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Vita S .G a l.C ti9»
1 4 H i s t o i r e E c o l e s i a s t i q j u e .
A la fi i>de chaque pfeaume ils fe mectoienc à g e noux.
Outre la priere commune il marque l ’obligation
de prierenfuitechacun dans fa chambre; &
que l’effentiel eft l’oraifon du coe u r , & l ’application
continuelle de l’efprit à Dieu,
Après la réglé fuit le penitentiel ; c’ eft-à-dire les
corredtiops desfautesürdinaires des moines, où l’on
vo i t plufieurs particularités remarquables. La punition
la plus fréquente font les coups de fo ü e t s , fix
pour les fautes ieg ere s , pour , les autres à proportion
: quelquefois jufques à deux c en s , mais jamais
plus de vingt -c inq à la fois. Souvent on condamne
au filence ou à des jeûnes extraordinaires : ce qui
s appelle fimplementfuperpofitfoo : fouvent à certain
nombre de pfeaumes. Les moines faifoient le
figne de la croix fur tout ce qu’ils prenoient : une
cuilliere, une lampe, & ainfi du refte. En fortant
ou en entrant dans la maifon ils demandoient la
benediétion du fuperieur , fe prefentoient devant.la
croix. En fortant ils portoient d’ordinaire fur eux
de l’hliile benite pour en oindre les malades ; ôc le
vaiffeau où ils la portoient fe nommoit chrifmal :
car c’eft ainfi que j ’entends ce m o t , qui fignifie
quelquefois un reliquaire. D ’autres l ’entendent du
VaiiTeau où ils portoient l’Euchariftie : car il parojt
d ailleurs qu’ils la portoient , & il y a des penitences
pour ceux qui en laiiloient corrompre les efpeces.
Saint Colomban ne fe fervoit que de -vaiffeaux de
cuivre ppurcelebrer lefaintfacrifice : apparemment
p ’ r efprit de pauvreté ; & fes moines faifoient eux-
mê nés le pain qu’ils y offroient. Ils fe lavoient
L i v r é T r e n t e - C i n q u i e ’m e : z j
fouvent la tête, puifqu’il n’eft permis aux pénitens
de la laver que le dimanche. Les pénitens fléchif.
foient les g en o u x , même le dimanche ôc pendanc
le tems pafcal.
Il y avoit deuxoeconomes en chaque monaftere ,
un grand Se un petit : le grand étoit le prévôt, charg
é des affaires extérieures , afin que l’abbé n’eût que
le foin des ames : le petit oeconome étoit chargé du
détail de la maifon. Les moines changeoient d’habit
pour la nuit, reprenoient enfuite l ’habit de jo u r ,
ôc en demandoient permiffion à chaque fois. Ils
demeuroient affis tandis que l’on fonnoit pour l’of f
ice, excepté les pénitens qui fe tenoient debout.
On donne pénitence à celui qui aïant achevé fon ouvrage
, n’en demande pas d’autre , ou qui fait quelque
chofe fans en avoir ordre ; ôc à celui qui couche
dans une maifon où il y a une femme. Saint C o lomban
diftingue deux fortes de pechez : les pechez
mortels , que l ’on doit confeffer au prêtre , ôc les
moindres pechez , que l’on confeffoit fouvent à
l ’abbé ou a d’autres q u in ’étoient pas prêtres, avant
que de fe mettre à table ou au lit. Plufieurs articles
de ce pénitentiel font tirez de Caifien. Il y a un autre
pénitentiel de faint Colomban , qui comprend
les peines canoniques de toutes fortes depechez ; &:
pour toutes fortes deperfonnes,
La même année 590. cinquième du roi Recarede, .
Ere <rz8. le quatrième de Novembre il fe tint un
concile à Seville compofé de huit évêques , dont
faint Leandre étoit le premier. Comme ils furent af-
femblez dans l’é g l i fe , les diacres de Pegafe évêque
Tome m i . D
A n. 590.
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». 16. & ibi
Coint,
». 17. 14.
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