
A n . 6 4 9 .
17. O c t.
p. I91. D.
Sup. n. i l .
p. 105. 10 6.
Sup. ». i i .
107.
». 2.Î,
f . i i o . B.
Lï.
Quatrième fef-
fion.
p. m . D.
p. 114. C .
11%. C.
472, H i s t o i r e E c c l e s i a s t i q u e .
nis ; & ajoûta,que Pyrrus avoit reconnu lui-même
l’altération du texte, fait par Cyrus. Car répondant
à faint Sophrone, il dit : Il eft vrai qu’il a mis une ,
au lieu de nouvelle : mais je fuis perfuadé , qu’il l’a
fait fans malice : c’eft qu’il a cru qu’on ne pouvoit
entendre autrement le mot de nouvelle. Enfuite il
demanda, comme le pape avoit déjà fait, la leéture
de l’eéfchefe d’Heraclius.
Après qu’elle eut été lûë ,on t lut auffi les extraits
des deux conciles de C . P. tenus par Sergius & par
Pyrrus, pour l ’approuver. Puis la lettre de Cyrus à
Sergius tendante à même fin. Comme elle mar-
quoit que l’eéthefe avoit été envoyée au papeSeve-
r in , le pape Martin dit après cette lecture : Ils ont
été trompez dans leur eiperance, car leur eéthefe
n’a jamais été approuvée ni reçue par le faint fiege:
au contraire , il l’a condamnée 8c anathematiiee.
Airifî finit la troifiéme felfion.
La quatrième fut tenue le dix-ncuviéme d’Oéto-
bre, deux jours après la precedente. Le pape M a r tin
releva les contradictions, qui refultoient des
pièces lues dans la felfion précédente. Cyrus en fes
a rticle s, prononce anathême contre quiconque ne
dira pas que Jefus-Chrift agit par une feule opér
a t io n , Sergius & Pyrrus l’approuvent : & toutefois
ils approuvent tous trois i’eéthefe, qui défend
de dire Une ni deux opérations. Ils encourent donc
eux-mêmes leur anatnême ; & ils fc contredifént,
puifqu’il eft contradictoire de dire une opération
& de ne le dire pas. Le pape releve enfuite la nullité
de leurs procédures, où l ’on ne v o y o it aucune
perfonne
• L i v r e t u e n t e - h u i t i e ’m e . 4 7 3
perfonne certaine ; ni accufateur ni accufé : ils — ■
ufoient feulement de termes vagues, en difant que 6* 9,
quelques-uns p a rlo ientain fi,&jcttan t desfoupçons \9'
confus. Enfin le pape propofa, comme il avoit fait
à la fin de la felfion precedente , de lire pour leur
entiere conv iction les décrets de cinq conciles g e - {■ *;>■ minéraux.
Mais Benoît d’Aïace remontra, qu’après Sergius
& P y r ru s , il fa llo it aulfi examiner Paul leur fuc-
celfeur, défenfeur de la même herefîe ; & encore
plus déclaré , par la perfecution qu’il avoit faite
aux Catholiques. Tous les évêques fe joignirent à
B en o ît, & demandèrent au pape M artin , qu’il fît
lire la lettre de Paul au pape T h éod o re , 8c le type,
dont Paul étoit le véritable auteur. Après la leCture t. lit.
de la lettre de Paul de C . P. Deufdedit évêque de s«p. *. 44.
C a illâri, dit : Paul a confirmé par cette lettré , ce * t5..
que vôtre fainteté vient de dire, & ce qu’ont avancé
fes accufateurs : fçavoir, que vos predeceifeurs l ’ont
averti félon les canons , par écrit 8c de vive vo ix
par leurs'legats, & qu’il eft toujours demeuré opiniâtre
& incorrigible : prenant à injure ces avertif-
femens falutaires, 8c montrant qu’il n’avoit aucune
exeufe. A u contraire il a approuvé l’eCthefe, com^
me fes predeceifeurs jufques à employer les propres
parties.
On lut enfuite le type de l’empereur, & le con-
cile d it: Il paroît avoir été fait à bonne intention,i
• t » » / ' 1 1 n. 4 9 .
mais I effet-n-.y repond pas. Il eft bon fans doute ,'-t . i}S.
dé faire ceifer les difputes fur la fo i : mais il n’eft
pas bon d o te r le bien avec le ma l , & les dogmesc
Tome V I I I . O o o