
t e in j 'G lu e k f t s d t 'y {H i lf t e îà Ç o t to t -p ’ j H ild e s -
h e im , S a x e -L aw é n b o u r g ,i l’é v ê c h é de L u b e c k ,
la p r in c ip au té de S c h w e r â n , Rat-zebourg , Blan -
kenbourg*, R anzau , la v i l le im p é r ia le de L u b e c k ,
. G o f la r , M u lh au fen , N o rd h a u fèn , H am b o u r g ,
& la v ille im p é r ia le de B r êm e .
E n tem p s d e p a ix fo n c o n t in g e n t pour l ’ é ta t
m ilita i r e de l’em p ire e f t * de ï 3.2/2 c a v a lie r s , 8c ;
2 7 0 7 fa n ta flin s -, outre: 3 1 ,2 7 ,1 : f lo r in s , 58 fer.
? p o u r l’e n t r e t ie n d é - la ch am b re '-im p é r ia le , à là -1
q u e lle i l d é p u té deu x a flefleü rs .
L e ro i de P r u f fe , c om m e d u c 'd e M a g d e b o u r g -, ■
< oc l’é le û e u r d’H a n o v r e , -comme duo-.de -B r èm e ., ;
■ fo n t v ie s princes-; -convoquafts--He- eeflçerdô<y*->i& !
lo n t directeu rs altejh^i.vemerrtv-d’ ü n e d i è t e 1 c i r - ;
cu la ir e à il5au tre 3 a v e c l’adjonéfckm d e fa în e ’- d e s !
, ducs: itégrians de: BmnfN^icfe-^- q ü i, lo n t ' tou jou rs
c o rd iré é teu r s . s d jlr id -b .n i
Q u o iq u e l ’a i r y fb it fi"Qid,^on y r e c u e ille c e p
en d an t du b le d e n gran d e quantité.* L’F ib ë & le '
. W e r y ren d en t -le com m é rc e trè scflorü îan t. (R . ) ;
, S a x e ( é le & o r a t d e ) , x - é t a t d? A l lé m a gn e -, au
c e r c le de -haute-Saxe , c om p o fé d u duché d e S a x e ,
de la p lu d .g ran d e p a rtie d u ma'rquifat d e M i l ’nie-,
d ’ une p a rtie d u V d ig t la n d , 8c de là m o it ié du
la n d g r a v ia t d e T h u r in g e , -La p a r t ie dé: la' L u là ce , , 8c du com té d e H e n n eb e rg q u i dép en d en t d e c e t
é l e & o r a t , ne lo n t p o in t com p rifo a .d an s le c e r c le -
d e h a u t e |S a x e . C e pa ys e f t e n 1 gén é ra l un d e s :
m e ille u r s d’ Allemagne^ U ab ond e en g ra in s -,
f ru i t s , lé g um e s -, o n y>*efeueillé du h o u b lo n ^ du
l i n , du c h a n v r e , 4U ‘tabac-, d e l’a n i s , d u là f ra n -
f a u v a g e , d e la g a ra n c e -, i l s’ y t ro u v é d’ ailleu rs
q u e lq u e s v ig n o b le s - , p r in c ip a lem en t dans -la M il-
n ie . I l y a d e s fo r ê ts co n fid é rab lè s , & d’ un b on
rap p o r t , ta n t par l e ch a rb o n qu ’on y - f a i t , q ue ,
par la p o ix qu’ ori en o b tie n t . I l s’y tro u v e de
la t e r r e à p o r c e la in e , de la* te r re f ig i l lé e , 8ç
q u e lq u e s e fp è c e s d e te r re s co lo r é e s . I l y a d’ ailleu
r s des c a r r iè re s d’ a rd o iié s 8c de ma rb re s de
plufieu rs e fp è c e s , m êm e de, ja fp e . O n y a déc
o u v e r t- q u e lq u e s m in e s d e -pierres p ré c ieù fé s ', .
d iam an s , to p a ie s , rub is , h y a c in th e s f g ren a ts ,
am é th i f t e s , faphirs , & op a les ; d e s a g a t e s , des
co rn a lin e s .
