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T *“ ig trouvaient à la tçrre faintc y donnèrent au.flî les
IIÎ?I’ mains ; & d’un commun cpnfememem Frideric
duc de Suaube, qui étoit à leur tête , envoya des
amhaifadeurs à ion frere Henri roi des Romains,
pour le prier d’obtenir du pape la confirmation de
ce nouvel ordre. Le pape Geleftin III. l’accorda
amin%uici’’a' Par Pa bufie du vingt-troifiémede Février 1191. Le
nouyel ordre fut nommé l ’ordre des chevaliers
Teutoniques de la maifon de faince Marie, de Je-
rufalem ; leur habit étoit un manteau blanc chargé
d’une croix noire* Le pape leur donna tous les
. privilèges des Templiers & des Hofpitaliers de faint
Jean , dont ils imitèrent l’inftitut ; mais ilsétoient
jac.vttr. f0ûtnis au patriarche & aux autres prélats, &c
c h r . T r „ f . c. ». payoient la dîme de tous leurs biens,. Leur premier
maître fut Henri Valpot , qui fut élu pendant le
iîege d’A c r e , & après la prife de la ville par les
Chrétiens, y acheta un jardin où il bâtit une églife
& un hôpital. Il gouverna l'ordre dix ans, & mou«
. rut enuzoo.
x x x i i . Le patriarche Jacobite d’Alexandrie Marc fils
Eglife. d’A le - j ' * 7 • / * . irifî i * * J t xandrie. de Zaraa , ecoit more des le premier jour de Janh^
rp°tr.eM. vier 1189. après avoir tenu ce iiege près de yingtrïï"
es«ui us tro^s ans- Les évêques , les moines & le peuple
*»». uni. s'étant aifemblez , élurent en fa place Aboul-M.eged
moine de faint Macaire dans la vallée d’Habib, fils,
d’un riche marchand Syrien , qui lui avoir laiffé
depuis peu une grande fucceflion. Il avoir lui-même
exercé le commerce & fait plufieurs fois le
voyage des Indes ; il fut ordonné au Caire le dimanche
vingt-neuvième de Janvier, & prit le nom de
L i v r é s o i x a n t e - q u a t o r z i é ’me.-' Í 0 7
Jean ; mais il avoir obtenu auparavant îaerémenc
du lulan,qùi etoit une condition riecefl’aire fui-
vant les canons de cette églife. Il employa fes ri-
cheiTes en aumônes & en autres-bonnes oeuvres ¿
&■ tint une conduite bien différente de íbn píede-
cciIcUd; s’appliquant à la priere, à la lêéturc', à la
prédication & a toutes les autres fonctions épifeo-
pa'les. Il ne mangeoit aux depensdeperfonne,& ne
recevoir point de prefens. Mais il étoit attaché àux
pratiques des Cóptesvil renòuvella àia tête de fóri
Concile Pe'xcomrtiunicatiòn 'contre lé prètte !Marc
iiîs d Elconbar , abolit la confellion, recommanda
la circoncifion , & s’effoiçade ramener à fa coin -
munion ceux qui avoienr émbraiPc celledesMel-
qüites,'' '--'r r • I i . ' ¡î -u . jsiotîmn arma
Abas rot d’Ethiopie & ¡ fà mereMiafcaTGabri
lui écrivirent des lettres contre Cilus leur pàtriaf-
che ; le plaignant de fa maùvàife conduite ; de fon-
luxe & de-fe!s débauches le priant-de le depo-
iè r ,& d ’en tirdonnetun aUtréafa-place. Jean ¡ayant
examiné les infôrmatiôhs envoyées contre èe?pré--1
la t , le priva de toute dignité ecclefiaftique, & envoya
un autre métropolitain en Ethiopie. Car cette
églife dépendait' ‘entièrement du- fiegéd’AleXañ-1
drie, & étoit d'ansles niêmes erreurs des1 Jâébbites
fon autorité s’étendoit âuffi dans la Nubie, fur le ref-
te de l’Afrique&darislaprovincede Jerufàlem. Le
patriarche Jean Aboul-Meged tint le fiege d’Alexandrie
vingt-feptarîs. Les Melquices étoientalors très-
pauvres &très foibles, cequifait que la fucceiïion
de leurs patriarches eft moins connue 5 car eneo