
les treize, & 'le prerniér entre les petits qui
vicatim habitant ; c’eft-a-dire , entre ceux qui
h’ont gu ères que des villages & des bourgades
pour habitation. Il eft borné au midi par les baillage
- d’Italie ,' au levant par les Grilbnÿ& le canton
de Glarisi au couchant parle canton d’Under-
wald & une partie du canton de Berne..Le pays
d’Uri eft proprement une longue vallée d’environ
25 mille pàs , entourée de trois côtés des hautes
montagnes des Alpes , 8c- arrofée par la .Reuis ,
qui prend fa fource au mont de la Fourche.
Ce canton peut être regardé-'amime le féjour
ancien & moderne de la valeur Helvétique. Les
peuples qui l’habitent, font les defcendans des
Taurifques , Taurifci, 8c n’ont point dégénéré du
mérite de leurs ancêtres. Un a pris pour armes
une tête de taureau fauvage, en champ de finople.
Ce canton ne poffëde qu’un feul baillage én
propre -, mais les baillages d’Italie lui appartiennent
en commun avec les autres petits cantons. Quoique
fi tué. plus avant dans les Alpes que fes voifins ,
cependant il eft plus fertile qu’ils ne le font, 8c
les fruits y font plutôt mûrs , à caitfe de la réverbération
du foleil dont les rayons font concentrés;
dans des vallons, étroits ; & les montagnes four-:
niflént des pâturages pour une grande quantité
de bétail. Le gouvernement dans les autres petyit se ftc àa npetoun psr-,è sf alveo mir êcmeuex q udee
pZeungz e, l.d eL ’Saucthowriittéz f,o uUvenrdaeinrwe aelfdt , enGtlraer ilse s& m aAinps- dl’eâ gtoe udte l e1 6p eaunps le, ,i l& a deènst rqéue’ u8nc hvopmixm ed aan ast tel’ianft- foermdibnlaéier emgéennét raelne. raCfee sc amaffpèamgnbelé ye so nfé yt ierennnoeunt
vperéllfeid leenst cdhea rlg’aefsl e, mobnl éye feafti t aluê Vméilleieaui odnus , cercllee fauvre cf ofne sf aborffei.c ieOrsn àfo rfemse c aôutéffsi , cdese baolfuetm &bl éaepsp ueyxé
ttraanoterds in, a-ciroemmmeen t dqeu atrnadi tielr s’daeg itl ad ’agfufaeirrrees ,i mdpe olra
paix , de. faire des loix , des alliances, &c.
.Les peuples de ce canton vivent frugalement-,
leurs manières font fimples, 8c leurs moeurs font
honnêtes. Leur chef s’appelle amman ou land-
amman , 8c il eft en place pendant deux-ans. A cet
amman ils joignent une régence pour régler les
affaires ordinaires & celles des particuliers. La
régence d’Uri fe tient ordinairement a A lto rf,
qui eft le lieu le plus confidéràbie du pays. Ce
canton eft catholique -, il a été d’abord fournis à
l’ abbeffe de Notre-Dame de Zurich , mais il
racheta cette foumifiidn à prix d’argent, Sc il dépend
aujourd’hui, pour les afFaires ecsléfiaftiques ,
de l’évêque de Confiance -, cependant on y décide
quelquefois des caufes matrimoniales dans les
affèiâblées générales du pays. La population du
canton d’Uri eft de 25000 habitans. La langue
Allemande -eft celle du pays , mais on y entend
affez généralement l’ Italien. (R.)
norÜdR dÏÊu ZJ a:(p odné tr,opita rd ’le)s ,4 5d édtreogirté sd ed eP Afiô an & 1 es 170 degrés de long. Ce détroit peut-lat. ayoir
fept. 14 lieues de largeur.
x URIGNY , bourg & marquifat de 8c li.des f. eaux d’Argentan.minérales Il de y a même un étang qualité confidéràbie,
France , \
que celles
de Forges.
tagUnRe Id-’NAOngSlFe.t,e cr’reef qt-uài-rdèigren,e ndea\n dse l et rCavuemrsb ;e rmlaonnd,
le Weftmorland & le Lancashire. C’eftune dés plus
hautes du pays.
au-UdRelKà EduN fDle u, vvei lGlei hdoun , pdauy sc ôdteé Mdea vfaa rraiylne aohraiaern ,
tale. Voye\ Uzrunt. 1 UURRO.OSLÎA, rivière d’Efpagne, dans le Guipufcoa. fur la ViftluAleV, ÊaCuxK c ,o nvfiilnles ddué plaal agtriannadt ed eB Polloocgsnkeo ,. M. Bufching ni les autres géographes ne parlent
point de cette ville* URSANNE, (Sainte) , ’ou Sandersitz^petite
ville de l’évêché de Bâle , fur Ie D^oubs , a 2 1i*
f. e. de Porentruy. Il y a une collégiale. duU bRaSs-ERLh,i np e, tidtaen vs illéle cod’mAtlél edme aKgnoeen, igafut ecienr c. lea 3M aliy. ednec eF. raLnecsf torrotu. pEesll de ea pHpeafritei e&nt dà el ’éSlaexâee auyr adnet p&ri çe lclee ttnee v si’leleft epna s1 6en4c5o jr lea rreeldeuviéfeir ednet ceent ctee ncdarteass,
trophe.
