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' geoient cligne de l’épifcopat. Ferreol évêque d’Au-
A n , 669. tun ¿tant mort, il y eut des prétendans, qui fe dif-
vita. nuterent ce fieue, iufques à répandre du fans,. L’un
I W . 1- . 68I. Ç / 1 , i f - . r | 1 S ■ fut tu e , 1 autre banni, comme auteur de ce crime ,
8c le g life d’Autun demeura vacante prés de deux
ans. Pour finir ce fcandale , la reine fainte Batilde
en fit ordonner évêque Loger, vers l ’an 659. Il ap-
paifa le trouble par fa p refence,& réünit les efprits;
en perfuadant les u n s , & intimidant les autres. Il
prit grand foin de la nourriture des pauvres, 8c de
l ’ornement des églifes. Il y mit des vafes precieux,
8c des lambris dorez : il orna magnifiquement le
baptiftere , 8c fit transférer le corps de faint Sym-
phorien : il fit même reparer les murs de la ville .
Cependant il inftruifoit foigneufement fon clergé,
& prêchoit alfiduëment à fon peuple.
Il étoit évêque depuis dix an s , quand le roi
nta'Vrf.f.yoo. Clotaire I I I . mourut. Sur cette nouvelle il v in tà la
cour en diligence , pour traiter avec les autres fei-
gneurs., de le lc é tio n du roi. Une partie fe déclara
pour Childerio,.apprenant que pour fon âge,
il gouvernoit bien fon royaume d’Auftrafie.Ebroïn
vouloit faire déclarer roi Theodoric : qui fut en
effet reconnu pendant quelque tems. Mais comme
Ebroïn étoit odieux pour fon avarice & fa cruauté
, les François craignirent de l ’avoir pour maître;
car c’étoit lui qui gouvernoit fous le nom de T h e o doric
: ainfi ils fe déclarèrent tous pour Childcric.
Alors Ebroïn fc voyant abandonné, fe refugiadans
le g l i f e , 8c pria le roi de lui fauver la v ie , 8c lui
permettre de fe retirer dans un monaitere. Q ue l-
L i v r e T R E NT E - N E ’U V ï è ’m E. AU
ques évêques intercédèrent pour lu i, 8c p r i n c i p a l e - '
ment faint Leger : quoiqu’Ebroïn fe fût déclaré N’
fon en nemi, parce qu’il s’oppofoit à fes injuificcs.
On lui fit grâce : il fit couper fes cheveux, 8c s’alla
rendre moine dans l’abbaye dé Luxeu. Le roi
Theodoric eut auffi les cheveux coupez, & fut enfermé
dans l’abbaye de laint Denis. Saint Leuer m r . H & Vrfon. 4.
eut grande autorité au commencement du regne v-comt. *».67».
de Childeric II. 8c il fe trouve même qualifié maire
de fon palais.
On rapporte quelques canons d’un fynode d io - fi (
cefain tenu à Autun par faint Leger : dortt le premier
ordonne, que tous les prêtres & les clercs
fçauront par coeur le fymbole attribué â faint Atha-
hafe. Les autres canons regardent lés moines, 8c
leur défendent entre autres chofcs, d’avoir rien en
propre : de venir dans les villes, fi ce n’eft pour les
affaires du monaftere ; & en ce c a s , ils doivent
avoir une lettre de leur abbé, addreffante à l ’archidiacre.
Il leur e il ordonné d’obferver lès canons,
8c la réglé de faint Benoît : de travailler en commun
, 8c d’exercer l’hofpitalité : lé tout fous peine
d’être fultigez ou excommuniez pour trois ans. XLV
Saint Omer évêque de Teroiiane , ayant gou- Saillts de
verné cette églife trente p ..iv u v . ..v ans, mourut vneurs ilve meme coiht. a». ut.
tems ; c’e ft-à -d ire , comme l’on c r o it , l’art 668. le âfe
neuvième de Septembre : jour auquel l’êglife hd-no- Martyr R
re fa mémoire. Deux ans auparavant, il aiïifta à la
tranflation de reliques de fiiint V a a ll. C e faint
avoit bâti prés la ville d’A r ra s , une chapelle en
l’honneur de faint Pierre, oû il vouloit être enter- f**
H h h h ij