
de -cas de ion A th è n e s & de fa Lacédémone a n c
ien n e 8/ n ouv elle. C e font deux livres charnians 5
8c qui deviennent rares. (R .)
T H IE R Y (Saint) , ou M ont- dor , abbaye de
b én é d iâ in s , à 2 li. n. de Reims.
T H IE S T E IN , bourg d’Allemagne,, en Fran-
conie , au diftriét de Wonfiedel.y il s’y fait de
la vaifielle de terre. (R .)
T H IE Z A C , bourg de F ran c e, en A u ve rgn e ,
au diocèfe de S. F lo u r , é le â io n d’Àurillac.
T H IG N É , bourg de France , en Gafcogne ,
dans les Landes.
TH IL , bourg de F ran c e , en G a fco gn e , dans
les Landes.
TH IL E (la) , V oy e{ T hiele.
TH IL EM A R C K , petite province d eN o rw è g e ,
dans le gouvernement d’Aggerhus. Elle dépend
de i’évêché de Berghen.
TH IM E R , bourg de France, dans le difbrict de
Thimerais , faifant partie des terres démembrées
du Perche. I l eft de Péleâ ion de Verneuil , &
du diocèfe de Cha rtre s, à .la porte de Château-
n e u f, chef-lieu du Thimerais. (IG)
T H IM E R A IS , en latin du moyen â g e , T h e o -
dvremsnjïs ager ; pays de France , qui eft utt
démembrement de la province du Perche, & qui
eft uni au gouvernement militaire de l’ ilede F ran c e .
Château n eu f, avec titre de baronie, en eft le
lieu principal.
Le Tliimerais à S lieues de longueur fur 6 de
largeur. Les autres lieux principaux en font ,
B re fo île s , le marquifat de Maille bois, le comté
de Senonches. Ce pays fait pa rtie, ainfi que le
grand Perche de l’ apanage de M o n s ie u r , depuis
'1 7 7 1 . Ses principales rivières font l’Arre, laMeu-
ve tte , & c . Ce tte dernière l’ért à defeendre du
bois à Rouen , par un canal ouvert en 1 78 4 , près
Senonches à l’étang de l’A b n e fte, où cette petite
rivière prend fa fource , & dont les eau x, après
avoir parle par Brezolles , S. Lubin de C ra v an t ,
vont tomber àNonancourt, dans la rivièred’Aure,
qui verfe à la Seine. H femble que le nom de cette
rivière de Meuvette dérive du latin movere , à
raifon de la v ivacité de Ton cours. Confultez
au refte , fur ce pays, Phiftoire du Timerais, par
M . Dreux du Radier, décédé en 178 0 , près
Chàtéauneuf , fa patrie. V o y e i aufii Particie
P erche. C e ta r t i le nous a été fo u r n i p a r M. de
la Chenaye , lien t, géri. lion.. crMortagne. (A .)
' TH IN E . V oye\ T h iv a . |
TH IO N VTLLF., en latin du moyen âg e , T h e o -
d onis v i lla ; très-forte v ille de France., dans le
Luxembourg , fur la rive gauche de la* Mofelle ,
entre Metz 8c Sierck. C e tte petite ville , qui eft
ch ef-lieu d’ un b a illa g e , & de la généralité de
M e t z , a é té o riginairement une maifon royale y c*eft
aujourd’ hui un gouvernement de place , avec état
major. Le pont de bois qu’on y 'p a f le , alTis fur
des piles de pierres, dont quelques unes font di£-
tantes l’ une de l ’autre de foixanre pieds, eft défendu
par un ouvrage à corne. Les François la
prirent lur les Efpagnols en 15 58. Elle leur fut
rendue par le traité de Cateau - Cambrefis. Le
marquis de Feuquières fut obligé d’ en lever le
fiége en 1635?, après avoir été battu par le général
Picolomini. Les Efpagnols étoient les maîtres
de Thionville , lorfque M. le prince de Condé
s’en faifit en 1643 , après la bataille de R o -
croy. Elle fu t cédée à la France par le tra ité
des Pyrénées , en 1659 j elle eft dans une fitua-
tion avantageufe . L o n g , fuivant Ca fiin i, a j ,
42. ; la t. 42 , 2 5 ,4 0 . (i?.)
TH IR EN ST E IN , ou T hirustein , petite
ville d’A llem agn e , dans la bafle-Au triche , proche
le Danube , à un mille au-deffus de Stein , avec
un beau château , où l’on dit que Richard I . , roi
d’A n g le te r re , fut détenu quelque temps prifon-
nier par Léopold, duc d’Autriche y, celui-ci rendit
le roi Richard à l’Empereur Henri V I , qui ne
ne le mit en liberté , en 1 1 5 9 , qu’en le rançonnant
à cent m ille marcs d’ argent. (JR.)