EilUluRftrSeI Nm aDifoEn RdeO SceE NnoBmE R} Gft,t uép aetnri mBooihneem ed e , fdeannbse lreg efeurtd eé ldeve éBe eàc hlain d. iLgan imtéa diieo nc odm’Dtersf idn ERmo
epnir eA ellne m16a8g3n.e ,E elnletr ’pàoultsrèedse lep lcuofimêuters d eb eHlleeisn bteôrurergs dans le duché de Carinthie. (A.)
de UVRirSteUmNbGerEgN , dcahnâst elaeu t de’rAriltloeimrea gdnee R, aouth dvuecihl éy Il avoit autrefois, ibs ducs particuliers. (,A.)
d’AUlRle8mPaEgRneG ,, eonu -ASvuaebres,p eorrgd r, ea bdbea yPer éfmouoviMertaéisn e, dfoen Mdéien deenl 1, 1à4 57* liE. lff.e oe.f td ’CAtuulébeo uprrgès. Sdeo nl aa bribvei eerlel -Iptroéilta t adbeb Séu, aeblel . aCutoenurra dd ed ela L fiacmhteeunffete Cinh ,r oqnuiiq eune
d’Urlperg-
■UURRZVÉANIDG.Ô 'FWoy ,e pp 'ePt’iftAeG UviAllYe . du royaume-de Pologne , dans la petite Pologne , ah palatinat
duen lLacu-b Clin’e f, t &le faiéug me did’ui-ndee julaf tviciell ete dreri tcoer iale. (A.) URSCHBNDOW, ouUrzendow. Voyei lous
ce UdSerAn i,e rv inlolen im. ilitaire de ’ la' Chine' , ; da;nr s la !p r'o- vînee de Suchuen, au département de Tungchuén, première ville militaire de la province. _
USBECKS, (pays des), c’eft la partie de la
U S B A3}
Tartarle indépendante, la plus voifine de la Perfe. J
Elle répond à ce qu’on âppelloit anciennement
Sogdiane & Bdclriane. Les califes , ou lucceffeurs
de°Mahomet, l’ont polfédée, 8c ils rappèlloient
Mawaralnahr , c’efl-à-dire le pays au - delà du
fleuve. (Gihon) *, ce qui eft la même chofe que
la Tranfoxane des anciens , qui comprenoit les
deux provinces dont on vient de parler •, car le
Gihon étoit connu autrefois fous le nomdyOxus.^
Il s’eft formé dans le pays diverfes fouverainer.es
dont la plus connue eft celle des Khovarefmiens
qui étoient très-puiffans en Perfe, & qui furent *
détruits par Genghizkan en 1224. Ce fut un
clîaim de ces peuples qui fit tant de mal aux
chrétiens croifés de la Terre-Sainte , & qui eft
défigJié dans nos hiftoiresfous le nom de CoraJ'-
nïins. Ce pays fu t, avec une partie dii Turkeftan,
le partage de, Zagathai, l’un des fils de Genghizkan.
C’eft de la qu’il a porté fon nom pendant
environ 300 ans. Tamerlan qui étoit auffi mongol
ou mogol, quoiqu’ il ne fût pàs de la famille de
ce prince, commença à y régner en 1 3 ■^■'es
princes Ufbecks defeendant d’ un autre fils de Genghizkan
, qui s’étoit établi au nord-eft de la mer
Cafpienne , s’emparèrent de ce pays en 1498 , &
lui donnèrent leur norA , en obligeant les fils de
Tamerlan de fe -réfugier aux Indes, où ils ont
fondé alors l’empire du Mogol.
