
z.48 H i s t o i r e E c c l e s i a s t i q u e .
— -«-“■'**■* autres hommes. Quoique S. Jean Damafcene né
A-tïkiitffir p 3r[e ¿ e cette féparation par la penfée qu’au fujec
de la fervitude 8c de l’ignoraneev 8c non des pro-
prietez naturelles de la chair de J. C. Conftantin,
n'a pas voulu fuivre la doéfcrine du quatrième Sc
du fixiéme concile , 8c eft ainfi tombé en diverfes
herefies. 8. Anathêmc à tous ceux qui font dans les
fentimens du même Conftantin , depofez &c odieux
comme lui. 9, Anathême au très-ignorant 8c faux
moine Jean Irenique, à fes écrits contraires à la
faine doctrine; & à ceux qui les embraifent 8c qui
difent, que quand N . S. a dit: Le perc eft plus
grand que moi, il ne l’a pas dit en tant que fon
humanité eft unie hypoftatiquement à la divinité t
mais en tant qu’elle en eft féparée par la penfée $
comme fi jamais elle n’y avoit été unie.
Ces canons furent fouferits par l’empereur , Sc
Cinna. p. 149r gravez fur des pierres que l’on m it dans l'églifede
fainte Sophie à gauche en entrant. Ils furent aufli
suf.-i.xvfni- inferez dans le fynodique que les Grecs lifent à la
fête de l’Orthodoxie ou du rétabliifement desfain-
tes images, qui fe célébré le premier dimanche de
C arêm e, comme on void dans leur livre nommé
TriodiOn. Théodore Baîfamon auteur du rems a-
joute, que ce concile deC. P. qu’il nomma le grand
j». cm. ¡,s. concile , dépofa plufieurs eccleflaftlques , pour
s°iU avoir Xeulement VU les- écrits .d’Itenique fans lès
avoir ouvertement condamnez. Q uant aux accu-
fations. propofées. contre le; patriarche Luc, elles
furenc trouvées il peu coniïderàbles qu’il demeura
dans fon fiége.
La même
L iv r e So i x a S t b -o nz ie ’me . 149.
La même année 6674.1166. indidtion quatorzièm
e , le lundi onzième d ’Avrille mêmepatriarche
Luc préiida à un concile , ou aflifterent trente métropolitains
8c les officiers de l’empereur. Nicolas
Hagiotheodorite métropolitain d’Athènes s’y plaig
n it que l’on abufoit d’un décret fynodique faic environ
cent trente ans auparavant par le patriarche
Alexis, qui toleroit le mariage du ilx au feptiéme
degré pourvu qu’on n’eût pas demandé permiflion
de le contratfter: c’eft-à-dire qu’en ce cas iln ’étoit
pas déclaré n u l, mais les parties étoient mifes çn
penitence, parce qu’on fuppofoit qu’elles l’avoienc
eontraété par ignorance. Sous ce pretexte ceux qui
vouloient contraêber ces mariages, quoi qu’ils con-
nuftent leur degré de parenté , fe gardoient bien
d’en demander la permiflion qui leur auroit été
refufée 8c les contraifcoient librement comme permis,
Le patriarche Luc abolit cet abus ; 6c déclara
nuls ces mariages, par le décret de ce concile en
conformité duquel l’Empereur Manuel donna un
édit du même mois d’Avrilindiélion quatorzième
publié au moi de Mai luivant.
L’empereur Juftinien aïant bâtil’églife de fainte
Sophie y établit un droit d’afile, dont on abufoit,
pour fe mettre à couvert des plus grands crimes,
ce qui obligea l’empereur Conftancin Porphyro-
genete d’ordonner, que celui qui auroit commis
un homicide de guet-à-pens, feroit tiré défaille,
pour être rélegué en un lieu éloigné de celui où il
auroi» commis le crime , enfermé dansunmonap
te re , rafé 6c condamné à pratiquer la vie monafti-.
Tome X V . i i
A n.
•XXXIX.
Autres con-
ftitutions pour
l ’églife Grecque.
J u s . Gr&co-
R om . l ib .,$ . p*
1 1 7 .
Ib id . p 104 .
Theod. Balf,
in N omocan. tit*
13 . p, i8<i.
Jus G'r. R* lib.
z . p. 16 5.