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ïbid. Epiji. i J.
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1 1. Epiji• 1.
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11. Epiji. 3.
ind, l ip
t o o H i s t o i r e E c c l e s i a s t i q u e .
vous n’étiez pas feulement moine. C ’eft pourquoi,'
nous vous accordons la liberté de difpofer de tous
vos b ien s , comme fi vous n’étiez point entré dans
le monaftere.
Pour oter aux abbez, auflî-bien qu’aux moines ,
tout prétexte de fortir: faint Grégoire v e u t , que
pour la pourfuite de leurs affaires, ils ayent un procureur
Jeculier , à qui ils donnent un falaire raifon-
nable. On ne devoir point élire a b b é , celui qui
.étoit tombé dans un péché d’impureté. Les abbez
devoient être fournis aux évêques. L’abbc Eufebe
avoit été excommunié par Maximien évêque de Sy*
racufe, qui depuis lui avoit rendu fa communion :
ayant été répris féverement par faint Grégoire, de
l ’avoir faic par paillon: mais Eufebe ne vouloir pas
accepter la communion, qui lui étoit offerte. Saint
Grégoire lui écrit: Quoiqu’il ne dût pas en ufer
ainfi, vous deviez le fouffrir humblement. C ’ eft
peu de nous humilier devant ceux qui nous honorent
: les féculiers en font bien autant. Après cette
co r rec t ion, il ajoute : J’ai mandé au foûdiacre
Pie r re , de vous donner cent fous d’or; 8c je vous
prie de ne le pas prendre à injure. Il afllftoic v o lontiers
les monafteres pauvres : mais pourvu qu’il
fut bien informé de la régularité des moines. Et leur
donnoit même la jouiffan.ee pour un t.ems, de
quelque terre de l’églife Romaine. Il vouloir que
les moines s’appliquaffent à la leCture; &c dit à ce
fujet : Confiderez combien c’eft un grand péché ,
que vous négligiez d’apprendre les commandemens
de Dieu , tandis qu’il vous nourrit des offrandes
d’autrui
L i v r e T r e n t e - S i x i e ‘m e : ï o ï
d’autrui. Ce qui montre qu’il ne leur demande que
des leétures de pieté.
S’il ne vouloir pas que les moines fortifient pour
leurs affaires, à plus forte raifon les religieufes.
Auifi reprend-il feverement Janvier de Caillari, de
ce qu’il n’entretenoit pas le fage règlement de fes
prédeceffeurs ; portant que quelques hommes éprouv
e z d’entre le c le rg é , £e chargeaffent des affaires
des religieufes : enforte qu’elles n’euffent aucun
prétexte d’en fortir. Et fi quelqu’une, a joute - t - i l ,
par la licence paffée, eft tombée dans quelque crime
; nous voulons qu’elle foit renfermée pour faire
peni tence, dans un monaftere de filles, d’uneob-
lervance plus reguliere. Il ordonne de prendre une
teligieufe qui avoit quitté fon h a b i t , & la renfermer
dans un monaftere , où elle foit gardée fûre-
ment ; 8c reprend avec grande feveriré, l’évêque du
lieu,, 8c ledéfenfeur de le g l i iè R omaine, de n’avoir
pas empêché c e fcandale. Il défend de faire de
jeunesabbef fes, 8c veut qu’elles ayent foixante ans:
qu’elles ioient de la maifon , choifics par la communauté
, & établies par l’évêque. C ’eft ainfi qu’il
en écrivit à RefpeCla abbeffe de faint Caifien de
Mar fe i l le , en confirmant fes privilèges, il vouloir
que les monafteres de filles fuffent fuffifamment
fondez. C ’eft ce que j ’ai trouvé: dans les lettres de
faint Grégoire, touchant les perfonnes religieufes
de l’un 8c de,l’autre fexe.
Le prêtre Laurent que faint Auguftin d’Ang leterre
avoir envoyé à Rome trois ans auparavant,
fut .renvoyé par faint Grégoire en 601. avec plu-
Tome V H I . ç c
III. Episf, m
v i r. Epiji. 9*
10. ind. l»
111. Epiji, n i
vi. Epiji, j i ,
f 11, "Epiji. 59.
ind. 11,
v i r. Epiji, i ,
ind. i .
v i n .Epiji. 6}
, XX 'X V.
Seconde mi£-
iîon en Angleterre.
Sup.n. 1.