A s . 116Ó,
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iBfterling.
XXXV.
L'empereur
Manuel envoie
au pape ¿ l c -
sandre.
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t 4t H i s t o i r e E c c l e s i a s t i q u e ;
pour lui il s’attacha avec fon armée au fiegç d’Arts
cône, dont l’empereur de C. P s'étoit emparée,
moïennant de grandes fommes d'argent qu’il avoic
données aux .citoïens. Cependant l'allarme étoic
grande à Rome , parce que les Alleroanss’étoienc
rendus maîtres de toutes les villes d’alentour -, Sc
n e pouvant prendre Rome par force,ilseiïaierenc
•de lagagner par argent , enforte que pluiieurs d’entre
le peuplecedantà leurs.largeffes, jurèrent fidélité
à l ’antipape Pafcal Sc à l’empereur Frideric.
,.Le pape Alexandre defan côté exhortojtlesRo*
•mains à lui demeurer-fideles, Sc.àrameoer les villes
voifines. Il leur offroit même de l ’argent pour
cet effet : mais il ne put rien gagner fur ce peuple.,
qu i feignant de vouloir plaire aux deux parties n ’é-
toit fidele à aucun. Or Alexandre avoit reçu de
.Sicile unfecours d’argent .confiderable. C arie roi
•Guillaume premier .fornommé le Mauvais , étoic
«tout à Palerme fa capitale le dernier jour d’Avril
«Cèlte année 1166. après avoir rçgné douze ansi Sc
avoir laiffé pour fuqceffeur ion fils âgé de douze
.ans nommé aufïi Guillaume, Sc depuis fur-nommé
le bon. Le pere en mourant laiffa au pape quarante
mille fierlins, Sc le fils lui enenvdia encore autant
l ’année fuivarîte.Ç’étoit une monnp'ied'Angleterre
deflors trcs-connué.
¥ ers le même-tems Manuel Comnene-empereur
de C. P. envdia à R om e Jourdain fils de Robert
¡prince de Capolie, à qui il avoir donné le titre
de fSebaftc. Il fe prefenta avec grand refpe£t dev
an t le pape Alexandre, Serait àfespieds degrandf
LîVft.* SoiXANTE-O'N Zï e VE. Î4J
prefens, lui offrant le fecours de l’empereur Ma- ----------
nuelcontre la perfecution injufte de Frédéric. Il af- 11 <’6,
fura le pape que Manuel youloit réünir l’églife Gre-
queavec la Romaine autant qu’elle l’avoit été dans
la meilleure antiquité : enforte que les Latins Sc
les Grecs ne fiffent plus qu’un feu! peuple C hrétien
fous a n feul chef. Mais ildemandoitque puif-
que l’accafion fe prefenooic fi favorable, le pape
lut rendit la couronne impériale, qui luiapparte-
noit de droit, norvpas à Frideric Alleman. Il pro-
mettoit au pape pour cet effet de fi grandes fommes
d’argent 8e des troupes fi bonnes Sc fi nom-
breufes, qu’elles îuffiroient pour foûmettre à 1 é-
glife non feulement Rome , mais l’Italie toute entière.
Or quoique ces promeffes paruffent de difficile
exécution, toutefois le pape de l’avis des cardinaux,
jugea à propos d’envoïer à l’empereur
Manuel l’évêque d’Oftie Sc le cardinal de S. Jean
& S. Paul avec le Sebafte Jourdain. O n voit ici la
continuation de la bonne intelligence entre l’empereur
Manuel Sc le pape Alexandre Sc les Grecs
même difoient > que c’étoit lui qui avoit rétabli ce dnnam. I, v. tt.
pape for Le S. Siège pour s’oppofer auxentreprifes !‘g' ‘H•
de Frideric. • xxxvi. A um oisdeM arsdelam êm e année i j n d í.q« u* e l, e s f|u rB lesg fBetesf.l Grecs comptoient 1 an du monde 6674 Indicción jus.Gnc.Rom.
14. l’empereur Manuel publia uneeonftitutiontou-
chant les fêtes aufquelles les tribunaux de juftice
doivent ceffer, dlftinguant celles du premier or- 7*
dre, oit ils doivent ceffer entièrement, Sc celles
«du fécond ordre, où on pouYoit rendre la juftice
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