L e ç in n a b r e , le, m e r c u r e , l’ a n t im o in e , P a r - '
f e n i c , l e c o b a l t , la m a rc a ifite d o iv e n t ê t r e m is i
au n om b re d e lè s -p ro d u c tio n s .'
L e p a y s a de s m in e s de c t i iv r è , d’ é t a im , de ■
p lom b 8s d e fer -, i l ab o n d e 1 en c h a rb o ftd é te r re .
& en tou rb e . L ’ en t r e t je n du b é ta il & des ch evau x
y e f t t rè s -p ro f ita b le aux h ab itan s -, & le g ib ie r
d e to u te e fp è c e n’ y man que p o in t.
L e s pa ys qu i com p o fen t P é le é to ra t fo n t t r è s -
peu plés , 8ç les', te r re s y fo n t b ie n 1 cu ltiv é e s .
Tous les f ix ans , la cour convoque lés- états
de l’éle&orat, composés, des prélats, comtes ,
feigneurs, & députés dès univerfités -, 20. de là
nobjeffe en général -, 30. ' des reprélèntans des
yillçs? Leurs çpiiççfÏiçnç ne font que pour l’intervalle
de la tenue des états à la fuîvante *, 8c
durant cet- elpace , s’il furvient quelque' aflàire
importante qui ne puiffe fouffrir de 'retard, elle
eft portée devant le comité cholfi dans Jes^trois
ordres de1 l’état, 8c qui s’affeinble tous les deux
ans. ' :
G’eft dans la -Saxe qu’eft né h luthéranifnie
dans le feizième Tièçle. I f ■ s’y trouve7' beaucoup
1 de manufaëtures. On y fabrique des -toiles, • dès
coutilsj des -toiles- cii'ees*, des dentelles;, ’des rù-
bàns, des galons, du papier. La porcelaine de
Saxe eft connue diniTïrfhotfdeèntier. Il eiffdrt
aufii de beaux- verres , de belles glaces , de* la
tôle duvferrblanç , - de i’ aciôf y - du- tombac. On
y manufacture, -de la mouhfeime.,,. de « la -panne ,
du. velours r 8c quantité-- d’autres 'étoilés'de cot'on ,
de laine ^ de foie.
Les' margraves de- Mifnie font la fouche des
électeurs régnans. Le premier .qui parvint à i’éleè-
torat , en 1422 , fut' Frédéric --'le1 Belliqueux.
Entre les électeurs , celui de Saxe eft, Je- lixièijie,
8c le • troilième parmi les sélecteurs-Séculiers.
Quoique la mailbn,. de' Saxe ait éinbralfé la religion
catholique., elle a confervé dans i’empiée
le direéloire pour les affaires qui intéreffenr la
•religion & les états des i proteftans. L’ élèéteûr
s’approprie- même*,1 en' qualité d’ archi-maréchal-,
le directoire à la diète -de l’empire -, de toutes -les
délibérations des collèges -, & durant la vacance
du , ftége impéi-ial,, s’ij n’y ■ a point de -roi dès
romains., il eft.vicaire de. l’empire avec le comte.
Palatin du Rhin. Sa taxé matriçuiaire, pour raifon 4 e fon éleCtorat , eft de. 1984 florins , 8c 154-5
rixdalers - pèur l’entretien de la chambre impériale.
Il fupporte d’ailleurs d’autres contributions
relatives à d’autres -, parties, de tes poffeflions.
L’électeur de Saxe entretient communément
20,000 hommes -de trou pes réglées, qu’il pourroit
porter ay double , au belbin. L’ordre militaire de
l’é t a t e f t celui de S. Henri -, les- chevaliers font
an nombre de q.2 , divifés eri. trois çlaffes.