Le pays des Ufbecks eft traverfé par le Gihon
qui fé déchargeoit autrefois dans ia mer Cai-
pienne *, mais les Ufbecks, incommodes par les
pirates de cette mer, ont fermé fon embouchure
& ont partagé fes eaux par des canaux qui arrofent
leurs terres, qui font très-fertiles en quelques endroits
, où elles produifent du bled 8c d’excellens
fruits : mais les Ufbecks , au lieu de cultiver tranquillement
leurs terres, les meilleures de toute
la Tartarie, ne s’occupent qu’à faire des courfes
fur leurs voifins, fur lefquels ils font tout le butin
qu’ils peuvent. Ces peuples paffent néanmoins pour
les plus civilifés & i e s plus inftruits desTartares
mahométans -, ils font de la, feéte d’Omar. Au
milieu d’eux demeurent les Sarts 8c les Bukares,
qui font les plus anciens habitans du pays , &
qui n€ reffemblent en rien aux Ulbecks. Ceux-ci
les appellent Tajiks , c’eft-à-dire marchands 6*
hommes. du commun. Ils nomment de même les
Perfans.
Les Ufbecks font guerriers , & leurs femmes,
qui font courageufes., les accompagnent fouvent
dans leurs expéditions. Cela rend vraifeniblable
l’ancienne hiftoire des Amazones *, auffi étoient-
elles de la nation des Sauromates, iffiis des Scythes
ouTartares.
On divife le pays des Ufbecks en deux parties :
la grande Bukarie qui eft à l’orient & au midi
& le Karafm ou Carezam, dit auffi royaume de
Corcang, à l’occident vers la mer Cafpienne.
Voyei les mots Buka*ue ,& K akasm dans le
'Supplément. (jR.)
1? s C
USÇOpIA. Voyei Scobia.
USCOQUÉS , peuples voifins de la Hongrie ,
de la Dalmatie , de la Servie & de la Croatie
impériale. Plufiêurs gens d’entre ces peuples forment
de leur pays dans le feizième liècle , pour
fu ir , dirent-ils, le joug des Turcs. De là vient,
félon quelques-uns , lè nom qu’ ils prirent, tiré
du mot fcoco , q u i, dans la langue du pays, veiit:
dire fu g it if ou transfuge. La première place que
les Ufcoques choifirent pour s’y domicilier, fut
la fortereffe de Clifïa, bâtie au-deffus de Spalatro.
Cette place ayant été enlevée par les Turc s , i’aix
1537 , les Ufcoques fe réfugièrent à Segna, ville
fituée vis-à-vis de Vile de Veglia. Ces gens féroces
firent d’ abord des merveilles, & battirent les Turcs;
mais bientôt ils exercèrent fur les chrétiens mêmes
toutes fortes de pirateries, qui obligèrent la république
de Venife d’armer contr’eux 8c de les pour-
fuivre pour la fûreté de l ’on commerce avec lçs
fujets du grand-feigneur. LesVénitiens fupplièrenc
l’empereur de réprimer les Ufcoques -, mais comme
les miniftres autrichiens partageoient avec eux les
profits, on ne fe, preffa pas d’expédier les ordres
que Venife fôliicitoit. Alors les Vénitiens envoyèrent
une efeadre qui ravagea les côtes de
Segna , 8c fit pendre tous les Ufcoques qu’elle pue
attraper en courfe. Enfin , par le__traité conclu à
Madrid en 16 18 , les Ufcoques furent contraints
de fortir de Segna ; leurs familles furent transfé-^
rées ailleurs,& leurs barques furent brûlées. (Æ.)
USEDOM , petite île de la mer Baltique , fur
les côtes de la Poméranie , au cercle de la
haute-Saxe. Elle a environ 6 milles d’étendue ,
& contient une ville ou bourg de même nom ,
où il fe trouve une prévôté & un vieux château»
Long. 3 9 , 30 ; lat. 33 , 4 7 . (A.)
USENBERG , feigneurie d’Allemagne , en
Suabe , dans le Brifgau. Elle a Kintfingen &
Endingel dans ,i’a dépendance. {R.)
U.SRSTE , village de France , près Bafas , dans
lequel il y a une collégiale , où l’an voit le tombeau
de Clément V.
USÈZ.. Voyei UzÈs.
USIATIN , petite ville de la Pologne, dans
le palatinat de' Podolie, fur la rivière de Sé-
brouce.
USINGEN. Voyei Usikgue.
USINGUE comté & baillage d’Allemagne ÿ
; dans le cercle du haut-Rhin , appartenant à la
i maifon de Naflau-Saarbruck-Ufingue. II y a dans
ce comté beaucoup de forges & des fonderies de
fer.U
singue, v ille , chef-lieu du com te& baillage
du même nom , avec un château bien b â ti, près
de la rivière d’Ufbach. On y voit de belles ma-
nufaéhires de bas', une églife luthérienne, une
réformée , & c . & une grande ménagerie formée
en 1751. (M. D. M.)
U SK E , bourg à marché d’Angleterre, dans la