B L E
Floride occidentale eft cenfée faire partie. C ’eft
pù furent conduits , c’eft où périrent de faim,
d’ennui & de chagrin , la plus grande partie
des malheureux qui s’étoient légèrement expatriés
, &: qui s’étoient réunis pour former la
colonie du Miffiflipi. (R.)
BISCHOFSDORF., voye[ P uspoeki.
B ISERTE, ville d’Afrique. . . . Elle étoit
fort célèbre lorfque l’état de Tunis entretenoit
-lin grand nombre de galères -, c’ étoit de ce port
qu’on les expédioit ; c’étoit dans ce port qu’elles
rapportoient le fruit de leurs pirateries. Peu à
peu le canal qui conduifoit de la rade à la ville
s ’eft rempli de vafe & il n’eft maintenant ac-
çèfïïble que pour des Sandals. Les bâtimens ,
même marchands , n’y peuvent plus entrer , &
ils font réduits à jetter l ’ancre dans un mouillage
affez dangereux. (R.)
B IT ZOW , voye.{ Butzow.
BIVERO , voye[ V ivero.
BIZERTE , voye[ Biser-^j;.
BLA1NVILLE , bourg de Elance, en Normandie
, dans le pays de Came, fur un ruif-
feau qui .tombe dans la rivière d’Andelle. .(R.)
BLAISON , bourg de France , en Anjou ,
élection de Saumur , avec titre de baronnie. (R.)
BLAVET , vaye{ P ort-Louis.
BLECHINGLY , mieux Bletchinglev , voye\
B letchingley.
B LE K IN G ÉN , voye\ Bleckingen.
BLENEAU , petite ville de France , dans le
Vuifaye ; lifë[ le Puifaye , & voye[ B iæsneau,
BLENHEIM , voye[ Varticle W oodstock.
BLERANCOURT , bourg de l ’île de France,
généralité de Soiffons j avec un beau château. (R.)
BLERÉ, bourg dp France, æji 'J'puraine, fur
le C h e r , élection d’Amboife.
BLERGIE , bourg de France , en Picardie,
au diocèfe d’Amiens.
BLESSE, bourg de Françe, pn Auvergne,
généralité de Riom,.
BLETCHINGLEY , bourg d’Angleterre , au
comté de Surrey : il députe au parlement. (R.)
BLINDENBOURG, voye[ V icegerao.
BLOIS. f , . La vente du château a été pr-
donnée par arrêt du confeil, en 1788.
BLONDRAURI, bourg de France, dans la
généralité de Poitiers , dlédion de Cpnfojens.
BO A V IS T A , voye[ Bonavista.
BODON 9 yoye[ V id in .
BOERKOÉ, petite ville de la grande Tar-
tarie , proehe la rivière d’ Irtifch. Le prince du
pays y fait fa réfldence. Voye\ AfiLAy. (R.)
BOES>: E C K , voye[ P ezenick.
BOGQTÂ (royaume d e ) , voye\ Grenade
£ nouveau royaume de ).
Bogota ( Santa - Fé dp ) , voye[ Santa - F é
de Bogota.
BOIS - COMMAN., tpm, 1 , p. 187) g g
POIS-COMMUN,
B O N
BOISSÉT, bourg de France, en Auvergne >
généralité de Riom.
BOITRON , bourg de France , e«n Normandie,
éleCt-ion d’Alençon.
BOLSKAIA - REKA , ^pert d’Afie , dans la
Tartarie rullienne , au gouvernement cFIrkutski,
à l ’occident de la prefqu’île de Kamtfchatka :
on y aborde en revenant d’Okhota ou Okhotsk.
(R.)
BOLVORT , voyez Boswort.
BOMBAY , île des Indes. . . . Cette île a
tout au plus 24 milles de circuit. Son port e ft,
avec celui de Goa , le feul de PIndoftan qui
puiffe recevoir des vaille aux de ligne ; & cet
infigne avantage excite les Anglois à dompter
la nature meurtrière de fon fol. Le revenu de
Bombay & de fes dépendances , s’ élève à
13,607,300 liv. , & fes chàrges à 12,711,150
liv. (R.) g
BOMPARDOPOLIS , bourgade de l’île de
S. Domingue, à F extrémité nord-oueft de cett*
île , à quelque diftance du port S. Nicolas ,
& dans le diftriCt du Môle. Les Acadiens &
tes Allemands qu’on y ayoit tranfportés en 1763 ,
y périrent d’abord avec une effrayante rapidité.
