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O B E
O b ER-SULTA , bourg de la bafle-Autriche,
dans le quartier du bas-Manharts-berg. Il appartient
à la maifon de Lichtenftein. (R.)
OCHSENHAUSEN , abbaye libre 8c impériale
de l’ordre de S. Benoît, en Suabe , -entre
les villes impériales de Memmingue 8c de Bi-
fcerach. Elle fut fondée en i i o o , fous le titre
de prieuré , dépendant de l’abbaye de S. Blaife,
dans la Forêt-Noire. Mais dès l’ an 1391 , elle
fu t affranchie de fa dépendance., & érigée èn
abbaye. En 1 397, l’empereur Yinçeflas l’exempta
de la jurifdiâiori des préftdiaux quelconques. En
ï 54'8, Ferdinand Ier lui accorda fa protection
spéciale & celle 4e l’Autriche , fous laquelle
•elle le trouve encore. L’empereur Jofeph Ier invertit
l’Abbé en 1706 , de la jurifdiétion civile
,8c criminelle fur tous les bourgs , villages 8c
jterçes de fon abbaye.
Elle paie annuellement à la préfecture d’Al-
io r f un droit de protection de do florins , 8c
jo pour Umendorf. L’abbé fiége à la diète de
j ’empire entre Veingarten 8ç Y rfée, fur le banc
des prélats de Suabe -, mais aux états du cercle,
jfa place eft marquée entre Elçhingen & Veingarten.
Sa taxe matriculaire eft de 100 florins,
8c fon contingent pour l’ entretien de la chambre
impériale, eft de' 2,35? rixdalers. dp kreutzers.
Près du monaftère eft le bourg d’Oçhfenhau-
fen qui lui donne fon nom. I l eft fitué fur la
je tite rivière ou le ruifleau de Rottam.
* La, feigneurie de "Wain, qui appartenoit »ci-
devant à l ’abbaye, appartient aujourd’hui • à la
ville'impériale d’Ulm. (IL); '
OCTEVILLE , bourg de France j en Normandie
, dans le pays de .Caux , .élèétion de
Montivilliers. (R.)
OCZAKOW. . . . Voye^ encore l’article Çu-
jban du Supplément.
OFFR AN VILLE , bourg de France , dans la
haute-Normandje , au pays de • Çayx , élection 4 ’Arques. (R.) "âjÿ1
OISSEAÙ , bourg de Françe, dans le Maine ,
.eleCtion de Mayenne.
O K G lj ÀMPTON , petite ville d’Angle terré,
dans le Devon-shire. Elle envoie deux députés
pu parlement. (R.)
D K H O T A , voye[ Ochotskoi. 4-, '
O KH O T SK , voye[ O.chotskoi,.
OKINGTON , voyez Okehampton,
OLBRUCK , voyez Oilbruck.
P LD È N S T A D T , voye{ Uizen.
Y p voyeç Ozp-SAB.VMz
O R E
OLD-SARUM , anciennement Sorbiodunum 2
8c c’étoit alors une des principales villes que
les Romains enflent dans la Grande-Bretagne ;
on n’y en voit plus guère aujourd’hui que les
anciens. Cet endroit envoie cependant deux députés
au parlement. (IL)
OLLBRUCK , feigneurie libre cTAllemagne ,
au cercle du haut-Rhin , dans la partie - fupé-
rieure de l’ archevêché de Cologne , entre les
baillages d’Anderrtac & de Koenigsfeld. Elle
appartient aux barons de Waldbott-Baflenhëim,
réiidans à Ollbruck-Bornheim, qui font de la
religion catholique. Comme ils ne font pas états
de l’empire, les autres membres-du cercle* du
haut-Rhin leur difputent le. droit de voix à leurs
diètes *, cependant la terre eft taxée dans la matricule
à un cavalier & un fantaflin , ou 16 florins
par mois , outre 17 rixd. 45 1er. pour l’entretien
de la chambre imperiale. (12.)
OLME , bourg de France , en Auvergne , ai*
diocèfe 8c dans l’ élection de Clermont.
O N S PA CH , yaÿeç- A nspach dans ce Sup-;
plément.
O NZAIN, bourg de France, dans le Blai-
fois , étedion de Blois.
OPPORTUNE (Sainte) , bourg de France,
en Normandie , dans la généralité de Caen „
élection de Carentan. (IL)
OR , en Crimée, voye{ Prêçop.
O r (îles d’ ) , voye^ Hières.
ORADOUR , bourg de France ,-gn Auvergne ,
au diocèfe de S a i n t - F l o u r , g
Oradour-F anôis, bourg de France, dans le.
Poitou, élection de Cpnfolens. (12.)
O radour- sur-V airs ,,gros bourg de France,
dans, le Poitou, élèétion de Confolens. (IL)
ORCINES, bourg de France, en Auvergne ,
au diocèfe 8c élection de Clermont.
ÖRENBOURG, ou Orembourg (gouvernement
4’ ) , contrée .d’Afie , dans l’empire dé
,Ruffie$ formant aujourd’hui un des gouverne-
mens dans lefquels eft divifée la Tartarie ruf-
fienne. Il fut formé’ èn 1744, & il comprend
la province d’Orenbourg, le pays des Cofaques
Jaïkiens , la province de Stauropol, la province
d’ Uffa , & la province d’Ifette.
Il renferme de grands déferts, & il eft: principalement
habité par deux fortes de Tartares ,
lès Baskirs & les Ufimski : ces peuples pofle-
doient autrefois le royaume de-Cafan. La plupart
font payens autant que mahométans. Quelques
uns ont nouvellement embrafle la religion
grecque, La Baskirie s’appelloit autrefois P a f -
o T R
'catir y 8c c’eft de là que font venus les Hongrois
vers la fin du 9e fiècle.