TH IR S K , petite ville ou bourg d’Angleterre .,
dans le comté & à 8 li. n. d’ Y orck y Elle envoie
deux députés au parlement :, & on y tient marché
public.
T H IV A , T hine , .Setines & c . T h e boe ,
v ille de Grèce , dans la Livadie , bâtie fur une
éminenqe où étoit jadis l’ ancienne Thèbes , capitale
de la B é o t ie , cette v ille fameufè par fa
giandeur, par fon ancienneté, par fes malheurs
8c par les exploits de fes héros.
Depuis qu’Alexandre eut détruit ce tte b elle
v i l le , elle n’a jamais pu fe relever*, c’eft fur fes
ruines qu’on a bâti T h iv a ou T h iv e . En y arrivant,
d itM . Spon, nous paffàmes un petit ruifieait
qui coule le long des murailles *, & ce doit être
la rivière <VIfménus , que d’autres , avec plus
de • raifon , n’appellent qu’une fo n ta in e ; mais
"Wheler n’eft pas de ce fentiment. Selon lui ,
T h iv a eft entre deux petites rivières , T ’une ait
le v an t , qu’il regarde être V i f me nus , & l’aptre au
cou chant, qu’ il prend pour le Dircé. Je ne comprends
pa s, p ou rliiit-il, ce qui oblige M . Spon à
être d’un autre fen timen t, puifque Paufanias ,
après avoir décrit les côtés du nord 8c de l’eft
de la porte Proetida vers la Chalcidie , recommence
à la porte N e it is , 8c , après avoir remarqué
quelques monumens qui.y io n t , paffe cette
rivière de D ir c é , 8c va de là au temple de Ca.-^
bira 8c de T h e lp ia , c e -q u i eft au couchant de
Thèbes. M. Spon ajoute que la rivière Ifm énus
eft hors de la ville à main droite de la porte
Homo lo ïd es , 8c paffe près d’ une montagne appelle
e aufii Ifménus ; tout cela ne répond à aucune
choie qui foit au couchant.
La fortereffe nommée Cadmie , dont les murailles
& quelques tours quarrees qui y reftent
font fort antiques y cette fortereffe, d is - je ,, eft;
ovale, & tout ce qui eft renfermé dans les murailles
eft beaucoup mieux b â t i , 8c plus élevé que
ce que Ton bâtit aujourd’hui dans le pays. On croit
que Thiva a une lieue & demie de tour, & qu’ il
y a trois ou quatre cents habitans. Les Turcs, qui
en font les maîtres & qui font la moindre partie *,
y ont deux, mofquées y & les Chrétiens y ont
quelques églifes , dont la cathédrale s’appelle
Panagia- Chryfaphor’wpi.
On n’y voit rien de remarquable que quelques
fragmens d’anciennes inferiptions parmi les carreaux
du pavé. On trouve deux kans dans cette
ville. Au lieu de trois à quatre cents habitans ,
M. Spon en met, par une grande erreur, trois à
quatre mille , en y. comprenant les faubourgs ,
dont le plus grand, mais également dépeuplé , eft
•celui de S. Théodore y il y a une belle fontaine ,
qui vient d’un réfervoir fur le chemin d’Athènes.
C’eft ce ruilfeau que M. Spon prend pour le Dircé
des anciens.
. On voit vers le chemin de Négrepont, le lieu
d’ où l’on tire la madère dont fe font les pipes
à fumer du tabac. Ceux qui jugent qu’ il y a de
cette matière dans un endroit , en achètent le
terroir du vayvode, 8c y font creufer à quinze
ou vingt pieds de profondeur, & de l'a largeur d’un
puits ordinaire. Ils y font defeendre des gens qui
tirent une terre fort blanche qui s’y trouvé y elle
eft molle comme de la cire. On la travaille ou
furie lieu même , ou dans les boutiques avec un
couteau , & on la façonne avec des fers , pour
en faire des bottes de pipes à la turque ,- c’eft-
à-dire , fans manche , parce qu’on y ajoute de
grands tuyaux de bois. Cette terre, ainfi figurée,
s’endurcit à l’air, fans la faire cuire y & avec le
temps, elle devient aufîl dure que la pierre. La
plus pelante eft la meilleure & la moins fujète à
fie cafter. Les moindres le vendent cinq afpres la
pièce, & les plus belles , neuf à dix.