C’eft le fort inévitable des nouveaux établiffe-
mens fondés entre les Tropiques; Le peu de
ces infortunés qui avoient échappé aux atteintes
funeftes du climat., du chagrin & de la misère
, ne fongeoient qu’à s’éloigner d’un fol peu
fertile , lorfque la réuuite de leurs voifins releva
leurs efpérances. Ils cultivent aujourd’hui avec
quelque fuccès des grains, des fruits , des lé-
gume$ qu’ils vendent danj les navires , ou aux
habitans d.u port. Ils envoient même à l’Europe
üri peu de café & de coton. (R .).
BONA-VISTA, île de l’Océan oriental, voye[
T in ian .
BONESAÏRES, voyei Buenos-A ires.
BONN , ' dans l’ éleCtorat de Cologne. *. . i.
L’éledeur y a fondé une univeriité en 1786. (R.)
BONN E , bourg de France , dans la géné»
ralité de Poitiers.
Bonne, en Afrique, voyez Hippone.
BONNE-ESPÉRANCE (cap d e ) . . . . Les
vents y font prefque continuels, & ordinairement
vjolens. On eft dédommagé de leur incommodité
par Ja température dpnt ils font
jouir un climat qui feroit embrafé fans le ra-
fraîchiffeqient qu’ils lui procurent. L’ air d’ailleurs
y eft fi pur, qu’en prenant terre au cap ,
on y trouve un remède comme affuré .contre la
plûparp de? maladies apportées d’Europe , & du
foulagement dans les maladies contractées aux
Indes» Peu d’infirmités: afllpgent les Colons.
Le fol de cet établiCèment n’eft pa-s aufti excellent
qu’on le dit communément, Les Hol-
landois ç ’y trouvèrent à leur arrivée que d’im-
menfes bruyères , quelques arbuftes, une efpèce
de racine qui , io-rfqu’èlle eft cuite , >a le goût
de la
b o R
3e !a châtaigne , & qu’on nomme pain des
Hottentots. En beaucoup d’endroits , ce n’étoit
que fables ftériles, qu’on h’eft pas encore parvenu
à féconder ; & fur les côtes rien n’.eft
fi rare qu’un ruiffeau ou une fontaine.
La ville du Cap , la feule qui foit dans la
colonie , eft compofée d’environ 1000 maifons,
toutes bâties de briques , & couvertes de chaume.
La rue principale eft ornée d’un canal bordé de
deiix rangs d’arbres *, à l’extrémité de la ville
eft Je jardin fi renommé de la (compagnie hol-
landoife des Indes. Il a 8 ou 900 toiles de long.
Les légumes y occupent la plus grande partie
du terrain , & le petit efpace confacré à la botanique
, n’offre qu’une colleétion de plantes affez
incomplète.
^ Les environs de la ville préfentént de beaux
vignobles : mais celui qui produit le vin précieux
que iijOus appelions vin de Confiance 9 n’ oc-
cupe que f 5 arpens ou environ. Plus lo in , les
terrés donnent des récoltes de grains , & les .
Cultures ceffent à quarantè ou cinquante lieues
du port. (R.)
BORALSTQN , bourg d’Angleterre , dans le
Devon-Shiré : il envoie deux députés au parlement.
(R.)
BORCHET , voyei Borset.
BORDEAUX. . . . U y a treize églifes pa-
roifiiales en cette v ille , non compris la collé-
giale de S. Sèverin , qui eft dans le faubourg
de fon nom. Outre l’académie des belles-lettres
iciences & arts , il y en a une de peinture
fculpture & architedure , tant civile que navale,
.établie par lettres - patentes du 14 novembre
l 779'
La falle de fpedacles, digne des beaux fiècles
de la Grèce , eft fans contredit, de tous les
édifices en ce genre, le plus beau qui exifte
en Europe. Par la riçheffe de fon^archite&ure
& fa romptuofité , elle feroit l’ornement des
plus fuperbes capitales.
