
7*4 L I M
LA TA CK , voyez Ladac.
LAXEMBOURC, maifon de plàifance des
empereurs, à quatre lieues de Vienne , à l’entrée
-d’un bois agréable appellé le Labyrinthe, 8c
entouré d’un canal. Elle eft ancienne, petite &
mal ornée -, mais* on fe propofe de rebâtir ce
château avec goût & magnificence, & elle
communique à Vienne par une avenue d’ arbres.
Elle eft voifine d’ un bourg ou petite ville qui
lui donne fon nom. La vafte plaine qui l’avoifine
y favorife la chafTe du héron, amufement que
la cour impériale fe donne au printemps. (R.)
LEIPA . . . . — En 1787, elle a été la proie
■ d’un cruel incendie qui y a réduit en cendres
384 maifons , l’hôtel-de-ville , l’hôpital 3 &
plufteurs autres édifices publics. (R.)
LEMBERG, voyez Loevenberg.
LEMIN'GTON , voyez Lymington.
LEMSTER, voyez Leomenster.
LEOBEN, ville de Stirie. . . . En 1786 , elle
a été érigée en évêché , & fon diocèfe s’étend
fur les cercles de Bruck & de Judenbourg. (R.)
LEOMINSTER , bourg grand & bien bâti ,
en Angleterre , dans le Hereford-Shire , fur la
r ivière de Lu g. Ses laines font renommées , 8c
J1 envoie deux députés au parlement. (R.)
LESGHÎS , voyez Eazes.
LEVANT ( IT<Tdu ) , voyez T itan ( île du ).
LEVIN , bourg du. comté de Glatz : la plûpart
des habitans font tourneurs de profpffion. (R,.)
LE ZAY , bourg de France, dans le Poitou ,
élection de Poitiers.
LIANCOURT............' En 1786, il y a '.été
établi une école d’éducation militaire en faveur
de cent enfans de foldats invalides." Ils en font
(très à feize ans, & font incorporés dans les
■ régimens où ils font tenus de fêryir huit ans.
(R.)
jLIBQÙRNE. . .. . En 1 7 8 7 , le parlement de
Bordeâux y fut transféré , il s’y trouve encore
en ce moment, ( mai 1788 ) , & la ville de
Bordeaux, ainfi que la province , attendent
■ avec confiance fon retour de la jufti.ce du
prince, (il.)
LIERE, eu Lire , voyez L ire.
LIGRÉ, bourg de France., en Artois, au
failla ge de Saint-Pol.
T.TT T.O ( le fprt ) . , . . . Le 10 Février 1786,
il a été évacué 'par les Hollaqdois., & il a reçu
•garniion autrichienne, en vertu du traité .conclu
avec Peiïipereur, .le mois de novembre précédent.
Le même jour 10 février s’ eft faite Ppxtradition 4 u fort Liefkenshoeck , & des territoires vpifins
4 e ces deux forts. (R.)
IJ M A Y , bourg de France dans la généralité
de Paris, élçâion de Mantes.
LIMOGES , pag. zo6 , 2,e col. , lig. dern.......
qui ejl un ajje[ beau morceau ; lifez qui fut un
£îîez beau morceau > car pet édifice eft- en
Ætfiues, (R,)
L O N
LINAIS , bourg de France , dans le Llmofln J
au diocèfe & éleâion de Limoges.
LINOSE............Cette île eft aux chevalier*
de Malte. (R.)
LINTZ............ Cette ville eft. le fiége d’u».
évêché , depuis 1784. (R.)
LIRE , bourg de France , en Anjou, éle&io»
d’Angers.
