
yj S F R A ,
■ être découragés y- car il ri’y a aucune manufac- |
ture pour laquelle une perte de vingt-cinq pour
c e n t , fur la vente de fes ouvrages , ne paroifle
énorme 8c ne foit accablante : & f ï l ’ on confédéré
que la manufacture des bleds eft en France ,
d'environ un milliard de produit annuel,, on
verra que ce tte perte,, dccafionriee par la baille
du prix du feptier de bled de vingt-deux n y . ,
c in q fo l s , à d ix-huit l i v . , 1 fo l s , a dû faire
un objet de deux cents a deux cent cinquante
millions par année. » _
Entre les lo ix émanées encore de la lageffe
du gouvernement, il faut compter celle de
l’ admiffton des non-catholiques en France , &
q u i leur y donne un état c iv il. L’edit eft du
mois de novembre 1787 ? ih a été pnregiltre
au parlement le 2,9 janvier 1788. C e t éd it salutaire
fera un monument du progrès des lumières
8c de la l’aine philofophie dans notre liecle.
■ Le numéraire en F rance eft de deux milliards -,
le produit entier de fon territoire eft de neuf
cen ts millions : il y a quatorze cents millions en
matières d’or & d’ argent oeuvrees, 8c le s revenus
publics fon t de lix pent cinquante'millions , les
frais de perceptiori non compris , qu’on eftime
ê tre de foixante-quatorze pour cent.
C ’ eft d’après un calculateur du plus grand
nom, que f a i parié des avantages du c rédit public,
à JT article F ra n c e , pag 619. Mais comme le
ca lcu l ne tient pas contre l’ expérience, & 5“ “
e f t avéré maintenant que c’ eft l e crédit ou 1 effet
d u crédit qui a plongé l’ état dans la detreflê :
que c’eft le crédit ou l ’effet du crédit qui a je tte
le s finances dans un défordre que le gouvernement
lui-même nous a annoncé comme effrayant,
ie m’eniptëffé à . revenir de ce que j ai dit lur
la fo i 'd ’un homme-célèbre, verfé dans les operations
de finances.: A u c r é d it , comme moyen
d e prolpérité pour la patrie H j en eft un r e e l,
& effentiellement efficace a lui fubftitu e r , c eft
l a répartition des -impôts fur toutes les piaffes ou
ordre de c ito y e n s , proportionnellement aux fa cu
lté s ; & en e f fe t , tous participant a la protection
d e l’é ta t , tous doivent en fupporter les
ch a rg e s . I l 'e f t injuftè que ceux qui poffedent le
plus payent le moins ; il eft injufte que ceux
F U C
qui ont te moins portent la contribution de
ceux qui poffèdent davantage"; il eft injufte que
de grandes propriétés foient un titre à la négation
des contributions. D e l à , la furch arg e,
l’ opprelfion ,, la dëtreffe du fo ib lê , de là , l’extinction
de l’induftrie , la langueur -de l’ agricu
ltu re , le dépériflèment du commerce , le découragement
dans le tiers-état , qui fait la
force du corps politique.
En un mot les impôts ne cefferont d’etre
accabfens , qu’autant qu’ ils feront fupportés par
tous , 8c que- la malfe en fera répartie proportionnellement.
C’ eft alors feulement que la
puiffance publique jouira de toute fa plénitude, mm HH F R A N CH E V IL LE , bourg de France , en
Normandie , dans la généralité d’ Alençon , élec-*
tion de Verneuil.
FR ED E R IC -B O U R G , voyq Q uackçnsourg.
F R E IG N É S , bourg de France , en Anjou , fur
la riviè re d’Erdre Ifàvo li. oueft d’ Angers.
F R E N D E N T H A L , v ille du cercle de baffe-
Saxe ; v b y e [ Uslar.
F R E SN E , b ourg de France , en Normandie ,
au pays de Bo cag e, à 5 li. de Vire.
F R ID BO Ü R G , vo yc { F kidüerg.
F R O Z E S , bourg de F r in c e , dans le P o ito u ,
éleélion de Poitiers.
-F IUM ESIN O , ou F iumicino , bourg confi-
dérable d’ I ta lie , dans l’ état de l’églife , 8c dans
le Patrimoine de Saint-Pierre , à l’ embouchure
du bras occidental du T ib re . On y fait payer
quelques droits aux barques qui remontent le
T ib re pour l’ approvifionnement de Rome , ou
pour y porter des marchandifes. Le poiffon qui fe
confomme à Rome yieq t de Fiumefino , 8c l’on
s’y rend fouvent de cette v ille pour y manger de
bèlles huîtres. I l s’ y trouve une tour fo r t if ié e ,
munie d ’ une pètife garnifon. Au refte l’ air y
eft mauvais 8c tfès-infalubre. (R.)
F IU M IC IN O , ou F iümesInq , voye{ l’ article
^précédent.
FiUMféiNO rivière d’Ita lie , voye{ P is a -
TEILO.
F U Ç A ( d étroit de ) , voye{ la fin de l’article
P assage du N ord.
G A IL L A C .
G A I G A R
V T A I L L A C v i l l e de quatre à cinq mille âmes ,
-dans le diocèfe d’ A lb y , fur la riviere de T a rn ,
qui ne commence à être navigable qu’ à G a illa c ,
& qui rend ce tte v ille la principale 8c la plus
riche du dio cè fe , à caufe du commerce confi-
•dérable qu’elle fa it avec la v ille de Bordeaux.
