
.^agne où l'on trouve des pierres d’albefte ; au fud,
1 le rencontre deux riches mines, de cuivre 8c
de fer; mais fan territoire eft ingrat. (R_)
V ER SE IL , petite v ille , ou plutôt bourg de
France, dans le haut-Languedoc, à quatre lieues au
levant de Touloufe, avec titre d’ archiprêtré. (R.)
VERSILLAC, bourg de France dans le Velay,
au diocèfe de Puy. (R.)
VFRSOIS , Versoix , ou Versoy , bourg
ou ^ros village de Suifle , au bord du lac de
Geneve , dans le pays de Cex que la France
pofsède en Suifle depuis le traité de Lyon , 1601.
Les derniers troubles qui agitèrent la république
de Genève, firent naître à M. de Choifeul Ridée
de bâtir une ville près de cet endroit , fe
promettant que l’ émigration des Genevois, &
l ’avantage de fa pofition au bord du lac , y
concourroient à, la peupler & à la rendre le
centre d’ un commerce très- aétif ; rien n’ëtoitr
aufli extravagant. Pouvoit - il en effet fe
flatter que des mains libres , des hommes’
propriétaires indépendans, & co - fouverains
de leur pays, accourroient fur une terre fou-
înife- au pouvoir abfolu d’un monarque. L’événement
a juffifié ce qu’ il étoit aifé de prévoir
alors. Le miniftre a jeté à grands frais, les
fondemens du port a il a conduit les ouvrages
à quelques pieds au - deflus de la lùrface de
l ’eau : il a tracé l’enceinte' de la v ille, il en
a tracé les rues, les places, & la diftribution ;.
mais tout en eft demeuré- là. (R.)
Versois ( la ) , petite rivière de Suifle , au
pays de Gex- Elle a fa fource dans la montagne
de Gex , baigne le bourg de Verfois ,.
auquel elle donne fon nom', & le perd dans
le lac de Genève. (R.)
VERT ( le ) , nom de deux petites rivières,
de-.France , l’une en Béarn , l’autre- dans le
Quercy. La première naît dans, la vallée de
Barretons,: & fè jète dans le Gave au-deflous
d’Oleron. La fécondé a fa fource dans, un village
ds fon nom , & tombe dans le L o t ,
pris de Cahors. ( R. )
V ERT AÏS O N , bourg de France, en Auvergne,
élection de Clermont, avec, un chapitre. (R.)
VERTEUIL , petite ville de France , dans
l ’Angoumois , fur la Charente , dans une belle
lituation, avec titre de baronnie. (R.)
V erteu.il „ petite- ville de France , dans la
Guyenne , au pays, de JVtédoc., dans le dioçèfe
de Bordeaux, entre là Gironde8c la mer , avec,
une abbaye d’hommes de l’ordre dé S. Augufiin
qui eft du revenu de 30,000. livres. (R.) - '
VERit’HÊS , montagné de la bafle-Hongrie ,
connue autrefois fous le nom de mons Clypeorum.
Elle eft entre Gran & Albe-royale ; 8é les Allemands
Rappellent Schiltperg. (R.)
VERTON. Voyez V irton. ' .
V ER TU S , ville ds France ,, dans la Chaiff-
pagne, élection de Châlom, â fix lieues au ludoueft
de cette v ille , 10 f. de Reims, an
n. e. de Paris , -avec titre de comté-pairie, 8c
jliftice royale. Cette ville eft dans une plaine,
ail pied d’une colline qui produit de très-bon
vin. Elle a dans fon enceinte une collégial©
& deux abbayes , l’une de bénédi&ins de la congrégation
de S. Vanne , 8c l’autre de chanoines
réguliers. Long. %i > 42. ; Ut. 48, (R.)
VERÜE, ville d’Italie , dans le Piémont, au.
comté d’Afti , fur une- colline , près du Pô-,,
entre Cafal & Turin aux confins du Mont-
ferrât.^ Elle appartient au Toi de Sardaigne,
C’ a été une place forte qui fut vainement allié-
gée par les Efpagnols en 16x%. Ils la prirent
cepen^nt en 1635?. La maifon de Savoie la.
reprit en 1642 , mais elle la céda enfui te aux
François qui y mirent garni-fan, & la gardèrent
onze ans. Le due de Savoie Emmanuel II en
fit augmenter les fortifications , mais ellès
furent rafées par les François qui s’en étoient,
emparés après, un fiége opiniâtre en 1705^
Cette ville retourna au roi de Sardaigne* en
1706. p i e eft à. 7 lieues, f. o. de Calai, &
8 n. e«. de Turin-Long. , 40 ; Ut.%$-r 6. (R.)
