
Andeol, oh lit cette infeription fur line pierre à
moitié rompue :
Fabius Zoiliis fibi &
On fuaduliæ prim. .
Goe maritce car if. . . M, . .
S. T , Haberemus Feci. . . *
Hiß. acad. des infcrip. tom. I V 9 pag. 373 , édit,
in-ta.. (R.) -
SAINT-ANDRÉ-LE-BAS , abbaye de Frànce,
au dioqèfe de Vienne, ordre de S. Benoît., Elle
eft du revenu de 12,000 liv. (R.)
S A i n T - A n d r é - d u - J a n , abbaye de France , au
diocèfe de Perpignan. Elle eft de l’ordre de
S. Benoît., 8ç vaut 5,000 liv. (R .)
S Ain t-A nd ré , abbaye dé France , au diqcèfe
de Clermont , ordre, de Prémontré. Elle vaut
9000 liv. (R.y Saint - André , île de 'Hongrie , fur le* Danube
, au-deffus de Bude, 8c aii-deflous de Gran. Saint-André , petite île de l’Amérigue , dans
la nouvelle Bifcay.e. Elle a un. bon ancrage, 8c
élle eft couverte de bois. Saint.-A ndré , petite île du rôyaumè de
Naples, dans le port de Brinde. Saint ■=• André , bourg de Fiance , eh Normandie,
dioc. d’Evreux. SainttAhdré-èn-Goùfern , abbaye de France
en Normandie , dioc. de Sèez , ordre de Cîteaux.
L’églife eft très-belle, ainfi que les. cloîtres-, elle
vaut 40,000 l iv .. (R.) Saint-André-des-BoIs , abbaye de Prémontrés
, on Picardie dioc. d’Amiens. Sain,t-A ndré- des-Bois;, abbaye de France,"
de l’ordre dés Prémontrés, dans le Forez. Saint-A ndré - ie -t D ésert , .petite ville de
France en Bourgogne, dioc. de Maçon. Saint-André. Voÿe% André (Saint);. (
SAINT-ANGEL , bourg de France , ‘ ;eh Li-
mofin , éfe&ÏÔn de T u lle , avec un prieuré de
Bénédi’â in s , a une lieue d’Ulfel.
SAÎNT-ANTONIN., petite ville de France ,
dans le Rouérgue, dioc. de Rodez , aux bords
de l’Aveiron -, fur les confins du Quercy & dé
l’Albigeois.' Il fe fait dans cette- ville un grand
commerce de fafran & de pruneaux.
SAINT-APHRODISE , abbaye de France, au
diocèfe de Beziersf-Elleeft.de l’ordre de S. Benoît,
& vaut 45,000 liv. (R).
S A IN T -ARNOULD , ville chétive'de France ,
dans la Beauce, à 7 li. de Chartres. Voye{ Ar -
NOUiD (Saint).
SAINT - AUBIN - DU - CORMIER , ville de
Bretagne , dioc. de-Rennes, bâtie par Pierre, duc
de Bretagne, en 1222. Ce lieu eft célèbre par la
victoire remportée lut les: Bretons & leürs alliés,
par l’armée de Charles V I I I , fous le commandement
du lire de la Tré'mouille , en 1488. Lë duc
d’ Orléans, depuis Louis X I I , y fut fait prifonnier.
' 'Saint-Au b 1 n-de-E 0uancé. V oy . Pôüancé.
Saint-Aubin. Voyei Aubin (Saint)';
SAINT-AUGUSTIN - DE - TÉROUANNE ,
riche abbaye de France , en Artois , ordre de
Prémontrés. . . .
SAINT-AVOLD , ou Saint-Avauld , petite
ville de Lorraine, à 11 li. de Metz , fur le Louter,
avec une abbaye régulière de Bénédictins. Voye\ Avau .(Saint).
■ S A IN T -A V Y , abbaye de, religieufes , ordre
de S. Benoît, dioc. de Chartres.
SAINT-AZÀPH, ville épifcopale d’Angleterre
au pays de Galles , dans le Flind-shire. Voye\ Âsaph (Saint).
I SAINT-BARTHELEMY, petite île de l’Amérique
, une des-Antilles, d’environ 8 li. de tour)
au fud de' l’île Saint- Martin, avec un bon port*
Cette' îlp fut occupée par 50 François en 1048'',
ils y furent maflaçrés , en 16 56 , par une armée
de Caraïbes, formée à Saint - Vincent 8c à la
Dominique , & ne furent remplacés qu’affez longtemps
après. Les François y cultivent du tabac
du coton & des légumes } elle eft fituée par les
i f* deg. 45 min. entré Saint-Martin & Saintr
Chriftophe. (R.)