^Cette ville , qui eft la patrie du poète Au-
fon e , eft auili celle de Michel de Montagne,
•& de Charles Secondât de Montefquieu , dont
le livré ne peut être trop lu , ni trop médité ,
& qui fera ^ jamais la gloire de la terre qui
le vit naître. Difons enfin que S. Paulin prit
aufli naiffan.ee en cette ville.
\ Bordeaux eft à dix grandes lieues de la mer,
& a vingt grandes .lieues marines de l’embouchure
dé la Garonne ou Gironde. Il n’eft aucune
rivière en Europe où les gros vaif-
feaux remontent ^ aufli haut. La longitude de
cette ville , prife à la place S. Projet, eft de 17
3 I I^» Sa latitude eft de 44 degrés 50' i8H.
Entre un grand nombre de beaux hôtels conf-
trjjits a la moderne dont cette ville eft décorée,
le palais de Parchevêché tient fans doute le
premier rang.
Le 15 août 1787, par l ’inadvertance des plom-
Cëogr. Tome I I I .
B O R 7S^>
hiers, le feu prit fur les combles de la cathédrale
, qui a été incendiée en grande partie
Les architectes appelles pour en reconnoître les
dommages , ont décidé qu’à raifon de Faction
du feu , les deux belles flèches de pierre qui
en faifôient l’ornement, dévoient être démolies
jufqu’à la galerie.
Venons a quelques inexactitudes échappées au
redaéteur de Farticle de cette ville. . . . Un
hôtel- de - ville bien difiribué, & encore mieux
décoré : il n’exifte pas encore , & provifoiremenc
la^ ville tient fes affamblées .dans les bâtimens
délabrés de l ’ancien collège de Guienne , qui
a ete transféré à la maifon profeffe des Jéfuites ,
- fous le nom.de Collège royal : celui des Jéfuites
a été fupprimé.
On voit encore les refies d’un amphithéâtr^auL
formoit un ovale de 2.2.7 pieds de long^ fur 'z46
de large j le palais Galien , dont i l ne refie plus
que quelques murailles & les deux portes d?entrée*
Il préfente ici comme deux objets diftinéts 8c
differens , les reftes de l ’amphithéâtre & le palais
Galien, qui font irne feule & même choie.
C’ efi.en .confédération du commerce qu’on y toléré
des Juifs portugais , au nombre Tune centaine
de familles , mais fans JynagoguesIls y
en ont cinq ou fix qui font publiques, & ils
enterrent leurs morts en plein jour.
On y compte trois faubourgs ; celui du Chapeau,
rouge, celui de S~ Surin 5 &c. Le Chapeau rouge
n’a jamais été un faubourg , c’eft un quartier
dans l’interieur de la ville & de l’ancienne cité.
Les faubourgs font : i° . la Paludate & terres
de Bordes , 20. les Gohets de S. Julien ou d’Aquitaine
, 30. celui de fainte Eulalie , 40. celui .
de S. Surin ou S. Severin j 5°» enfin -celui des
Chartrons magnifiquement bâti.
Je ne dois pas oublier. . . . un hôpital neuf
confirait hors des murs. Le grand hôpital eft dans
la ville même à S. André. L’hôpital neuf ou
des Incurables , hors des murs , eft fort petit.
| Celui des Enfans-Trouvés a été transféré à la
manufa&ure, au faubourg de la Paludate.
. . . .< Dou[e^ portes. Il y a plus d’un fiècïe
qu’ il y en avoït quatorze , & depuis plufieurs
années il y en a vingt-deux s treize fur le port,
& neuf autour de la ville.
- v . . Son principal fort efi le château Trompette.
Ce château vient d’être acheté & il eft démoli
en partie.
. . . . Lafontaine d’rlubege ‘ lifez la fontaine
d’Audège.
. . . . I l s’y tient tous les ans deux foires
franches , l’une le premier mai, &c. Il n’y a
point de foire franche le premief mai -, c’eft le premier
mars. L’autre commence le 15 oétobre. (R.)
BORITSCHIA, ville de l’Inde, au royaume
de Guzurate , avec des manufactures de toiles
de coton. (R.)
BOROVBRIDGE. . , , Life{ Borougbridgjç.
l ^ C C C C