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178. H i s t o i r e E c c i e s i a s t i <^u e .’
nier fe fervir utilement , pour combattre les hérétiques
; avoit premièrement embraffé la profeffion
monaftique dans la communauté de faint Theodo-
fe en Paleftine. Son abbé l’ayant envoyé en Egypte,
pour quelques affaires de la maifon , au commencement
du regne de l ’empereur Tibere : c’eft-à dire,
vers l ’an 578. il alla juîquesdans le defert d’Oafis,
pour y voir un moine de Cappadoce, nomme Léon,
dont il avoit oui dire de grandes chofes ; 8c qui
donna fa v i e , pour délivrer trois autres moines pris
par les barbares, Jean Mofch étant retourné en
Paleftine , demeura dix ans danslalaure des Eliotes;
puis dans le défert près du Jourdain , Sc dans la
nouvel le‘laure de faint Sabas, Mais fur ie bruit des
courfes, que faifoient les Perfes : il fe retira du côté
d’Antioche, Delà il pafla à Seleucie fur l’O ro n t e ,
8c y v i t l’abbé Théodore qui en étoit évêque, il
vif ita auih le monaftere de faint Theodofe du rocher
, entre Seleucie Sc Rofe de Cilicie. Puis il re-
paifa en Palef t ine, Sc fans s’ y arrêter, il alla au mont
Sinaï, Sc de-là à Raïthe. il retourna enfuite en E g ypte
, Sc s’arrêta à Alexandrie,
Sophrone qui l'accompagnoit , étoit nat i f de
Damas , Sc avoit fî bien étudié les lettres humaines
, qu’on lui donnoit le titre de fophifte- Il etoit
attaché à Jean Mofch avant que d’avoir renoncé
au fiecle ; ils demeurèrent enfemble auprès de Grégoire
abbé de faint Theodofe , Sc vinrent enfemble
à Alexandrie. Une incurfion de barbares avoit dif—
perfé les moines de Scetis : mais Jean Sc Sophrone
en trouvèrent encpje quelques-uns en divers en”.
L i v r e T r e n t e - S e p t i e ’m e . 1 7 ?
dro i ts , qui leur racontèrent les vertus qui s’y pra-
tiquoient. L’abbé Théodore leur d i t , que plufieurs
de ces moines ne mangeoient , que quand on les
alloit voir. C ’eft pourquoi, ajoûtoit-il, j ’allois vi f i-
ter tous les famedis un vieillard nommé Ammonius
mon voifin , afin qu’il prie la nourriture, L’abbé
Jean de la Pierre leur dit : Quand j ’étois à Scétis,
dans ma jeunef le, un des peres ayant mal à la rate,
on chercha pour lui du vinaigre dans les quatre
laurcs } où il y avoit environ trois mille cinq cens
moines , 8c il ne s’en trouva point : telle étoit leur
pauvreté.
Jean 8c Sophrone allèrent aufti en T h éb a ïd e , Sc
virent près la ville de Lycos une - montagne ,' où
plufieurs moines demeuroient , les uns dans des cavernes,
les autres dans des iellules. A Antinoüsils
apprirent la converfion merveilleufe d’un ch e f de
vo le u r s , nommé David. A Alexandrie ils virent
l ’abbé Pallade , nat i f de Theffalonique : Théodore
phi lofophe, Zoïle leôteur , Sc Cofme fophifte ,
c ’eft-à-dire homme de lettres, tous trois vivans dans
une grande pauvreté, 8c pratiquant toutes les vertus
chrétiennes. Ils virent auffi près d’Alexandrie., l’abbé
Jean l’eunuque, moine depuis quatre-vingts ans ;
Sc quelques autres fameux folitaires, Ainfi la vie
monaftique fe confervoit en Egypte avec la même
ferveur que du terns de Caifien, deux cens ans auparavant.
La même année delà prifede Jerufalem , c’eft-à-
dire 614. il fe tint à Paris un concile de toutes les
provinces de Gau le , nouvellement réunies fous la
t. s 4,
t. « 3.
C. 44. lù l.
c. 143*
c. 69.70.
c. 171.172,
fi.i45.184..
Sup. liv. xx.». 3V
4* &c.
x;iVr
Goncilc de
Paris.
Tom. 5. conc. p.-
ij45>.