LISBERG, bourg, château & baillage de la
haute-Heffe, fur la rivière de Laift. Il appartient
à la maifon de Hefle-Darmftadt. (R-)
LITTORALE. On défigne fous ce nom dans
les chancelleries autrichiennes, les ports fur la
mer Adriatique qui dépendent de l’ intendance
générale de Triefte. Les côtes d’Autriche, fur la -
mer Adriatique , préfentent plufieurs bons ports ,
dont une partie eft fermée aux vaiffeaux marchands
8c aux grandes barques pour éviter la
contrebande. Les autres fjgrvent d’ entrepôt à
toutes les marchandifes que l’Autriche exporte
en Portugal, en Efpagne , en France , en Italie,
en Grèce, & dans tous les domaines du Turc ,
& à celles qu’ elle reçoit de ces mêmes contrées.
Dans le bilan fait en 1770, on a reconnu que
dans l’efpaçe de cinq années le produit de l’exportation
excédoit de deux millions le montant
des marchandifes qui font entrées de l’étranger.
Ces pays font regardés comme colonies,
dépendent en dernier rèffbrt du dkeâcfire du
commerce à Vienne , auquel eft lubordonnée
l’intendance de Triefte. Ils font riches en foie ,
en v in s , en amandes, en olives, oranges,
figues y 8c ils comprenent le territoire d’Aquilée ,
la ville de Triefte , la ville de Fiume, la feigneu-
rie de Bukari, les villes de Zengh ou Sengh,
Carlobago avec leyrs territoires. (R.)
LODOMERIE, voyez GjALi ic ie dans] ce Suppléments.
LÆVENVOLD, voyez Uezen.
LOISERON, bourg de France, dans le Maine
éîeâion de Laval. (R.)'
LOMBARDIE.. . . . En 1786, la Lombardie
autrichienne a été divifée en huit provinces ou
diftriéb, qui font ceux de Milan , de Mantoue ,
Pavië, Crémone , Lodi , Corne , Bozzolo , 8c
Gallerat©. Chacun des chefs-lieux eft centre d’une
.adminiftratjonv municipale , compofée de neuf
membres pour les villes de Milan, de Mantoue,
J$c de Pavie, & de fept pour les cinq autres
qui font des villes auffi, à l’exception de Galle-
fato qui n’eft qu’une bourgade. Difîribution tres-
falutâlre émanée de l’empereur Jofeph II £ 8c
qui aura une influence marquée fur la profpérité
du pays. , ' - 1 '
Le même fouverain a voulu que les horloges
y fuffent réglées comme les horloges françoUë*
& allemandes , qui ont pour bafe les deux
points fixes de midi & de minuit. (R.)
LONG-ISLAND , voyez Isl-e-Longue.
- LONG-PONT, abbaye de file de France ,
dans
L O U
Sans le Hurepoix, près Mont-PHéri. Elle eft
ïituée dans un village de même nom, & dans
un vallon des'plus fertiles , arrofé par la petite
rivière d’Orge. Cette abbaye eft de l’ordre de
Saint-Benoît, 8c du revenu de 18000 liv. Les
bâtîmens en font grands &: .réguliers, maisl’ églife
©ft d’un mauvais gothique. (R.)
LOOZ., voyez Loss.
LO U IN , bourg de France, dans le Poitou,
eleélion de Poitiers..
LOUTH ( -île d e ) , voyez Pulo-Louth.
LOUVERNAY , bourg de France , dais le
Maine , éledion de Laval.
L U G 7 S J
LOVENBOURG, voye^ Ulzen.
LUC H EUX j bourg de France , en Picardie ,
eleélion de Péronne. -
LUDGERSHAL , petit bourg d’Angleterre,
dans le Vilt-Shire-, il envoyé deux députés au
parlement. (R. )
LÜ G O yO IS , peuple payert, dans le gouvernement
de Cafan , & dans la province de
Sviajesk. Il habite les plaines , 8c c’ eft une dex
deux branches des Czeremifles. (R.)
LUZO , voyez Luso.
L YM IN G TO N , voyez L imington.
M A C M A N
IVJLa CHIAN, •j/oye'{,BACHïAw.
MADRID (château d e ) . . . . U n .u r ê t du
confeil de 1788, en a ordonné la vente ou la
démolition.