La mailon dë- 'Saxe eft une des plus anciennes
8c des plus“ illu-ftres de l’Allemagne,' 8c même
de l’Europe : elle prétend defçendre, de Vitikind,
due de-Saxe , vaincu par Charlemagne-, mais ,
comme-.nous l’avons obfervé , Ils deléendent des
.margraves de Miflïie , -qui poftedèrênt en premier
lieu -le landgraviat de Thuringe. De Frédéric-le'’
Bon, qui fut le fécond électeur de èette mâifon,
-fortifeiït- -Ernefte '& Albert-, ■ Touches des'deux
branchés de-la maifon de -Saxe : l’Erneftiné, qui
eft Painée-, & l’Àlbèrtine, qui eft la cadette. En
15 4 7 , la branche aînée fut privée de l’élëCtorat
par Char le s-Quint, qui- le fit pafler dans la branche
Aibertiné 'qui le pofsède aujourd’hui. La branche
Erneft-ine a. produit celle des ducs de Weimar ,
d’Ëifenach, de Gotha, d’Hil-Bourghaufén , de*»
Salfeld. De la branche Albeftine font venues celle
des électeurs régnans , celle de ’Weiffenfels, d-p
Merftîourg, de Naumbourg, ou de Zeit?,
Les états de félectorat font- dîvîfés ëtt fept
bercles-, le cercle, électoral, ou duché de Saxe,,
celui de la Thuringe, celui.de Mifnie., celui de
Leipfick , celui d’Erzeburg , ’ celui de Voigt-
land, & celui de;Neuftadt. Ajoutqns-y l’évêché
idé Merfebourg , & celui de Naumbourg-Zeitz.
D.refdè eft la capitale de tout l’ état, (R.)
Saxe ( duché de)., contrée1 d’Allemagne , au
cërcle de haute-Saxe , forriiant uner des fept parties
qui divi(ènt l’éleCtbràt dq Saxe. Son plus
grand diamètre, eft de 10 milles d’Allemagne. Il
eft arrofé par l’Elbe qui le traverfe , 8c en quelques
endroits par la Mùlde. Le fol en eft fablon-
jiéux, & il comprend 11 grands baillages. (R.)
SAX-ENBOURG. Voyei Sacs s en bourg.
SAXÉNHAUSFN , ville d’Allemagne , au
cercle du haut-Rhin, 8c, dépendante de Francfo
r t, dont elle n’eft flparëe que par le Mein, &:
avec -laqiielle elle co mmunique par un pont.
SAYCOCKF. Voye{ Saikokf.
S A YD , ville, ou plutôt port des états du Turc,,
en A fie , dans la Sourie, fur la côte de la mer.
Voyei Seide.
SAYDA , petite ville d’Allemagne , au cercle
de haute-Saxe , dans la Mifnie , au cercle d’Er-
zeburge, à la maifon dë Schoenberg.
SAYN comté immédiat d’Allemagne , au
cercle de Weftphalie, entre les comtés de Wied
& du bas-Ifenbourg, près du Rhin , à quelque
diftance de Coblentz. Il renferme deux prévôtés
& cinq ou fix bourgs , dont le principal a, donné
l'on nom au comté.
Louis, dernier comte de Sayn , étant mort
en 1636 , fon comté fut démembré y l’éleâeür
de Trêves eut la ville de Sayn ou Sehn dont il
jouit.
Sayn. Voye^ Sain.
SAYPAN. Voyez Joseph (Saint).
SAZ | les Turcs appellent ainfi j.es: Saxons qui
habitent dans les fept villes de la Tranfylvanie,
où Charlémagne les transféra de leur pays. Ce
font ces villes faxones qui ont donné à la Tran-
filvanie le nom allemand de S ie b en -B u r g lien ,
& dans le .dixième fiècle, le , nom latin de Jeptem
Cajîrenfis Re&io- Ces Saxons le. mêlèrent, avec
les Sécules, (q ue quelques ‘auteurs, appellent
Sicules ) , nation originaire du pays, , 8c ont
formé le peuple qu’ on nomme aujourd’hui les,:
Tranfyhains. . • : ' '
.SCABARAN , petiteiville'd’Afie , dans laPerfe.
Elle eft allez voifine de la montagne de Barmach,
qui n’eft pas éloignée de la mer. Cette montagne
produit du naphthe , qui coule au travers des
rochers, 8c qui. tombe dans des folles.
