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zoz H i s t o i r e E c c l e s i a s t i q . b e ,
fieurs autres moines, pour foûtenir cette miflionf
dont les principaux étoient Mellitus, Jufte, Paulirv
8c Rufinien. Il les chargea de réponfes aux conful-
tations d’Auguftin , 8c de plufieurs autres lettres :
deux à Auguft in même, quinze pour le recommander
aux évêques de Gaule 8c aux princes. Il y en a
deux à faint Virgi le d’Arles : dans l’une defquel-
les faint Grégoire lui recommande Au gu f t in, en cas
qu’il aille le trouver -, 8c ajoute : Comme il arrive
lou v e f l t , que ceux qui font fur les lieux font plutôt
avertis des defordres, fi vous aprenez les fautes de:
quelques évêques , ou d’autres , examinez-les foi--
gne ufement avec lu i , & y apportez le remede convenable.
Cet te lettre eft du dixième des calendes de:
Jui llet , indidtion quatrième: c’eft-à-dire du v in g t -
deuxième de Juin <>01,
Saint Grégoire écrivit auffi à Etherius de Lion, 8C
a Aregius de G a p , pour les exhorter, comme Vir-,
g i l e , à tenir un concile contre la f imo n ie , 8c leur
recommander les mêmes moines. Dans la lettre à
Etherius, il ajoute 1 Quant à ce que vous prétendez
à l’avantage de votre églife nous avons fait
chercher dans nos a r chiv e s , & il ne s’eft rien trouvé.
Envoyez nous donc les lettres que vous dites
a vo i r , afin que nous voyions ce qu’il faut vous accorder.
Quant aux aêfes 8c aux écrits de faint Ire-
nee,nous les avons cherchez foigneufement, & il y a
long tems : mais on n’en a rien pu trouver jufques
à préfent. Ainf i il parok que l’on n’avoit rien alors
de faint Irenée , ni à L io n , ni à Rome. Comme
les millionnaires d'Angleterre dévoient paifer à
L i v r e T r e n t e - S i x i è m e : ’ mit
V ien n e , faint Grégoire les recommanda encore
à l ’évêque Didier. Mais dans la même let tre, il le
reprend feverement de ce qu’il enfeignoit la Grammaire.
Une même bouche, d i t - i l , ne peut prononcer
les louanges de Jupiter 8c de Jefus-Chrift ; &
il eft horrible , qu’un évêque chante ce qui ne
convient pas même à un laïque pieux. C ’eft ce qui
m ’oblige à m’en informer exaéfement : car fi je
trouve que ce bruit eft fa u x , j ’en rendrai grâces à
Dieu. Pour enfeigner la Grammaire , il faifoit expliquer
les Poètes profanes , avec quelque péril
de favorifer l ’idolâtrie. Mais cet éloignement des
lettres humaines, contribuoit à l 'ignoranc e , qui
commençoit à regner chez les Romains.
Enfin il y a une autre lettre générale à plufieurs
évêques des Gaules , chez lefquels les millionnaires
pouvoient paifer ; fçavoir Mennas de Touloufe, Se-
renus de Mar fei l le, Simplicius de Par is, 8c Lici-
nius d’Angers. L’adreife de la lettre porte auiïi les
noms de Loup de Ch a l lon , d’A g i l iu s , ou plutôt
Aigul fe de M e t z , de Melantius de Rouen ; mais
on prétend qu’ils n’ocoupoientpas ces fiegesen 601.
Simplicius de Paris avoit fuccedé à Faramode. Li-
cinius d’Angers eft plus connu fous le nom de faint
Lefin. Il étoit de la famille royale 8c parent du
roi Clotaire : dont il fut comte d’étable , ou premier
écuyer. Enfuite il fut comte d’Angers : puis
il renonça au monde , entra dans le clergé, & fut
enfin ordonné évêque de la même ville. On lui attribué
plufieurs miracles. Saint Grégoire écrivant
a ces eveques, leur dit; Il fe convertit une fi gran-
C c ij
A n . <To i ;
IX. I p ift , 48»
i x . E p i f t . 5 2 .*
V. C o in t . a n ±
6 e i. n , 38*
Vit a ap» BoïU
13. Febr-pag.
6 78 . tom» 4.