La notice épilcopale de NilusDoxapatrius appelle
cette ville Theboe groecoe , & en fait une province
eccléfiaftique, avec trois évêchés qu’elle ne nomme
point. Il paroît, par la notice de l’empereur
Andronic Paléoiogue , que Thèbes étoit une métropole
fous le patriarchat de Conftafitinople,
8c que du cinquante-feptième rang, elle pajfa au
foixante - neuvième. Dans la même notice, elle
eft comptée parmi les villes qui avoient changé
de nom, Bceotia, nunc Theboe.
- La ville de Thiva appartient aujourd’hui aux
Turcs, qui y ont quelques mofquées y les Grecs
y ont un prêtre qui prend le titre d’ évêque. Long.
4.1,38 ; lat. fuivant lés obl’ervations de M. Ver-
non, 0 , xx. Elle eft à 10 li. n. o. d’Athènes ,
13 fi. e. de Livadie, &: 115 f. o. de Conftan-
tinople. (JR.)
THIVE. Vüyei T h iva.
THIVIERS, petite ville de France , dans le
Périgord, éleâion & à 8 li. n. e. de Péri-
gueuxt
THOISSEY, ThoJJiacus, petite ville de France,
en Brèfle, 8c dans la principauté de Dombes , ayec
un collège. Elle eft fituée près des bords de la
Saône , dans un pays fèrtile , arrofé par la Char-
larone, qui baigne la ville, à 6 li. n. de Trévoux,
& 80 f. e. de Paris. Long, x x , x j ; lat. 46', éc.
( * .)
THOLOSAT (le), petite riviere de France, en
Guiennei Elle fe jète dans la Garonne, entre
Tonneins & Marmande.
THOMAR , petite ville de Portugal, dans
l’Eftremadure, dans une plaine agréable. On y
compte deux collégiales, un hofpice, un hôpital 8c quatre couvens. En i7>a le roi y a fondé
une académie des faïences , d’après celle de Paris.
Thomar eft le chef-lieu d’une corrégidorie de
même nom.
THOMAS (Saint) , ou Sa int-T homé , infula
fa-ncli Tk om oe , î le d’Afrique , dans la mer Atlantique
, fous la ligne. Elle a été découverte par
les Portugais* en 1495. Sa forme eft ronde. On
lui donne environ douze lieues de diamètre y Pair
y eft mal-fain , pour les étrangers ,fu r - to u t, à
caufe des chaleurs, excefiives qu’on y reftent. Le
terroir en eft cependant fertile en raifins & en
cannes à fucre. On y trouve aufii des canneliers.
Dans toutes les faifons de l’année , on y voit des
arbres en fleurs , 8c d’autres chargés de fruits.
La vigne , fur - tou t, offre dans tous les mois des
raifms mûrs 8c des récoltes fucceflives. Quoique
cette île foit coupée dans le milieu par la ligne,
il y a une montagne très-haute, dont le fommet
eft toujours couvert de neige. Avant la découverte
du Bréfil , les Portugais y faifoient un
commercé confidérable. On prétend qu’ il y a des
mines d’or très-abondantes, & dont le métal eft
aufii pur que celui du Bréfil. Le fiége épifcopal
& le gouvernement ont été transférés en 17 5 6 ,
à Pilé du Prince, dont Pair eft beaucoup plus faiii-.’
Les Capucins Italiens y ont un hofpice, 8c les
Auguftins une maifon. Outre cela, il y a plu-
fieurs pàroiflès 8c chapelles , dont les prêtres font
nègres. Pavoafan eft la capitale de cette île.*
( M. D . M. )
T homas. (Saint) Voye\ Saint-T homas.
THOMAS-BRUCK. Voye^ T amsbrück.
THOMAS-POL, ville de la petite Pologne ?
dans le Palatinat de Braczlàw.
THOMAS - TOWN , ville murée d’Irlande,
dans la Province de Leicefter, au comté de K il-
kenny, où elle tient le fécond rang. Elle a droit
d’envoyer deux députés au parlement d’Irlande.
( *0T
HOME (Saint) Voye[ Méliapour.
T homé (S a in t ) , petite ville ou bourg de
France, dans le Vivarais, au diocèfe de Viviers.
( * • )
THOMON D, ou C lare , comté d’Irlande ,
dans la province de Connaught. Il eft borné à
l’eft & au fi. par la rivière de Shannon, à l’oiieff par
l’océan, 8c au n. par le comté de Galloway. On
lui donne 55 milles de long fur 38 de la rg e ,
B b b ij