euchariftie , on ne difoir point
d autre p n e re , que l’oraifon dominicale, ne nie pas,
que Io n rapportât les paroles de l ’é v an g ile , qui en
contiennent l’inftitution ; & quant à l’oraifon dom
in ica le , il faut croire q u e lle avoit été omife feulement
depuis quelque rems , & peut-être en cer-
L i v r b T r e n t e - S i x i e ’me. 155
tains jours ¡»comme il le vo it par un concile tenu
trente ans aprè s, qu’en quelques églifes d’L fp a gn e ,
on ne lad ifo it queles dimanches.
Saint-Grégoire continue : chez les Grecs tout le
peuple dit l’oraifon dominicale ; chez nous il n’y
a que le prêtre. En quoi donc avons-nous fu ivi
les coûtumes des Grecs } Nous n’avons Tait que
rétablir nos anciennes coûtumes , ou en introduire
de nouvelles , que nous croyons utiles. Et enfuite t
Quant à ce qu’ils difent de l’églife de C . P. per-
fonne ne doute , q u e lle ne foit loûmife au faint fieg
e , comme l'empereur & l ’évêque de la même v ille
le déclarent continuellement. Tou te fois fi cette
ég life , ou quelque autre a quelque ebofe de b o n ,
je fuis prêt à im ite r , dans le bien , mes inférieurs
mêmes r car ée feroit une fottife d em eu re la primauté
dans le mépris d’apprendre ce qui eft m eilleur.
O n v o it par cette le ttre , que faint Grégoire
avoit déja-reformé l’office de l’églife Romaine en
599. & comme c’eft une des plus célébrés a&ions
de fon p o n tifica t, elle mérité d’être rapportée plus
au lon g. Le pape Gelafe avoit fait un recueil de
I office des raeifes, dont faint Grégoire retrancha
plufieurs ch o fe s , en changea quelques-unes, & en
ajouta ‘d autres. Il recueillit le tout en v a volume ,
qui eft fon facramentaire. Ainfi nommoit-on autrefois
le livre , qui contenoit les prières que le prêtre
dévoie dire en l’adminiftration des facremens ,
& principalement en la célébration du faint facri-
fice ; tout ce qui fe devoit chanter étoit marqué
Conç. Toi. yi. f*
10 , . *
X V .
Reformatiçm
de l’office.
J o .d ia e . lu v i f .
c . 17.
Sup. xxx. n» 4L»