G ailla c -eft fur-tout connu par fes vins qu’ on
tranfporte dans les îles & dans le nord -, il l’eft
aufti par fon abbaye de bénédictins , qu’on croit
a vo ir é t é fondée par Pépin I er , roi d’Aquitaine-,
•«lie fu t dotée en 970 par Raymond, comte de
Touloufe 8c d’A lb y , que l’on regarde pour cette
xaifon comme fon fondateur. Ce monaftère fut
. iféeularifé -vers le milieu du -feizième fiècle. Le
.chapitre eft compoféd’un ab b é, d’ un d o y e n , de
douze chanoines, & de quatorze bénéficiers qui
-compofent le b as-chceur. L e ro î a nommé aux ca-
nonicats de ce chapitre jufqu’en 1 6 6 1 . ,11 fe f i t
alors un échange ; le ro i lailfa la nomination
des canonicats à l’abbé., qui céda la préfenta-
tion, à quatre prieurés. C e tte abbaye a pour
.patron Saint-Michel.
I l y a encore à Gaillac un chapitre ires-ancien
qui eft compofc d’un ch e f qu’on nomme Commandeur
■, 8c de lix bénéficiers qu’ on nomme
F r è r e s . Ils furent établis pour fervir l ’hôpital ,
8c ils en ont encore la direction pour le fpiritueî.
Gaillac eft la patrie de Barthelemi Cabrot.,
premier chirurgien d’Henri I V , & connu par
quelques ouvrages d’an a tomie, de dom V a if-
f e t t e , lavant bénédictin , auteur d’une grande
-hiftoire du Languedop, du père G a u b i l, jéfuîte.,
célèbre millionnaire à la Chine , & connu
par fon hiftoire de l’aftronomie ch inoife,, &
de M . Antoine P o r ta i, un de nos plus favans ana-
t o m i f t e s i l eft de l’académie royale des Iciences ,
profeffeur au college ro ya l & au jardin du roi -,
i l a publié un grand ouvrage fur l’ hiftoire de
l ’anatomie, & beaucoup de mémoires fur cette
feiénce ; il eft né à Gaillac , le 3 janvier 174 5.
I l jouit d’ ailleurs , comme médecin , d’une très-
grande réputation. (R . )
G A L L IC IE & LO D OM ER IE (roy aume d e ) ;
la cour de Vienne nomme ainfi la partie de la
Po logn e qu’elle s?eft attribuée dans le partage
8c démembrement de c e royaume. II . contient 4 eux mille lieues quarrées , & deux millions 4’habitans. (R . )
.G AM A , voye [ T erre de Gama.
iGAMBÂBOu ( le ) , voye% N iger.
»GAMBIE. . . . . . La Gambie .eft navigable
fo u r des vaiffeaux fi chargés qu’ ils puiffent .être,
Géogr. T om e 1I L
environ cinquante lieues au-deflîis de PétablifTe-
ment des An g lo is , & elle porte des vaiffeaux
de cent tonneaux , jufqu’ à Barraconda 8c un
peu plus haut , car la marée monte ju fq u e -là ,
c’eft-à-dire près de 150 lieues au-delfus du fort
James. (R ).
G A R D O U CH , bourg de France , dans le
haut-Languedoc, au diocèfe de Touloufe.
G A R T A U -, bourg du baillage de Schnat-
h enb ourg, dans la -principauté de Z e ll. I l appartient
à la maifon d e , Berusdorf. ( R . )
G A R T Z E , bourg a vec une maifon de baillage ,
dans la principauté de Z e ll. (R .)
-G A TERSLEB EN , v o y e [ G ad ersler en.
G A T T O N , b ourg peu confidérable ^ A n g le terre
, dans le comté de Surrey *, il députe neanmoins
au parlement. (R .)
G E H O N , voye [ G ih o n .
GEMEN-E ', v o y e [ Jem n a .
G E N Ê S T , ( Saint ) , bourg de F r a n c e e n
Poitou , éleéiion de Ghatelleraut.
G E N IL L E , bourg de F r a n c e , en T o u ra in e ,
•éleâion -de Loches.
GENI-TZ , bourg de F rance , dans le L im o fin ,
éleélion d e Brives.
G E N N E L A V IL L E , pros bourg de F ran c e ,
en Gafcogne , au diocefe de Dax.
-G EG R G E N S TA D T , v o y t [ Jo k ann - G eor-
g en s t a d t .
G E O R G E S -K E I ( Saint ) , voye^ Parti cl©
M o squites d e 'c e fupplément.
G E R , gro,s bourg de F r a n c e , en Normandie 5
dans la Généralité de Caen.
G ER ID . ( l e ) , contrée d’ Afrique., dans la
Barbarie , au midi & au-delà du mont Atla s ^
i l renferme le royaume da T ô c o r te , 8c dépend
de la -régence de Tunis.” (R .)
G L A V R A ., v oyez Jagra.
G I B R A L T A R . . . . . . v o y e [ H ercule ( c o lonnes
d’ ).
GIEBELHAUSEN , b o iirg avec un b a illi, dans
le pîays d’E ich fe td , A. l’éleékeur de M ayence. (R.)
G L IN O F j voy&i ; C h l in ow .
G O A V E ( le petit J . .... . .11 f u t détruit par le
tremblement de terre qu’ éprouva l’île Saint-Domingue
en x 784. (RO >
G O N N O R D , bourg de F rance., dans l ’A n jo u ,
au diocèfe d’Angers , fur un ruiffeau qui fe j èc»
dans fe rivière de L a vo n , avec un château. (R .)
G O N Z A G U E , en Ita lie Gon^aga , bourg du
duché de M an to u e , dans fa p a rtie méridionale ,
avec un beau château. C ’e ft le lieu d’origine de«'
ducs de Mantoue. (R .)
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