MALMSBURY , ou Maemesbury , la première
orthographe eft plus régulière.i voyez Mal-
mesbury.
MALTE. . . . . . L ’ordre efl partage en, huit
langues ou nations. I l n’en compte plus que
fep t, (avoir: Provertce, Auvergne, France,
Italie , Aragon , Caftille , Allemagne. Il ne pof-
Bede pas moins de 300 commanderiez en
France. (R.)
MANINGTRÉE, bourg à marché, d’Angleterre,
à l’embouchure de la rivière de Stoure. (R.)‘
MANKATS ( les ) , voyez K arakalpacs.
M A N O T , bourg de France , dans l’Angou-
mois , éleâion d’Angoulême. (R.)
MANOU , bourg-de France , en Normandie ,
au diocèfe d’Evreux , dans l’éleélion de Ver -
ïieudl. (R.)
MANTCHEOUS, ou N y.uches ( pays des ) -,
contrée d’Afie, dans la partie orientale de la
Tartarie chinoifo. Elle eft affez fertile dans fa
partie, méridionale. On pêche des perles vers le
nord dans le grand fleuve que les Rufles appellent
VAmur , les Tartares Sanghalien 9 & les Chinois
Helongkiah. Il y en a auüi dans les rivières qui
fe jètent dans l ’Océan , vis-à-vis la Terre de
Jeffo. (R.)
MANTHELAN , bourg de France , en Touraine
, éle&ion de Loches.
MANTOUE ( duché de ) . . . . La cour des
ducs de Mantoue fut en Italie un des foyers ;
des beaux-arts, vers le milieu du feizième
Jfiècle ; & les princes de la maifon de Gonzague
partagèrent cette gloire, avec Léon X , les Mé-
dicis , & les ducs de Ferrare. Les Gonzague ■
Gêogr. Tome III,
régnoient à Mantoue dès Pan 13z § , 8c ils four*
nirent affez conftamment une fuite de princes
qui jouirent de la confiance & de l’ amour de
leurs fu je t'S à raifon ou des grandes qualités
qu’ ils manifeftèrent, ou du foin qu’ils prirent de
les rendre heureux.
Leur capitale , dafts ces temps fortunés,
comptoit au - delà .de 5.0 mille habitans. Les
églifes y étoient fuperbement -décorées & enrichies
de tableaux des grands maîtres. Le palais
des princes , auffi vafte que magnifigne par fon
architefiure, offroit à Pintérieur la fonfptuofité
8c l’élégancè la plus recherchée | & les chefs-
d’oeuvres des arts qu’ils y avoîent ralfemblé*
durant deux fiècïèS , ajôutoient encore à fon éclat.
Les jardins étoient délicieux. Dans leurs maifons
de plaifance , Part, fans étouffer la nature, an-
nonçoit le goût délicat de leurs maîtres. Les
écuries raffembloient les races de chevaux les
’’ plus eftimées. Leur cour étoit l’école de l’urbanité
& le féjour des mufes. L’appareil de la fo.u-
veraineté n’en étoit point exclus : la garde du
prince confiftoit en 50 hallebardiers, autant de
fuiffes, avec une compagnie d’ arquebufiers. Us
n’entretenoient point d’ armées en temps de paix.
Les ducs de Man Doue réunirent le Montferrat
à leur domaine, au décès de George Paléologue,
dernier prince de fa famille ; 8c cet héritage
donna un grand accroiflement à leur puiffance
qu’ils euffent mieux cimentée, fi leur tendreffe
pour leurs enfans ne les pût point déterminés à
leur former des fouverainetés particulières, 8c a
détacher du corps de Pétat, en leur faveur, piu-
fieurs pays qu’ ils érigerent en principautés.
Au commencement du quatorzième fiècle le*
Buonacolfi, fous le nom de capitaines de Mantoue
's’en étoient rendus les tyrans. Odieux à tous le
cri des citoyens appella Louis de Gonzague
dont le bras vengejyr les tira de l’opprefftoii • ^
G ê s g g