SAINT-BASLÈ, abbaye1 de France ,, ordre de
S. Benoît, dioc. de Rheims, fur le haut d’une
montagne. Elle a 45,000 liv. de revenu. (R .)
SAINT-BAUMÈR , bourg de Normandie,
dioc. du Mans. Il ÿ a des mines, & des forges,
où l’on fait beaucoup de fer. -
SAINT-BEAT, ville de France, dioc. de Com-
minge , au confluent de la Garonne & de la Pique.
Tou tes 1 les1 maifons y .font bâties de marbre y.
parce qu’il n’y a pas d’autres piérres dans le pays. '
SAINT-BENOIT-DU-SAULT, petite ville de*
France, fituée fur lès confins du Berri & du
Poitou, dioc. de Bourges, dont elle eft 325 ou
16 li. Poye^ Benoit-du-Saut (S ain t). •*- Saînt-Benoit-^ur-Loire , abbaye de France
à 8 li. d’Orléans. On croit que le corps deS-Benoît,
fondateur de l’ordre dés Bénédictins-, y fut tranf-
porté au commêncement du feptième fiècle , du
Mont-Caflin, par la crainte que l’on avoit des
Barbares.
SAINT-BERTRAND, ou Saint-Bertrand?
DE-CoMMINGE. Voÿe% COMMINGE.
; SAINT - BRIX , 'petite ville de Bourgogne ,
à a li. d’Auxerre-, fur la route de Lyon à Paris ,
avec titre de marquifat.- S. Cot y fut arrêté)
lorfqu’il fuyoit la perfécution des miniftres de
l’empéreur Àurélien, & il y fut martyrifé. S. Germain
crut y trouver la tête de S. Prix , & y bâtit
une églife dans le lieu même, pour l’y mettre. S.
Didier, autre^êvêque d’Auxerre, crut y avoir découvert
le corps de S* C o t, 8c le plaça dans un cercueil
de pierre, proche la tête de S. Prix. Les offe-
fnens de ce dernier ont été enfin mis dans une châfle
de bois , en 1480 , par l’évêque-Jean Bailler , en
1059. Hugues, fils, de Robert , premier duc de
Bourgogne, eonduifant l’armée de fon père contre
Guillaume, comte. d’Auxerre força Saint - Brïx
le ruina 8c le brûla. La donation des églifes de •
Saint-Brix,,au chapitre, d’Auxerre;, vien t, de la
libéralité des ;révêques Hugues, de Montaigu 8c
Guillaume de Touci, qui yiyoient au fipuzième
fiècle. C ’eft un pays de vignoblçf Ÿoye{ le-Boeuf,
prife d!Auxerre ,, in - . , d
SAINT-.BRIEUC , en latin Oppidum Bjiocenfa
ou Sancti-Êrioci f .ville épifcopale de la haute-Bretagne
: elle doit fon nom à,S. Brieuc, irlandois ,
fon premier évêque au fëptieme fiècle , félon
Baillet. Le monaftère, fondé en l’honneur de
S. Brieuc, fut établi en évêché , en 844, par*
Numenonius, prince breton. Sanfon croit qué le ;
diocèfe de SaintrBrieuc répond,au peuple Aulcni\
Diiiblintes. , ' François Duaren ^. célèbre. profeffeur en droit
a Bourges, où * il mourut en 15 5 9 > ètoit îde
Saint-Brieuc. . < . -
On a imprimé en 1771 les Annales Briochines,
ou Abrégé de l’Hiftoire eccléfiaftique , > civile j&-
littéraire du diocèfe de Saint - Brieuc, avec ides
notes, par M. le chanoine Ruftèlet, m - z ^ d ’environ
300 pages. Voyei Brieux. (Saint). (R.)
SAINT-CALÈS , abbaye de France , , au diocèfe
du Mans , ordre de S. Benoît. Elle eft du
reyenu de 24,000 liv. (IL)
SAINT-CERET , petite ville du Quercy, fur
les confins du Limofin. Elle eft peuplée de cinq
mille habitans , & il y a des fabriques de grolfes
toiles , dont la vente à chacune des douze foires
qui s’y tiennent annuellement, forme un produit
de plus de 20,000 liv.
Cette ville eft le fiége d’une châtellenie à
laquelle reffortiflent 18 paroifies , 8c qui appartient
à la maifon de Noailles. (R.)
