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H i . E p i J l , 4 1 * 4 1 ,
j o an, diac, u.c,
18»
Ordo Rom, 1*
1 6 1 H i s t o i r e E-c c l es i as t i que;
q u ils fuffent clercs 5c exempts de la jurifdiéfion fe -
culiere : afin que les magiftrats n’euiTent aucune
prétexte de piller le bien des pauvres. Outre les.
fept diacres region a ire s , il y en a voit d’autres dans
les t itre s , qui étoient fournis au prêtre titulaire. Les
oratoires étoient fouvent dans les cimetieres; 5c n’a-
v o ien t ni baptifte re, comme les titres H ni office pub
l i c , ni prêtre cardinal 1 c’étoit comme des ch a pelles.
L’évêque y en vo yo it un prêtre , quand i l
jugeoit à propos d’y faire celebrer la meife. Il y
avoit des oratoires même dans les maifons particulières
; 8c faint Grégoire reprend Jean évêque de
S y racufe , d’avoir défendu de dire la méfie chez
le patrice V en an c e , à caufe d’un différend qu’ils
avoient enfemble. Enfin quelques oratoires avoient
un prêtre cardinal pour y celebrer la meffe , quand
le-fondateur le d é lira it , ou quand le concours des
fideles le demandoit : c’étoit comme de moindres
titres.
C e fut faint G r é g o ir e , qui régla les Hâtions à
Rome : c’eft à-dire les églifes où fe devoit faire l’o f fice
chaque jour de c a r êm e , des quatre - tems
ou des fêtes folemnelles. Car les fêtes des Saints fe
célébroient aux églifes où étoient leurs reliques. Il
marqua donc ces Hâtions , dans fon faeramentaire„
comme elles font encore dans le meffel Romain ; ôc
les attacha principalement aux églifes patriarcales ôc
aux titulaires : mais quoique les Hâtions fuffent
fixées , l’archidiacre ne laiffoit pas , après que le
pape avoit communié, d’annoncer au peuple la Ûa-
sion fuivante.
L i v r e T r e n t e - S i x i e ’m e : i
M a in ten an t, pour reprefenter la meffe pontific
a le , je prendrai l’exemple du jour de pâque , fui-
van t les plus anciens ordres Romains. Dès le mal
in tous Jes acolytes de la troifiéme région , 8c les
défenfeurs de toutes les ré g io n s , fe rendoient au
palais de L a t r a n , qui étoit la demeure du pape.
Les défenfeurs étoient des clercs deftinez à executer
les ordres d e l’évêque , pour l ’utilité des pauvres; 8c
nous avons la formule de leur commiflion , entre
les lettres de faint Grégoire. T o u t le refte du clergé
de R om e , fe rendoit dès le grand m a t in à l’églife de
la fta tio n , comme le jour de pâque à fainte Marie
majeure. Il s’y trouvoit auffi toujours quelques évêques.
Le pape 5c les principaux officiers marchoient
à c h e v a l, ce que la grandeur de Rome rendoit ne-
ceffaire : les acolytes 5c les défenfeurs l'accompa-
gnoienc à pied ; en cette marche-on apportoit du
palais de L atran, les livres 5c les vafes neceffaires
pour le fe rv ic e ; 5c un acolyte portoit à fa main
le faint ch rêm e , en une fiole couverte d’une fer-
v ie tte .
Quand le pape approchoit , les acolytes 6c les
défenfeurs de jo u r , alloient au-devant avec le prêtre
titulaire de la ftation : les diacres lui aidoient à
defeendre de c h e v a l , ôc il entroit d’abord dans la
facriftie : à la porte de laquelle les diacres changeaient
d’habit ; 5c celui q u id e v e it lire l’évangile ,
en ouvrait le fceau , 6c préparait l ’endroit : puis un
acolyte le portoit dans le fanètuaire, ôc Un foûdia-
ete le pofoit fur l’autel avec refpeét. Cependant
|e pape changeoit d’habits par les mains des foû-
Xij
X V I I .
Commencement
de la met.
fe.
Or do, Rom, 1.3*.
¡3.
Ordo, I .z . 3.
Or do. 3.
Ordo, 1.1.3.