
t iÉ H i s t o i r e Ë c d t E i i A S f ic fù * .
;----------- fachant que le patriarche Luc leur étoit contraires
An. î i 66. pr0p0f0ient contre lui des accufacions, 8c diloiént
qu'il falloit le dépofer comme incapable du gou<-
vernenrent : mais l’empereur d it, qu il falloit commencer
par décider fur ladoélrine, 8tqu’onvien-j
droit enfbite aux accufatîons perionnelles.
Le concile fit donc neuf canons redigezen cette
TFmoit. Gr. Do* - , . , A % .
min» Grtbodox. former i. Ànathcme a ceux qui ne prennent pas
bien tes paroles' des faints dodfceuts de 1 eglife, 8C
qui détournent par de faufles interprétations, ce
qu’ils ont nettement expliqué par la grâce dû S.
Efprit. 2. Eternelle mémoire de ceux qui reçoivent
cette parole de N. S Jefus-Chrift : Le Pere eft plus
grand que moi, fuivanc les interprétations des
peres, félon fon humanité par Îaquefle il a fouf-
fert. j . Anathéme à ceux qui penfent 8c qui d ifent,
qu’en prenant la nature humaine il 1 a changée en
divinité ; 8c qui ne croient pas que par cette union
te corps du feigneur participe à la dignité d ivin e ,
enforte qu’il eftl objet d’une feule adoration avec
te Verbe qui l’a pr is , 8c par confequent honoré
& glorifié avec te Pere 8c le S. Efprit : quoiqu *|nc
ibit pas fubftanticl à D ieu , §ç ne ceffe pas d’être
créé SC circonfcrit fuivant des proprietez naturelles
: mais qui difent qu’il éft change en lafub»
ftance de la divinité : d’où il s’enfuit , ou que
l’incarnation n’a été qu’imaginaire, ou que la div inité
a fouffert. 4 Eternelle mémoire de ceuxqui difent
, que la chair du feigneur élevée par l’union bjr-
poftatiqueà lafouveraine dignité,fans altération ni
confufion, eft honorée avec le Verbe par une feu-,
L i v r e S o i x a n t e - o n e i e ’ me ; 247
,feadoration , & aifife avecluifuiletrôneàJadroitc -■ — —
de Dieu le Pere, enrichie des avantages de la divi- A n , i i£ 6,
cité/an s préjudice des proprietez de chaque nature,
5. Anathéme à ceux qui rejettent les expreifions
par lefquelles lesper.es ccabliflent la doéirine de l’é-
glife , d Aihanafe,, de Cy rille,, d’Ambroife., d’Am -
philoque, de Léon très-faint archevêque de l’ancienne
Rome 8c des autres , 8c q u i ne reçoivent
pas les a ¿les du quatrième 8c du fixiéme concile
oecuménique. 6. Anathéme à .ceux .qui ne reçoivent
pas cette parole de .N, S. Mon pere eft plus
grand que moi , comme les faints l’ont expliquée
en différences maniérés. Les uns (elon la divinité, fiarce que le perecftle principe de fa génération ;
es autres félon Jesproprietez naturelles delà cjiaif
fqu’il a prife , comme detre créée.,.bornée 8c mon»,
telle. Mais qui difent que cette exprefflooen/e/ea-;
¡tend que delà chair féparée de là divinité par la
/impie penfé.e, comme Ci elle ne lui.était pas .unie,
£ t qui ne prenncnt .pas cette réparation parla fim-
pie penfée.comme les peres l’ctnt prife, çn p a r la i
.delà fervimde.ou de l’ignorance,,ôcnon pour faite
injure ..à la chair de J. C. au lieu que .ceux-ci îgoib»
prennent dans cette réparation tes proprlietoz ;qa-
(turelles qui font véritablement dans Îa.chaùniiie
à la divinité. 7. Anath'ême au prétendu métropcv»
lit ai n de Corfou Conftantin de .’Bulgarie, qui.die
q u e .cet te parple de ,EJ. S. .ne le , doit pas entendre
¿par.rapoet à l’union hypoftatique des deu-x.natu-
ftes, mais par rapott à là .chair déparée d elà „div/-
«iité p a t jaiimplepenféej, 8c fernblab|e.àc4iedise