Orenbourg, capitale de ce gouvernement ,
fut fondée en 1734 , 8c fuivant quelques-uns
en 1738 , par lès ordres de l’impératrice Anne,
au confluent de l’Or 8c du Jaik. Mais comme
cette fituation n’étoit pas avantageufe, on transporta
la ville plus bas' en 174Z , aux rives
du Jâik ,, fur l’emplacement qu’occupoit Berds-
kaia-Sloboda.
Cette ville eft grande, régulière , & bien
fortifiée. Le commerce s’y fait par les- $ukares,
qui y débitent non-feulement les étoffes de foie
& de coton de leurs propres fabriques, mais
encore toutes fortes de. marchandiiès venant des
Indes, comme étoffes de fo ie , dianians , or &
argent. Ils reçoivent en échange les marchan-
difes provenant de. la Rallie, fur-tout des cuirs
de Roufïï , 8c des draps fins. Voye[ Orembourg ,
tom. I I , pag. 516. (R.)
ORESMAÜX, bourg de France , en Picardie,
dans l’Amiénois.
ORIGNI, voye{ A urigni.
ORURO , diftrrâ de l’Amérique méridionale,
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dans le voifinage du Potofi. Ses mines d’ argent
donnoient les plus grandes efpérances, lorfque
les eaux gagnèrent les plus abondantes. On n’a
pas encore réufli à les détourner , & les tréfbr»-
qu’elles recèlent, demeurent fubmergés. (-R.)
OSIU , voyez Ochio.
OTRARE , mieux Otrar , ville d’A fie , dans
la Tartarie indépendante ; elle étoit autrefois;
confidérable, & c’ étoit là capitale du Turqueftan.
Tamerlan y mourut en 1405 , comme il fe. pré-;
paroit à joindre la Chine à fes vaftes états, (R.)
O U KH AM , voye[ Oak^ham-,
OULA', voye{ U la.
Ou i a , petite ville de Tofcane , aux froni
tières de l’état de Gènes , fur la rivière de
Macra, 8c au nord de Sarzane , fur le chemin d^
Gènes à Modène. (R .)
OVY -HEE , île d’A fie , dan s l’Océan oriental y
l’ une des îles Sandwich, malheureufement fa--
meuf’e par l'a mort du célèbre navigateur le ca--
■ pitaine Cook ,, qui y fut maflacré par les Info-
laires- èn 1779. Elle eft gouvernée par un chef
qui y*a l’autorité fouveraine. (R.)
P A L R
JL ALLU ( l a ) , Bourg de France, dans.Te-
Maine , éleâion dix Mans.
PANTALORIE, ou Pa-NTAxerie. . , . Elle
appartient au roi de Naples • life[ elle appartient
au duc de Requefens fous la proteâion de l ’Ef-
pagne, à laquelle il en fait hommage.
^ PARIS. . . . Une des entreprifes. les plus,
‘importantes pour' l’avancement du commerce
dans cette grande v ille , & la facilité de fon
appfovifionnemenr, eft celle que l’on médite en
ce moment : il eft queftion de creufer un canal r
qui de Conflans-Sainte-Honorine fur la. Seine ,
près de l’embouchure de l’Oife , .fe termineroit
à Paris dans la Seine fous: les. murs de l’ArlènaL
. Le port fer oit creufé entre la porte S. Martin
& l’Arfenal. Les marchandifes viendroient de
Çônflans. à Paris en douze heures : elles., em-
ployent quatre ou cinq jours par les immenfes-
détours, finuofites. & circonflexions de la Seine.
Un fécond canal qui* procureroit encore beaucoup
d’utilité, mais, qui s’effeéluera plus tard ,
eft celui de Dieppe., Deux rivières, qui coulent
<?n des directions, oppofées , en ligne droite, 8c
dont les fources font très -voifines., en marquent
la direction-, 8c èn faciliteront l’exécution..
Le reffort du parlement 4e Paris comprend
l’Artois , la. Picardie, la. Champagneles comtés
de Mâcotiois 8c de Bar-fur-Seine , le Nlvernofs ÿ
le Bourbonnois-, le Lyonnois, le Forez, le Beau--
jolois, l ’Auvergne, la Marche, PAngoumois
le pays. d’Aunis, le Poitou^ le Berri , la- Tou-
rairte ^L’Anjou , le Maine avec le Perche , l’Or-
léanois , & l’île de Finance : provinces & pays
qui forment près des deux tiers du royaume.
La ville de Paris feule, verfe annuellement au
fife quatre-vingt millions -, c’ eft plus que ne pro-
duifent enfémble les trois royaumes de Dane-
marck, dè Suède, 8c de Norwègeï Encore dans
cette fomme , je ne comprends, point dix-huit
millions de produit net que rend tous les. ans
la loterie dite Royale, & dont la ville de Paris ■
fournir la. plus: forte partie des mires.
La place de Louis- X V eft fingulïèrement mal
entendue,. Contournée par un fofle , elle femble
deftinée à être apperçue à vue plongée. Ce qu’il
y a de mieux à faire, eft de combler les folfés ,
& de conftruire autour de cet emplacement,
à la réferve du côté qui. fe. i|>réfente for îa rivière.
Quant à îa place Royale , il convient
d’enlever les. grandes grilles 8c les portes, de
fer , qui- en la circonfcrivant, empêchent réellement
que ce ne foît & qu’on ne puifle la dire
une place publique. On s’ëft récrié avec raifon
contre le luxe, auffi pompeux qu’offenfànc, qu’on
a dépfoyé dans- les. logemens- dëftinés aux corami-s