YERVIC , petite ville des. Pays-Bas Autrichiens,
dans la Flandre & dans la Châtellenie
d’Ypres. Elle étoit autrefois affez confidérable,..
mais elle a beaucoup fouffert dans les guerres
dont le pays a été le théâtre , & elle ne s’ en,
eft pas relevée. (R.) ±
VERVIERS y petite ville d’Allemagne, dans
Reveché de Liège ,; 8c dans, le marquifat de
Franchimont, aux confins,du duché de Limbourg,
furlarivière de Wefe, environ àfixlieues de Liège*
vers le levant. Long.. %3 , 5o; latit. 47, 40.
Verviers qui n’avoit été qu’un bourg jusque
- là,. fut érigée en ville en 1651 ,. 8c reçut
le droit de députer aux affemblées. provinciales.
I l dut ces diftinaions à l’état floriffant
de fès manufactures de draps qui fourniflent
à un commercé très- lucratif. (R.)
VER y ïN S , petite ville de France, dans la
haute - Picardie, &dans laThiérâehe, au voifi-
nage de. Laon entre la Chapelle au nord , 8c
Marie au midi , fur-üne hauteur au bord de la
Serre, à 42 H. de Paris. Elle à. le titre da.châtellenie
8c de marquifat,. 8c elle eft fameufe par le
traité de paix qui s’y conclut en 1598, en tre Henri
IV , roi de France, & Philippe II ,. roi d’Elpagne.
Ses. marchés de bled font aflez confidérables»
Long.^ 2.2 d. J4l , làt. 47 1i. j ô 1} 6*k
I efcarbot (Marc)' naquit à Vervins.en 13 5.0. l ia
publié une hiftoire du Canada, où il avoit fsjourné
quelque temps .y cet ouvrage imprimé" à Paris en
i é i i , eft agréable , parce que l’auteur y a'entremêlé
des remarqués de littératurè. I l fiiivit en
Suifle Pierre de Càftille-, ambaffadeur de Louis
X I I , & comme il fe plaifôit à. donner des, relations
dés pays où il voyageoit, il'fitle tableau de
celui-ci en vers héroïques, & le publia en idi.84
' V E R Z A T , petite ville de France , dans le
Limofin , au diocèfe de Limoges, avec titre-
■ dè comté. (R.)
VERZILLAC , Voyez Versillac.
VERZOLS , petite ville de France, dans le
Rouergue, élection de Milhaud. (R.)
VES ( les ) vada virioe , gués renommés ,
■ dans la province de Normandie , vers l’embouchure
des rivières de Vire , d’ Oure, 8c de
Tante dans la Manche.' Le grand V é , ou V é
de S. Clement , a deux lieues de traverfée ; .
,1e petit Vé entre Ifigni & Auv ille, n’a qu’ un
quart de lieue , mais c’eft le plus dangereux
à caufe de fes fables mouvans. (R,)
VESELISE, en latin moderne Vefeliumy petite
ville de France , dans la Lorraine , chef-
lieu du comté de Vaudemont , fur la rivière 4 e Brenon. C’eft le fiége d’une prévôté; elle eft
à fix lieues f. o. de Nanci, 65 e. f. e. de Paris.
Long. 44y latit. 4.8 , a.5. (R.)
' VESLE ( la ) , en latin Vidula, nom commun
■ a deux petites. rivières de France, Rune en
Champagne , l’autre en Br«fîe. La première
|?rend là fource à deux lieues de Châlon, pafle
a Reims, 8c fe jète dans l’Aifne. La fécondé
■ liait dans le mandement de Varambon , non
loin des rives de l’Ain , fe grolfit de l’Yrance,
arrofe Por.t-de-Vefle, aù-deflous de laquelle elle
le divilè en deux bras qui verfent à la Saône
quelques lieues au-deflous de Mâcon. (R .)