SAINT - CHAMAS , bourg de Provence, à
'quelque diftancede la petite rivière de.Touloubre ,.
fur laquelle fubfifte encore: en fon entier un pont
antique de conftruétion romaine, appellé par
les gens du pays , le Pont-Surian. Il eft bâti en<
plein cintre, entre deux rochers , & de niveau
avec le chemin qui va d’Arles à Aix. Ge pont
n’ a qu?une feule arche de 6 toifes de diamètre,
conftruite de gros quartiers de pierre de 3 pieds.
Le pont a 11 toifes de longueur ; l’ arc qui fe
préfente du côté d’A ix , a une frife dont les orne-?
mens occupent les deux tiers v 8c ce qui refte eft
rempli par cette infeription :
L . . . D onntus C. F. F lavos
F lamen Romæ et Augusti
Testamènto F iert jusSit
Arbitratu C. D onnei Venaé.
et C. Attei Ru ffi. .
Vers les pilaftres, on voit des aigles, 8c là’
face intérieure de la frife eft couverte d’ornemens
fans infeription.
Fergier 8c Bouche qualifient cettë conftruéÜon.
d’arc de triomphe , mais , ’ contre toute vraifem-
blance -, ce monument ne peut être qu’un de ces
arcs que les anciens faifoient fervir de couronnement
à des ponts 8c à d’autres ouvrages pub
lic s -, tels font ceux qui fe voient à Saintes finie
polit de la Charente.
Il paroît alfez fingulier que le monument de.
Saintes & celui-ci aient été élevés par des prêtres
ou flamines de Rome & d’Augufte -, mais on ceffe
d’en être étonné, quand on confidère, d’un côté ,
que le facerdoce ne fe confioit qu’ a des perfomies
diftinguées par leur naiflance & leurs richeffes ;,
& dp l’autre,[ que les citoyens opplens fe por-,
tpient avec empreffement à déçorpr leur patrie,
d’édifipes utiîps. '-.Voyez Hiß. de Vacad. des injc*.
top}, V I 3 P,:. 324. y A 9 ,°W M monument eft ;
grave. La Martinière, qui n’en dit'qu’un m ot,
: l’nttribueÀCéfar.^Kpy^CHAMAs (Saint). (R .)
SAINT - CHEF , bourg de France , Caßrum
i fenâi T h uß en i; il doit fon origine à-une ancienne?
, abbaye fondée par S.]T,heudère, évêque de Vienne,
dans,une forêt jufqn’aloïs inhabitée,, pires Bour-
; goin en Dauphiné. Elle a fubfifte pliifieurs fiècîes.
. en forme d’abbaye, dont, les chanoines étoienc
: liés par des voeux., & vivoient fous la diredion
d’ un abbé régulier. Barnoin , archevêque : de
. Vienne, forma ce chapitre de quelques moines
réfugiés dans fon dioceJp. Le pape.Formofe confirma
cet établiflement en 892, 8c promit à ces
moines de fe çhoifir un abbé. Louis, fils de Bofon
8c fon fuccefièùr au royaume de Bourgogne , en
autorifa les privilèges accordés • par ' le pape 8c
l’archevêque. Long-temps après , Jean XXILvou-
lant réprimer les abus gliffés dans plufieurs chapitres
, déclara, par une bulle, l’archevêque de
Vienne ,. chef 8c abbé perpétue L de l’abbaye de
Saint-Chef, à la place de l’abbé régulier. François.
I , en 15*31 , leur accorda un brevet pour
changer d’état., 8c confirma leurs privilèges 8c
ilatuts. Paul III , par une bulle de 153 5 , les
exempta de l’obligation dé faire des voeux, 8c
les mit fur le pied des chanoines des églifes collégiales
, javeç cette diftinélion pour le corps ,
• qu’on ne pourroit y être, reçu qu’après avoir fait
• preuve de noblelfe ancienne , tant du côté paternel
que du côté maternel, ce qài s’ obferVe encore
aujourd’hui. Les dignitaires,font les doyen, cha-
[ marier, facriftain, ouvrier, refedurier , infirmier , j aumônier , hôtelier, chantre ,; dix chanoines , 8c
un théologal avec trois prêtres habitués. (F .)
• SA IN T -CH AUM O N T , en latin Oppidum.
i Sanäi-Anemundi , ville du uLyonnois , fur lé
G ie r , à trois lieues de Saint-Etienne, fix de t. I.yon, avec un château fort & un chapitre. Elle
eft bien peuplée : le moulinage des foies, la
fabrique des rubans, les fonderies , les manufactures
d’étoffes de coton de teinture d’Andri-
nople, celles d’acier & de clous rendent cette
v ville très-commerçante. C’eft la fécondé du Lyon-
K i j