SCAFFORD , golfe cl? Eco lie , fur la côte occidentale
de, Ifîle de: T^Çul-.,. i’urie des, Yefternes.
Cg .golphe qui coupe Mul par le, milieu , eft par-
femé de quelques autres petites îles , dont la plus,
grande, nommée ULwa , eft longue de 5 milles,
Sc abonde en pâturages.
SÇAGEtf.' Voyei:Schagen; : , ::. .
SCAIRAZ. Voye^ Sçhiras. ;.
5 CALA , petite, ville d’Italie,,, au. .foymiîhÇjfle ,
Napfès , dans la principauté citéneure , ç a 2 li.
au nord d’Amalft. So-n -évêché fut réuni- en,-160-3
à celui de Rayello. Elle a, titre de principauté
aujourd’hui dans. ; la ,maiix>n Spinelli. LpngtirJ^1» u
8 $ làt. 4.0 , 36.. . , 1 u'hnan-,.;.
ScALA.. SçAL l J Z v j . :
SC AL AND Y A , ville' de, Pempire- Turc , -:ea
Afie., dans laNatolie , à. 3 |i: .de la vilje^ d’Ephèfe.'
Il né loge dans cette ville que des Turcs & des
Juifs-, les Grecs 8c les- Arméniens en occupent
les faubourgs -, elle a un port 8c un château où
les Turcs tiennent une, garnifon d’une vingtainq-
de foldats, Scalanova eft la Néapolis des Mile-,
fiens. Elle eft fituée à une journée de Guzetlilfar,
ou Beau-Château , qui eft ia fameufe Magnéfie
fur lé Méandre. Long. 45 , 8 ,• : Lit: 33 , 52.
.S CALE A (golphe de ia) -, c’eft une partie de
la mer de Naples, fur la cote de la principauté
citérieure. Il s’étend depuis le cap de Palémido 7
jufqu’à l’embouchure du Laino.
SCÀLHOLT. Voyei Schalholt.
SCALINGICAS, ville de la Mingrélie, à 5 IL
de Rufe, vers l’orient. C’e(l un ftége épifcopal,
fous le patriarche de cette nation.
SCA L ITZ , ou Sc a l a , ville de la haute-Hongrie
, au comté de Pofon , fur la Marck, vers
les confins de la Moravie, à 18 li. au nord de
Prelbourg, 8c à 22 au n. o. de Léopolftad. Long*
34^ 5$i 4S > 5fi•
; S G ALLO W A Y , une des deux petites villes de
, l’île de Mainland , au couchant, avec un château.-
•L’autre petite ville de cette île fe nomme Ler-
wich, & eft à l’orient. Lerwich eft un peu plu»
confidérable, 8c Scalloway eft plus ancienne.
SCAMACHIE, on écrit aufft Samachi, S a -
makki , Schàmakhiah, Sçhoumakhi , Schamachie y
ville de Perfe , capitale du Schirvan;, dans un
vallon, entre deux montagnes. II.y a des cara-
vanferais 8c des bains. publics. Les habitans font
commerce de fafran, d’ctofi'es de foie 8c de coton.
Cette ville a été ravagée par Thamas-Kouli-Kan -y
elle l’eft ibuvent .par des tremblemens de terre.
Long. 3.3 y Lit. 40 ^ 5 o-.
SCAhiANDRE, fleuve d’Afie, dans la Na-
tolie. Les iliiiftr.es voyageurs .anglois qui nous ontr
• donné les .ruines de Palmyi’e , pafsèrent 15 jours
en ,17 5 2 , à faire fur les lieux une carte de la-
plaine du Scamandre en tenant Homère à la main r
c’eft fur les bords du Scamandre, nous difent-ifs 7
•qu’on trouve:de nouvelles beautés dans l’ Iliade
6 c’eft dans le pays où TJÎyffe a voyagé, 8c où
Homère a. chanté, que l’Odyflee a des charmes
raviffans.
Quelques modqrnes ont dit que le Scamandre-
ne meiitoit guère la réputation que les poètes
lui ont acquife -, mais les voyageurs anglois n’en,
parlent pas- ayec autant de dédain que Belon.. Le