VESLY , ou V eilly , petite ville de Pile
de France , daçs le Soiflonnois, fur la rivière
d’Aifne , à quatre lieues au-deflous de Soiflons,
8c a huit de Reims ; elle fe trouve nommée en
latin Vtlliacum, Valliacum, & Villiacum. En 1379,
le roi Charles V donna cette ville à l’égliiê
de Reims, en échange de Mouzon. (R,)
VES O DT., en latin du moyen âge Vefullum *
Vefnhtm , pajlrum Vefolenfe ; ville de France
dans la Franche - Ccfmté , au grand baillage
d’Anîont, à deux lieues de la Saône; elle eft
fitiiée près- de la rivière de Durgeon, au pied
d’une montagne dite la motte de Vefoul, dans
un pays trèsTertile, à 9 lieues n. de Befançon,
16 o. de Montbelliard, 80 f. e. de Paris. Vefoul
a été cédé à la France par le-traité de Nimègue ,
en 1679. Long. 23 , 501 lat. 4 7 , 38. f
Le baillage particulier' de; Vèfoul comprend
467 paroifles ou communautés. Vefoul qui en
eft le chef -lieu,, eft le fiége d’ iin commandant,
d’ un préfidial, d’ une recette , d’une lieutenance
de maréenauflee. Il y a dans cette ville une
«glife collégiale, un couvent de capucins, deux
niaifpns de religieufes , & un collège , ci-devant
aux jéfuites. C’étoit une ancienne cité de la
république des Séquaniens ; mais les guerres
l’ont en partie ruinée , & fes fortifications qui
étoient de quelque importance nèfubfiftent plus.
La • motte de Vefoul dont nous avons parlé,
a la forme d’un pain de fucre , Sc elle peut
avoir une demi-lieue de circuit par le bas ;
on auroit peine a en atteindre le fommet en
une heure. - Il y a plus des trois quarts de
cefte motte en vignobles ; l’autre partie donne
des pâturages ou du bled (R.) "
VESPRIM, ou V esprin ( comté de ) , comté
de la bafle Hongrie , entre le Danube & là
Dr ave. Il eft borné au nord par le comté de -
Javarin; à l ’orient, par ceux de Filliz & d’Albe ; 1
au midi, partie par le lac de Balaton, partie par le
comté de Simegh ; & à l’occident par le comté
de Sarwar. Il tire fon nom de fa capitale, en
allemand JVeisbrun , fituée vers la fource de la
Sarwize, fur le lac de Balaton.
Les fortifications de la ville ayant été
rafées en 1702. , elle fe trouve aujourd’hui
.entièrement ouverte. Elle fut prife; par le s }
Allemands, après la mort de Mathias Cor vin
en 1490. Les Turcs en firent le fiége , & Remportèrent
en 1551 , les Chrétiens ~la recou-s
vrèrent en 1565 , & les Turcs en 1593. ^ e*
derniers en ayant été dépofsédés par les Chrétiens
en 1798 , l’attaquèrent inutilement ea
ié j y , la pillèrent & y mirent le feu en 1663,
mais là garnifon du château les rgpouffa 8c les
battit. Le comte de Tekeli la prit èn 1683,
mais le comte de Merci la reprit la même
année. Elle eft à ao lieues f. o. de Strigonie,
à, $ f. o. d’Albe royale , 18 f. o. de Bude ,
& 33 f. e. de Vienne.
L’ évêquè , qui eft toujours le chef de ce
comté, eft fuffragant de Strigonie , 8c jouit
de 50,000 florins de revenu. Il eft chance-*
lier des reines de Hongrie , & il a le droit
de les couronner. Long. 3 6 , 4 ; lat. 47 j ï ç j
(R . )
VESSERA, ou V e sra, couvent célèbre*de
la Franconie , dans la principauté de Henne-
berg , à une lieue & demie de Schleuflîngën,
où font les tombeaux de plufieurs comtes de
Henneberg. ( R. )
VESTERNES , Voyez W esternes.
VESTMORELAND ( l e ) , diftriét de l’Amérique
feptentrionale, dans les états unis ; l’ un
des onze comtés dans lesquels eft divifée la
P en fil van ie. (R.) •
VE SUV E , montagne d’ Italie au royaume de
Naples, dans la Terre de Labour; volcan fameux
dont lès éruptions remontent certainement au-
dela dès plus anciens dociiniens de Rhiftoire.
Mais èllès étoient moins violentes qu’elles ne
le font aujourd’ hui; car c e .n’eft que depuis le
règne de la famille Flàvîenne, c’eft - à - dire ,
depuis Vefpafien , que le mont Véfuve a été
nommé dans les auteurs l’émule du 'mont Ætna.
Tous les écrivains qui eh ont parlé auparavant,
font Réloge de fa beauté , de la fertilité de fes
campagnes , & de la magnificence des mai Ion s
- de plaiiànce bâties aux environs : ceux qui font
venus depuis l’ont dépeint comme un gouffre